Représentez-vous la scène : à la suite d’une longue journée de travail, vous avez à peine eu le temps de souffler et tentez de dîner calmement en famille. Soudain votre bambin jette sa cuillère au sol pour la énième fois en vous regardant droit dans les yeux, tandis que l’aîné pique sa crise parce qu’il veut regarder la télé en mangeant. Comment réagiriez-vous ? En prenant le temps de leur expliquer calmement pourquoi leur comportement est inapproprié ? Ou alors en criant et en les punissant ? Tel est l’éternel dilemme des parents. Et difficile de trancher quand même les spécialistes de l’éducation se divisent en deux camps, s’affrontant à coups de tribunes dans les journaux.
D’un côté, les adeptes de l’éducation dite “positive”, un mouvement issu de la psychologie positive née à la fin des années 1990 et qui envahit librairies et réseaux sociaux depuis une dizaine d’années. , décrit Rebecca Shankland, professeure de psychologie à l’université Lumière Lyon 2 et responsable de l’Observatoire de la parentalité et du soutien à la parentalité (OPSP). Concrètement, cela consiste à , résume George Holden, professeur de psychologie à la Southern Methodist University