Nicolas Marquis: « Notre intériorité n’a jamais été autant valorisée »
Année après année, le développement personnel confirme son succès. Les formations d’entreprises se multiplient, une galaxie de livres, de vidéos ou d’articles inondent les librairies et les réseaux sociaux. Des expressions caractéristiques, comme « se challenger » ou « capitaliser sur ses performances », sont même entrées dans le langage courant. S’inspirant de sagesses anciennes (de l’esthétisme grec au bouddhisme) agrémentées d’arguments scientifiques modernes, ce courant de pensée promet à ses adeptes de libérer leur potentiel cognitif, d’améliorer leur productivité, leurs performances ou encore leurs relations sociales. Certains crient pourtant à l’arnaque après avoir investi des centaines, voire des milliers d’euros sans obtenir les bénéfices promis. D’autres estiment que le développement personnel favorise les fantasmes de toute-puissance et entretient narcissisme et individualisme. Nicolas Marquis déchiffre la popularité, les techniques et les contradictions de ce mouvement.
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