Guerre navale: Batailles stratégiques et tactiques en science militaire

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la guerre navale

La guerre navale est un combat dans et sur la mer, l'océan ou tout autre espace de combat impliquant une étendue d'eau importante telle qu'un grand lac ou Wide River.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Guerre navale

Chapitre 2 : Cuirassé

Chapitre 3 : Marine

Chapitre 4 : Bataille de Tsushima

Chapitre 5 : Yi Sun- sin

Chapitre 6 : Marine impériale japonaise

Chapitre 7 : Bataille de la rivière Yalu (1894)

Chapitre 8 : Navire de guerre

Chapitre 9 : Ligne de bataille

Chapitre 10 : Age of Sail

(II) Répondre aux principales questions du public sur la guerre navale.

Qui est-ce ? Le livre s'adresse aux professionnels, aux étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, aux passionnés, aux amateurs et à ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de guerre navale.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 29 mai 2024

Aperçu du livre

Guerre navale

Batailles et tactiques stratégiques en science militaire

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Guerre navale

Batailles et tactiques stratégiques en science militaire

Fouad Sabry

Copyright

Guerre navale © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : La guerre navale

Chapitre 2 : Cuirassé

Chapitre 3 : Marine

Chapitre 4 : Bataille de Tsushima

Chapitre 5 : Yi Sun-sin

Chapitre 6 : Marine impériale japonaise

Chapitre 7 : Bataille de la rivière Yalu (1894)

Chapitre 8 : Navire de guerre

Chapitre 9 : Ligne de bataille

Chapitre 10 : L'âge de la voile

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : La guerre navale

Le combat dans et sur la mer, l'océan ou tout autre espace de bataille, y compris une grande étendue d'eau, comme un lac ou une large rivière, est appelé guerre navale. Il y a plus de 3 000 ans, des guerres se déroulaient sur l'eau.

La marine est la branche des forces armées affectée au combat naval. Bien que ces divisions aient davantage une portée stratégique qu'une division tactique ou opérationnelle, les activités navales peuvent être classées en applications fluviales et littorales (marine en eaux brunes), en applications en haute mer (marine en eaux bleues) et quelque chose entre les deux (marine en eaux vertes). L'objectif offensif stratégique de la guerre navale est de projeter la force à travers l'eau, et son objectif défensif stratégique est de contrecarrer la tentative d'un ennemi de faire de même.

Plus de 3 000 ans d'histoire humaine sont consacrés aux conflits maritimes. Avant la construction d'importants chemins de fer, le transport dépendait fortement des rivières, des canaux et d'autres voies navigables, même à l'intérieur d'immenses masses continentales.

En raison de leur capacité à faciliter le transport de masse des marchandises et des matières premières, qui ont contribué à l'émergence de la révolution industrielle, ces dernières ont joué un rôle essentiel dans la formation du monde moderne dans le nord de l'Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis et le Royaume-Uni. Les matériaux étaient principalement transportés par des navires de mer ou des barges fluviales avant 1750. En conséquence, tout au long de l'histoire, les vallées fluviales ont servi de source de nourriture, de munitions et de fourrage pour les armées en raison de leurs besoins énormes.

La mer est mise en valeur dans la littérature classique comme L'Odyssée et l'histoire préenregistrée comme les légendes homériques (comme Troie). Dans de nombreuses tentatives d'annexion des cités-États grecques, l'Empire perse unifié et puissant n'a pas réussi à vaincre la puissance combinée de la flotte athénienne avec celle des petites cités-États. Le pouvoir en Phénicie, en Égypte, à Carthage et même à Rome reposait en grande partie sur la domination des océans.

La République de Venise a également contrôlé les cités-États d'Italie pendant des siècles, vaincu l'Empire ottoman et dominé le commerce sur la route de la soie et dans toute la Méditerranée. Les Vikings ont mené des raids et des pillages pendant trois siècles, atteignant aussi loin que Constantinople et la Russie centrale (à la fois via les affluents de la mer Noire, la Sicile et le détroit de Gibraltar).

La capacité d'une flotte à s'engager dans des guerres maritimes a été cruciale pour prendre le contrôle de la mer. Pendant la majeure partie de l'histoire navale, l'abordage et l'anti-abordage ont été les deux principaux foyers de conflit naval. Ce n'est que lorsque la technologie de la poudre à canon a progressé de manière significative à la fin du XVIe siècle que l'accent tactique en mer s'est déplacé vers l'artillerie lourde.

Les épaves de nombreuses guerres navales historiques sont une source fiable pour l'archéologie sous-marine. L'un de ces exemples est l'étude de nombreuses épaves de navires dans l'océan Pacifique.

La bataille du Delta a été le premier conflit maritime connu, les anciens Égyptiens ont vaincu les peuples de la mer lors d'une bataille navale vers 1175 av. J.-C.

En utilisant une embuscade navale et des archers tirant à la fois des navires et de la plage, cela a permis de repousser avec succès une importante invasion marine près des côtes du delta oriental du Nil.

Des navires de combat phéniciens à deux niveaux de rames, des soldats combattant sur une sorte de pont ou de pont au-dessus des rameurs, et une sorte de bélier dépassant de la proue sont vus dans les reliefs assyriens du VIIIe siècle av. J.-C. Il semble qu'aucune référence documentée à la stratégie ou à la tactique n'ait persisté.

Dans Antiquités IX, pages 283-287, Flavius Josèphe décrit un conflit naval entre Tyr et le roi assyrien, qui était soutenu par les autres villes phéniciennes. Tyr l'a emporté. Au large de Tyr, il y a eu une bataille. Malgré une flotte beaucoup plus petite, les Tyriens ont pu battre leurs adversaires.

Cependant, il existe des preuves d'une bataille maritime entre Corinthe et sa ville coloniale Corcyre en 664 av. J.-C. Les Grecs d'Homère utilisaient simplement leurs navires comme moyen de transport pour les forces terrestres.

Les opérations navales à grande échelle ont été mentionnées pour la première fois dans les anciens récits des guerres médiques. Ces comptes comprenaient des opérations terre-mer intégrées ainsi que des conflits de flotte sophistiqués avec plusieurs trirèmes de chaque côté. L'idée que tout cela ait été l'œuvre d'un seul intellect ou même d'une seule génération semble improbable ; Il est plus possible que la période de développement et d'expérimentation n'ait tout simplement pas été documentée par l'histoire.

Les Perses ont pris la décision d'attaquer la Grèce continentale après quelques conflits initiaux tout en asservissant les Grecs de la côte ionienne. Thémistocle d'Athènes prédit que les Perses seraient plus nombreux que les Grecs sur terre, mais qu'Athènes pourrait se défendre en construisant une flotte (les célèbres « murs de bois ») et en les finançant avec les revenus des mines d'argent de Laurium.

La flotte a été perdue dans une tempête, mettant fin à la première campagne perse en 492 av. J.-C., mais la seconde, en 490 av. J.-C., a réussi à conquérir des îles de la mer Égée avant de poser le pied sur le continent près de Marathon. Les forces grecques ont repoussé ces attaques.

Sous Xerxès Ier de Perse, l'armée a traversé l'Hellespont lors de la troisième campagne perse en 480 av. J.-C., tandis que la flotte marchait parallèlement à eux au large. La flotte grecque repoussa plusieurs attaques perses près d'Artémisium dans la voie navigable restreinte séparant le continent de l'Eubée, les Perses dépassant une première ligne de navires mais étant ensuite flanqués par la deuxième ligne de navires. Cependant, les Grecs ont été contraints de battre en retraite après avoir perdu aux Thermopyles, et Athènes a évacué ses citoyens vers l'île adjacente de Salamine.

La bataille de Salamine qui a suivi a été l'une des batailles charnières de l'histoire. Thémistocle combattit férocement les Perses tout en les piégeant dans un canal trop petit pour qu'ils puissent utiliser leur supériorité numérique, perdant finalement 200 navires perses contre seulement 40 Grecs. Quelques années après le combat, Eschyle a écrit Les Perses, une pièce sur la défaite qui a été produite dans un concours de théâtre grec. La pièce est la plus ancienne encore existante. En fin de compte, Xerxès possédait toujours une marine plus puissante que celle des Grecs, mais il battit néanmoins en retraite. L'année suivante, après avoir perdu à Platées, il retourna en Asie Mineure et accorda la liberté aux Grecs. Cependant, la flotte perse était désarmée à Mycale lorsque les Athéniens et les Spartiates l'ont prise d'assaut, l'ont brûlée et ont libéré plusieurs villes ioniennes. L'objectif principal de ces conflits, qui utilisaient généralement des trirèmes ou des birèmes comme plate-forme de combat, était d'éperonner le navire adverse à l'aide de la proue renforcée du bateau. L'adversaire manœuvrait pour éviter d'entrer en contact ou, au contraire, précipiterait tous les marines du côté où ils risquaient d'être touchés, inclinant le bateau. Le trou serait alors au-dessus de la ligne de flottaison et n'endommagerait pas sérieusement le navire une fois que le bélier se serait retiré et que les marines se seraient dispersés.

Les Grecs contrôlèrent la mer Égée pendant les cinquante années suivantes, mais pas de manière efficace. Après de nombreux conflits plus petits, la Ligue de Délos d'Athènes et le Péloponnèse spartiate ont éclaté dans la guerre du Péloponnèse (431 av. J.-C.). Athènes comptait sur sa marine pour continuer à s'approvisionner pendant que l'armée spartiate l'assiégeait, se séparant du reste de la Grèce et n'ouvrant que le port du Pirée. Bien que la promiscuité ait probablement contribué à la peste qui a tué de nombreux Athéniens en 429 av. J.-C., cette méthode a été couronnée de succès.

Les galères s'engagèrent dans une série de combats maritimes à Rhium, Naupacte, Pylos, Syracuse, Cynossema, Cyzique et Notium. Cependant, la mort d'Athènes a eu lieu à Aegospotami sur l'Hellespont en 405 av. J.-C. Là, les Athéniens avaient rassemblé leur flotte sur le rivage lorsqu'ils ont été pris en embuscade par la flotte spartiate, qui a débarqué et mis le feu à tous les navires. L'année suivante, Athènes est tombée aux mains de Sparte.

Ensuite, les marines ont eu un impact significatif sur les guerres difficiles menées par les successeurs d'Alexandre le Grand.

Bien que la République romaine n'ait jamais été une grande puissance maritime, elle devait s'améliorer. Les Romains ont perfectionné l'art de saisir et d'aborder les navires ennemis avec des hommes pendant les guerres puniques avec Carthage. L'implication romaine dans la politique de la région méditerranéenne a conduit à une expansion progressive de la marine romaine, qui, à l'époque de la guerre civile romaine et de la bataille d'Actium (31 av. J.-C.), comprenait des centaines de navires, dont beaucoup étaient des quinquérèmes équipés de catapultes et de tours de combat. Rome a pris le contrôle de la majeure partie de la Méditerranée après que l'empereur Auguste ait transformé la République romaine en Empire romain. Sans adversaires maritimes sérieux, la flotte romaine était principalement utilisée pour les patrouilles de transport et de piraterie. La marine ne continua à s'engager dans des combats réels qu'à la périphérie de l'Empire, dans les provinces récemment conquises ou dans des missions défensives contre l'invasion barbare.

Alors que les invasions barbares du IVe siècle et plus tard se sont déroulées principalement sur terre, il existe peu d'exemples importants de guerres maritimes connues. Pendant le règne de l'empereur Gallien à la fin du IIIe siècle, une expédition de raid massive composée de Goths, de