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Ne soyez pas un pigeon de la communication: Manuel d'autodéfense
Ne soyez pas un pigeon de la communication: Manuel d'autodéfense
Ne soyez pas un pigeon de la communication: Manuel d'autodéfense
Livre électronique192 pages2 heures

Ne soyez pas un pigeon de la communication: Manuel d'autodéfense

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À propos de ce livre électronique

Découvrez tous les rouages de l'information médiatique et de la communication politique !

Plus jamais vous ne serez un pigeon de l’information et de la communication politique. Dans un style à la fois provoquant, pédagogique et teinté d’humour, Serge Hercek donne les clés pour devenir de véritables profilers de l’info. Ce livre emmène le lecteur dans les coulisses de l’information et de la communication politique ; un monde souvent inconnu, toujours provoquant et violent. La communication, l’influence, l’endoctrinement et la propagande sont analysés ici au travers d’exemples concrets de notre actualité. Des outils utilisés par les conseillers en communication sont proposés pour permettre de comprendre et de décrypter les stratégies qui sont élaborées pour tromper ou manipuler. La communication émotionnelle est au cœur de ces mécanismes. Vous en apprendrez les principes de sa maîtrise. Après la lecture de ce livre, vous serez redevenus les acteurs de vos choix. Fini d’être les suiveurs de la désinformation et de la manipulation.

Ne vous laissez plus tromper par les fake news et les subtilités des discours politiques ! L'auteur de ce manuel, doté d'une solide expérience, décrypte pour vous les stratégies de communication destinées à vous influencer.

EXTRAIT

Parmi ceux-ci, une publication sur Facebook contenant différentes images présentées comme le témoignage de violences policières contre les « gilets jaunes ». À l’analyse, une part importante des photos avaient été prises lors de manifestations en Espagne. Selon Avaaz, celle-ci a été partagée 136.818 fois et a ainsi dépassé les 3,5 millions de vues sur Facebook.
Autre exemple connu, celui d’une vidéo d’Emmanuel Macron en train de danser sur de la musique orientale diffusée le 17 novembre, avec la légende «et pendant que la France va mal». Mais voilà, cette vidéo datait de plus d’un mois et avait été filmée lors du sommet de la Francophonie en Arménie. Elle est actuellement toujours en ligne et comptabilise plus de 5,7 millions de vues.
De très nombreuses autres fake news existent et sont relayées en flux continu sur les réseaux sociaux.
Parler de désinformation ne suffit pas. Évoquer une quelconque théorie de complot qui voudrait faire croire que ces fake news sont publiées pour nuire au mouvement des gilets jaunes est grotesque.
À mon sens, elles sont les preuves tangibles de la volonté de nuire de ce mouvement qui est complètement débordé et incontrôlé.
Les gilets jaunes veulent justifier les débordements de leurs actions, ceci par n’importe quels moyens. Les fake news sont un phénomène d’opportunité qu’ils exploitent sans retenue.
Leur stratégie est simple, voire simpliste. Ils utilisent la technique bien connue de la victimisation. « Nous sommes les défenseurs représentatifs du peuple opprimé par une répression violente d’un pouvoir qui ne veut pas nous entendre et ne nous comprend pas. ». Voilà le message qu’ils tentent de faire passer.
Elle est indigne d’un mouvement qui se dit venir du peuple et être garant d’une nouvelle forme de démocratie. Il s’agit ni plus ni moins de manipulation et de propagande. C’est extrêmement grave.
Notre garde-fou démocratique nous préserve d’un endoctrinement massif fomenté par ce mouvement par les gilets jaunes. Mais ne nous leurrons pas. Ils représentent malgré tout un danger pour notre équilibre démocratique déjà très affaibli.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Serge Hercek est spécialiste en stratégies de communication. Il est également coach. Après une carrière de 10 ans dans le top management de grands groupes, il intervient à présent auprès d’institutions publiques, de particuliers et d’enseignants pour la gestion de communication en classe. Il est également chroniqueur en radio et télévision sur ces thèmes.
LangueFrançais
Date de sortie23 août 2019
ISBN9782390093572
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    Aperçu du livre

    Ne soyez pas un pigeon de la communication - Serge Hercek

    Gabin)

    Préambule

    J’ai eu l’idée de ce livre depuis longtemps. Au fur et à mesure de mes réflexions, je souhaite vous proposer de m’accompagner dans les coulisses de la stratégie de communication qui nous amène toutes et tous à être abreuvés de façon permanente d’un volume considérable d’informations. Informations que trop souvent nous prenons au premier degré sans trop connaître les mécanismes qui les construisent et qui les portent.

    Mon métier est celui de conseiller en communication. J’aurai l’occasion de vous en dire plus sur les mythes et réalités de ce métier qui est aujourd’hui à la mode.

    Ce que je souhaite partager avec vous, c’est cette expérience de 30 ans que j’ai acquise au fil des missions que j’ai accomplies et des situations que j’ai observées. Je pense, avec l’humilité qu’il se doit, avoir observé et analysé suffisamment cette mécanique de communication et ses évolutions au fil du temps pour pouvoir vous aider à mieux comprendre, être capable de décrypter et enfin à vous forger votre propre opinion face aux phénomènes sociétaux qui vous touchent, dans l’analyse de la communication politique et médiatique. Ceci pour vous mettre en capacité d’exercer votre libre arbitre.

    Je suis un adepte absolu de la communication positive. Alors j’entends déjà certains d’entre vous s’étonner que le titre de ce livre contienne une formulation négative. Je vous le concède, mais il s’agit là déjà d’une tactique de communication. Celle de la rupture par rapport à ce que nous étions en tant que citoyen plongé au cœur d’un système démocratique solide et rassurant d’une part et notre confrontation au chaos qui s’installe dans nos sociétés et qui représente clairement un risque majeur pour nos démocraties d’autre part.

    Partageant ma vie privée et professionnelle entre la France et la Belgique, je souhaite vous donner quelques clés pour que vous soyez capables d’interpréter davantage les informations que les acteurs politiques soutenus par les médias classiques ainsi que les réseaux sociaux nous imposent à chaque instant. C’est pourquoi mon éditeur et moi avons souhaité compléter le titre de ce livre en précisant sa caractéristique de manuel d’autodéfense. Un support pédagogique pour vous aider à mieux comprendre.

    J’ai volontairement choisi de m’appuyer sur l’analyse des comportements de certaines personnalités dont la notoriété médiatique et le pouvoir d’influence sont réels. J’ai voulu aussi utiliser un certain nombre de sujets qui font clairement partie de notre actualité.

    J’ai longtemps cherché la manière dont je voudrais parler à la fois des exemples belges et français. Il est vrai que nos cultures sont évidemment très proches mais pour autant différentes. Il est cependant clair que les préoccupations des Français et des Belges par rapport aux grands débats sociétaux comme ceux de la santé, de l’enseignement, de la sécurité, de l’immigration, de la mobilité, de l’emploi… sont très souvent identiques. Comment dès lors concilier le béret et la baguette avec la bière et la frite ? Caricature facile certes mais vous découvrirez que j’aime l’humour même s’il est parfois décalé. J’estime qu’il permet de parler de choses graves avec dérision sans pour autant en dénaturer le contenu.

    Le mouvement des « gilets jaunes » pourrait être le point de départ naturel pour réunir et confronter une grande partie des réflexions que j’ai envie de partager avec vous au fil des chapitres de ce livre.

    Mais il n’est pas le seul. Les mécanismes politiques, la montée des extrêmes, la perte de confiance dans les institutions, la détresse de notre jeunesse, les peurs et les questionnements des enseignants en sont autant d’autres. Et cette liste est loin d’être exhaustive.

    Je voudrais enfin préciser que les analyses et interprétations que vous lirez sont complètement les miennes. J’ai écrit librement cet ouvrage. Je suis un adversaire absolu du dogmatisme. Ceux qui se prétendent les détenteurs d’une vérité absolue et qui plus est veulent l’imposer aux autres sont pour moi des êtres toxiques. Faut-il les éviter ou au contraire, avoir le courage de les affronter ? Je vous livrerai plus tard ma manière de voir les choses.

    Ma seule ambition est de vous emmener avec moi au cœur de la communication politique, sociétale et médiatique afin que vous cessiez d’en être les pigeons tout comme je peux l’être parfois encore. Chacune et chacun d’entre vous sera séduit ou pas par mes positions et mes analyses. L’important à mes yeux est qu’au terme de la lecture de ce livre vous soyez capables de vous forger votre propre opinion et que vous puissiez identifier les différences qui existent entre l’influence, la manipulation, l’endoctrinement et la propagande qui sont les composantes naturelles de la communication. Et si vous entendez aussi souvent que moi que la communication est partout et indispensable, j’estime qu’il temps que vous en soyez des acteurs conscients et observateurs pertinents plutôt que des consommateurs passifs.

    Lorsque vous lirez ces lignes, l’actualité aura nécessairement évolué. Tant mieux. Cela vous donnera du contenu qui vous permettra de mettre en pratique ce que vous aurez retenu de votre propre lecture.

    Il est temps maintenant de commencer ce voyage au cœur de ces débats et de le parcourir ensemble.

    Chapitre 1 :

    La règle des 10 % et des 90 %

    De plus en plus, on entend parler des conseillers en communication. Sont-ils un effet de mode ? Quel est leur vrai pouvoir ? Quelles sont les limites de leur intervention ? Ce sont autant de questions que vous êtes en droit de vous poser.

    Henri Guéno, qui était le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012 et l’auteur des principaux discours du Président durant le quinquennat, a un jour livré sa définition du conseiller en communication. Celle-ci me paraît coller assez étroitement à la réalité de ce métier.

    En effet, pour lui, le conseiller doit avant tout être un stratège qui comprend l’environnement dans lequel la personne ou l’organisation qui l’accompagne évolue. Il doit contribuer à la vision et est un influenceur en matière de stratégie et de tactique.

    Pour cela, il est aussi essentiel qu’il dispose d’un réseau ou d’un carnet d’adresses qu’il peut utiliser avec intelligence lorsqu’il y a un intérêt. Il doit enfin maîtriser les règles de communication afin de traduire les objectifs en tactiques et actions de communication pertinentes et efficaces.

    Depuis longtemps, les conseillers font partie de l’entourage de personnalités et mouvements politiques importants. Pour autant, ces conseillers ont d’abord été des conseillers politiques ou spécialisés dans les matières prioritaires. En quelque sorte, des experts techniques s’intéressant bien davantage au contenu qu’à la manière de le communiquer. La maîtrise de la communication étant laissée à la discrétion de la personnalité politique voire à des agences de communication auxquelles l’aspect purement stratégique échappe trop souvent encore.

    Certains leaders politiques sont naturellement doués et charismatiques pour convaincre leurs audiences. Beaucoup d’exemples existent. Il y en a un qui me touche particulièrement. Il s’agit de Winston Churchill. Son charisme a probablement été un des éléments clés de la victoire britannique durant la bataille d’Angleterre et dans le rôle déterminant que l’Angleterre a pu jouer au niveau international durant cette période de guerre.

    Ceci jusqu’à la conférence de Yalta. Churchill a agi pour défendre sans réserve sa patrie, la liberté, la démocratie et la fierté de tout un peuple. Il faut souligner son habileté à utiliser la communication d’influence et d’une certaine manière la manipulatoire. Tout cela en respectant un cadre éthique sans faille.

    Au risque de choquer, Adolf Hitler était détenteur de cette même caractéristique communicationnelle. J’insiste si besoin sur le fait que je ne partage aucune des idées de ce dictateur détestable. Il s’agit seulement d’analyser sa capacité à communiquer. Il a eu dès les années 1935- 1936 le réflexe de profiter d’une situation de chaos et du désespoir grandissant du peuple allemand pour l’endoctriner aux valeurs inqualifiables du nazisme. En termes de communication, il ne s’agit ici ni d’influence ni de manipulation mais bien in fine de propagande.

    Ces deux exemples montrent combien, avec des contenus totalement opposés, on peut malgré tout séduire et convaincre toute une population.

    Des études scientifiques menées entre autres aux États-Unis ont démontré que dans l’acte communicationnel, le contenu pèse au maximum pour 10 % en termes d’efficacité. Les 90 % restants correspondant à la manière dont ce contenu est communiqué.

    Ceci vous permettra de comprendre pourquoi certains hommes politiques qui lors de campagnes électorales proposent un programme créatif, ambitieux mais aussi réaliste peuvent ne pas recueillir les votes des électeurs s’ils sont incapables de maîtriser ces fameux 90 % d’efficacité communicationnelle. L’exemple contraire existant bien évidemment. C’est celui d’un parti politique ou de ses représentants majeurs qui malgré la faiblesse de leur programme sont élus grâce à la stratégie de communication et le charisme dont ils font preuve.

    Si le conseiller en communication est impliqué dans le contenu pour participer et influencer la stratégie, son action principale va être concentrée sur la mise en place des outils et de la tactique liée à la communication au sens large vers les publics cibles qui doivent être touchés et séduits. Cela afin qu’ils adhèrent sans réserve aux contenus qui leur sont proposés. Le rôle du conseiller en communication s’étendant également à la mise en œuvre et à l’accompagnement de l’ensemble des actions de communication nécessaires pour atteindre ces objectifs.

    En ce qui me concerne, il me paraît important d’ajouter deux caractéristiques à ce métier.

    La première d’entre elles est de veiller à ne jamais être calife à la place du calife. Pour être clair, mon rôle de conseiller en communication est, comme vous l’avez compris, celui d’un stratège doublé d’un communicant. Mais je ne décide jamais à la place de mon client.

    La seconde est celle de la loyauté que je m’impose par rapport à la relation que j’ai avec mon client. Si celui-ci n’adopte pas la stratégie ou les conseils que je lui prodigue, je l’accompagnerais avec le même professionnalisme et la même détermination dans la décision qu’il aura prise. La seule limite étant que cette décision corresponde aux valeurs fondamentales et inébranlables qui sont les miennes. Je pense entre autres à l’honnêteté, au respect de la parole donnée, à l’engagement à tenir ses promesses et au respect de l’humain. Ceci est pour moi non négociable.

    Je voudrais également ajouter deux autres réflexions.

    La première concerne le pouvoir du conseil en communication. Je pense que celui-ci est très souvent exagéré. Probablement que certaines et certains d’entre vous pensent que nous sommes les vrais patrons qui font la pluie et le beau temps en ce qui concerne le positionnement des personnages que nous accompagnons. C’est faux et cela fait partie de cette croyance collective qui parfois intrigue ou fait peur.

    Ceci m’amène naturellement à la seconde réflexion. Régulièrement, on imagine que le conseil en communication va pouvoir, par un coup de baguette magique, proposer dans la minute la stratégie et la tactique qui conviennent. Tout cela permettant d’obtenir des résultats immédiats. En quelque sorte, d’aucuns nous prennent pour des gourous voire des druides capables de composer une potion magique aux pouvoirs miraculeux. J’adore la bande dessinée et j’ai lu tous les albums d’Astérix. Pour autant, je dois bien reconnaître que je ne suis pas le Panoramix que certains espèrent. Disons que j’aurais davantage d’affinités avec Obélix.

    C’est vrai qu’aujourd’hui le conseiller en communication fait partie du paysage médiatique. Comme beaucoup d’entre nous, vous êtes régulièrement les téléspectateurs de chaînes de télévision d’information continue. Vous noterez que le conseiller en communication fait très souvent partie du panel qui compose le plateau des journaux d’information et des débats qui visent à analyser et décrypter l’actualité. Il est quasiment devenu un incontournable.

    À en côtoyer certains et à en observer beaucoup d’autres, je regrette parfois que cette profession ne soit pas davantage encadrée. En tout cas, nous ne sommes pas une espèce en voie de disparition. À en écouter certains, je constate avec étonnement que le mot « conseiller » peut s’écrire en deux parties. Les trois premières lettres étant dans le dictionnaire, je ne fais donc aucune trahison à notre bonne langue française et son orthographe. J’espère simplement ne pas faire partie de cette catégorie. Il est probable que par ce mot pas nécessairement perçu comme de l’humour, je vienne à l’instant de me faire quelques « amis » dans la profession.

    Pénétrons maintenant ensemble dans les coulisses de ce métier. Tout en précisant que la chronologie des chapitres ne vous est pas imposée. Ce livre est à vous et vous pouvez choisir votre propre parcours pour le lire.

    Chapitre 2 :

    Les gilets jaunes :

    révolution populaire ou

    déni de démocratie ?

    Au commencement

    Le mouvement des gilets jaunes apparu en France en novembre 2018 est à bien des égards particulièrement intéressant.

    En effet, il représente pour la première fois depuis des décennies l’expression d’une vraie rupture entre le pouvoir d’une part et le peuple d’autre part. Le prétexte initial de ce mouvement fut d’abord l’augmentation du prix du carburant décidé par le gouvernement dirigé par Édouard Philippe.

    Très vite la mobilisation s’est étendue et les revendications des gilets jaunes ont touché un spectre bien plus étendu de préoccupations. Parmi ces thèmes, on peut entre autres citer les retraites, l’augmentation du SMIC ou du salaire de base, les soins de santé, l’éducation et bien d’autres encore.

    Mais il est aussi un mouvement totalement désorganisé. Il existe presque autant de mouvements que de gilets jaunes. Chacun y allant de sa propre revendication. Difficile dès lors de fédérer ce qui est épars. C’est très certainement la raison pour laquelle ce mouvement s’épuise peu à peu.

    Enfin, il s’éloigne significativement de ses légitimes revendications originelles. On voit très clairement apparaître dans ce mouvement des actes de violences extrêmes voire de guérilla urbaine. Plus préoccupante encore est cette montée du racisme et de la xénophobie dans leurs rangs. Allant jusqu’à faire montre d’un antisémitisme sans limite au travers d’actes et d’insultes abjectes.

    Demandez à Alain Finkielkraut ce qu’il en pense. Agressé le 16 février par des gilets jaunes aux paroles haineuses dont voici un extrait : « Nous sommes le peuple », « la France, elle est à nous », « tu es un haineux, tu

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