Le Journal du dimanche

« La sexualité est une marchandise »

La directrice d’études à l’EHESS, considérée comme l’une des plus importantes intellectuelles de sa génération, étudie dans La Fin de l’amour (Seuil) la manière dont les relations amoureuses se terminent. Un essai majeur sur la sexualité et les sentiments et la manière dont on tente d’articuler, dans nos vies, attachement et indépendance.

Dans quel courant sociologique vous inscrivez-vous ?

La sociologie que je pratique s’attache à étudier l’influence de l’économie et de la culture sur la vie intérieure et en particulier les émotions. Le fil conducteur de mon travail est de mettre de la sociologie là où l’on met habituellement de la psychologie. Je veux montrer comment notre vie intérieure n’est pas seulement du ressort de la psychologie individuelle mais qu’elle est influencée en grande partie par des institutions comme l’économie capitaliste.

Votre livre s’intitule La Fin de l’amour. Qu’est-ce que le désamour ?

On s’est beaucoup intéressé à l’amour et au fait de tomber amoureux. Mais je crois que les raisons pour lesquelles on arrête d’aimer en disent long sur la subjectivité moderne.

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