Guerre de surface: Stratégies, tactiques et opérations
Par Fouad Sabry
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À propos de ce livre électronique
Qu'est-ce que la guerre de surface
La guerre de surface est une guerre navale impliquant des navires de surface. C'est l'un des quatre domaines opérationnels de la guerre navale, les autres étant la guerre sous-marine, la guerre aérienne et la guerre de l'information. La guerre de surface est la forme de guerre navale la plus ancienne et la plus fondamentale, bien que la doctrine moderne de la guerre de surface soit née au milieu du XXe siècle.
Comment vous en bénéficierez
(I) Informations et validations sur les sujets suivants :
Chapitre 1 : Guerre de surface
Chapitre 2 : Croiseur
Chapitre 3 : Groupement tactique aéronaval
Chapitre 4 : Symbole de classification de la coque
Chapitre 5 : Navire de guerre
Chapitre 6 : Missile anti-navire
Chapitre 7 : Navire de guerre
Chapitre 8 : Septième flotte des États-Unis
Chapitre 9 : USS Fletcher (DD-992)
Chapitre 10 : Exercice RIMPAC
( II) Répondre aux principales questions du public sur la guerre de surface.
À qui s'adresse ce livre
Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de guerre de surface.
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Aperçu du livre
Guerre de surface - Fouad Sabry
Guerre de surface
Stratégies, tactiques et opérations
Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.
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Guerre de surface
Stratégies, tactiques et opérations
Fouad Sabry
Copyright
Guerre de © surface 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.
Couverture conçue par Fouad Sabry.
Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.
Table des matières
Chapitre 1 : Guerre de surface
Chapitre 2 : Croiseur
Chapitre 3 : Groupement tactique du porte-avions
Chapitre 4 : Symbole de classification de la coque
Chapitre 5 : Navire de guerre
Chapitre 6 : Missile antinavire
Chapitre 7 : Navire de guerre
Chapitre 8 : Septième flotte des États-Unis
Chapitre 9 : USS Fletcher (DD-992)
Chapitre 10 : Exercice RIMPAC
Appendice
À propos de l'auteur
Chapitre 1 : Guerre de surface
La guerre de surface fait référence au combat naval impliquant des navires de surface. C'est l'une des quatre branches opérationnelles de la guerre navale, avec la guerre sous-marine, la guerre aérienne et la guerre de l'information. La guerre de surface est la forme la plus ancienne et la plus fondamentale de combat naval, tandis que la doctrine contemporaine de la guerre de surface est apparue au milieu du 20e siècle.
La guerre de surface moderne remonte au milieu du XXe siècle, lorsque les composantes de combat de surface, aériennes et sous-marines ont été combinées pour atteindre des objectifs stratégiques. L'interdiction et le contrôle de la mer sont les deux objectifs stratégiques les plus essentiels de la doctrine de la marine des États-Unis.
L'interdiction est le processus d'interception d'un ennemi en transit dans une certaine zone. Pendant la bataille de l'Atlantique de la Seconde Guerre mondiale, les objectifs navals allemands contre la Grande-Bretagne étaient centrés sur l'interdiction pour les navires d'arriver sains et saufs avec leurs cargaisons.
Le contrôle de la mer est la domination de la force sur une certaine région qui entrave l'opération d'autres forces navales. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'objectif des navires de guerre alliés dans l'Atlantique était de conserver le contrôle de la mer et d'entraver le fonctionnement des forces navales de l'Axe. L'anti-accès/déni de zone s'oppose au contrôle de la mer par l'ennemi sans tenter de le contrôler lui-même.
La guerre de surface (SuW) comprend la guerre anti-surface (ASuW), la guerre anti-aérienne (AAW), la guerre anti-sous-marine (ASM), l'appui-feu naval (NGFS), les opérations fluviales, la guerre des mines et la guerre électronique, et est menée par un navire de surface.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les plates-formes d'aviation et de guerre sous-marine ont établi leur supériorité contre les forces navales de surface, comme en témoignent la bataille de Tarente, la bataille de Pearl Harbor et le naufrage du Prince of Wales et du Repulse.
Après la Seconde Guerre mondiale, les missiles antinavires guidés ont nécessité de nouvelles stratégies et philosophies. Comme lors de la guerre d'usure, lorsque des navires lance-missiles égyptiens ont frappé et coulé le destroyer israélien Eilat le 20 octobre 1967, les petits navires lance-missiles rapides et relativement peu coûteux constituaient une menace considérablement plus dangereuse pour les grands navires que les torpilleurs.
Les cuirassés, les porte-avions, les croiseurs, les destroyers et les frégates sont des exemples de navires de combat de surface. En plus des navires de guerre des mines, des navires de commandement amphibies, des navires de défense côtière et des navires d'assaut amphibies, les navires de combat de surface comprennent une variété de navires différents. Les navires de soutien (c'est-à-dire les navires non destinés au combat) tels que les cargos, les pétroliers, les navires-hôpitaux, les remorqueurs, les transports de troupes et autres navires auxiliaires sont essentiels aux opérations navales. Dans le paradigme dominant de la marine américaine, plusieurs types de navires seraient disposés en grande partie dans le groupe aéronaval.
{Fin du chapitre 1}
Chapitre 2 : Croiseur
Les croiseurs sont une classe de navires de guerre. Les croiseurs modernes sont souvent les troisièmes plus grands navires d'une flotte, après les porte-avions et les navires d'assaut amphibies, et sont généralement capables de remplir de nombreuses fonctions.
La signification du terme « croiseur », qui est utilisé depuis plusieurs siècles, a évolué au fil du temps. À l'époque de la voile, la croisière faisait référence à des types particuliers de missions - reconnaissance indépendante, protection commerciale ou raid - effectuées par des frégates ou des sloops de guerre, qui servaient de navires de guerre de croisière à une flotte.
Au milieu du XIXe siècle, le croiseur est devenu une classification pour les navires conçus pour le voyage au long cours, les raids commerciaux et la reconnaissance pour la flotte de combat. Les croiseurs étaient de tailles variées, des croiseurs protégés de taille moyenne aux énormes croiseurs blindés presque aussi grands qu'un cuirassé pré-dreadnought (bien que pas aussi puissants ou aussi bien blindés). Avec l'introduction du cuirassé dreadnought avant la Première Guerre mondiale, le croiseur blindé a évolué vers le croiseur de bataille, un navire de taille comparable. Les croiseurs de bataille extrêmement massifs qui ont succédé aux croiseurs blindés pendant la Première Guerre mondiale étaient désormais classés aux côtés des cuirassés dreadnought comme des navires capitaux.
Après la Première Guerre mondiale, les successeurs directs des croiseurs protégés pouvaient être placés sur une échelle cohérente de la taille d'un navire de guerre, moins qu'un cuirassé mais plus grand qu'un destroyer, au tournant du XXe siècle. Le traité naval de Washington de 1922 définissait les croiseurs comme des navires de guerre d'un déplacement maximal de 10 000 tonnes et d'un calibre maximal de 8 pouces pour leurs canons. Le traité naval de Londres de 1930 établit une distinction entre les croiseurs lourds et légers, les croiseurs lourds ayant des canons de 6,1 à 8 pouces et les croiseurs légers ayant des canons de 6,1 pouces ou moins. Chaque type était limité en tonnage total et individuel, ce qui a influencé la construction des croiseurs jusqu'à ce que le système de traité s'effondre peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Les cuirassés de poche allemands de la classe Deutschland, qui possédaient un armement plus puissant au détriment de la vitesse par rapport aux croiseurs lourds conventionnels, et la classe américaine Alaska, qui était un croiseur lourd à grande échelle étiqueté comme un « croiseur-tueur », étaient des variantes du concept de croiseur du Traité.
Dans la dernière partie du XXe siècle, l'obsolescence du cuirassé a fait du croiseur le plus grand et le plus puissant navire de combat de surface (les porte-avions n'étant pas considérés comme des navires de combat de surface, car leur capacité d'attaque provient de leurs ailes aériennes plutôt que d'armes embarquées). La fonction du croiseur variait selon le navire et la marine, mais comprenait généralement la défense aérienne et le bombardement côtier. Pendant la guerre froide, les croiseurs soviétiques étaient équipés de missiles antinavires conçus pour couler les forces opérationnelles des porte-avions de l'OTAN par des attaques de saturation. L'US Navy a construit des croiseurs lance-missiles guidés avec des coques de style destroyer (certains étaient appelés « destroyer leaders » ou « frégates » avant la reclassification de 1975) qui étaient principalement destinés à assurer la défense aérienne tout en incorporant fréquemment des capacités anti-sous-marines, étant plus grands et équipés de missiles sol-air (SAM) à plus longue portée que les premiers destroyers à missiles guidés Charles F. Adams chargés de la défense aérienne à courte portée. À la fin de la guerre froide, la distinction entre croiseurs et destroyers s'était estompée, le croiseur de classe Ticonderoga adoptant la coque du destroyer de classe Spruance mais étant désigné comme croiseur en raison de ses systèmes de mission et de combat améliorés.
En 2023, seuls les États-Unis, la Russie et l'Italie exploitent des navires de service actif officiellement classés comme croiseurs. À l'exception des croiseurs aériens Admiral Kuznetsov et Giuseppe Garibaldi, ces croiseurs sont pour la plupart équipés de missiles guidés. Jusqu'en 2017, le BAP Almirante Grau était le dernier croiseur canonnier en service dans la marine péruvienne.
Cependant, d'autres classes en plus de celles énumérées ci-dessus peuvent également être appelées croiseurs en raison de différents schémas de catégorisation. Le système US/OTAN comprend le Type 055 chinois
Les termes « croiseur » et « croiseur » sont synonymes. Au cours du XVIIIe siècle, la frégate est devenue la classe de croiseurs prééminente. Une frégate était un petit navire rapide, à long rayon d'action et légèrement armé (un pont de canon) utilisé pour la reconnaissance, le transport de dépêches et l'interférence avec le commerce ennemi. Le sloop était l'autre forme principale de croiseur, bien que de nombreux autres types de navires aient également été utilisés.
Au 19e siècle, les flottes navales ont commencé à être propulsées par la vapeur. Dans les années 1840, des frégates et des sloops expérimentaux à vapeur ont été construits. Au milieu des années 1850, les marines britannique et américaine construisaient des frégates à vapeur avec des coques extrêmement longues et un armement massif, comme l'USS Merrimack et la Mersey.
À partir de la Belliqueuse, qui a été commandée en 1865, les Français ont produit un certain nombre de cuirassés plus petits pour les croisières outre-mer. Ces « cuirassés de station » ont ouvert la voie à la construction de croiseurs blindés, une sorte de cuirassé conçu pour les objectifs conventionnels de raids et de patrouilles rapides et autonomes.
Le General-Admiral russe, construit en 1874, a été le premier croiseur entièrement blindé, suivi par le Shannon britannique quelques années plus tard.
Avant les années 1890, les croiseurs blindés étaient construits avec des mâts pour un gréement de voile complet, leur permettant d'opérer loin des ports de charbon amis.
Les navires de guerre de croisière non blindés, construits en bois, en fer ou en une combinaison d'acier et d'autres matériaux, sont restés populaires jusqu'à la fin du XIXe siècle.
De plus, de nombreux cuirassés ne convenaient pas aux missions à longue distance ou au service dans des colonies éloignées.
Généralement un sloop à hélice ou une frégate à hélice, le croiseur non blindé pouvait rester dans cette tâche.
Même si les navires de