Insurrection: Tactiques et stratégies dans la guerre moderne

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'insurrection

Une insurrection est une rébellion violente et armée menée par de petites bandes légèrement armées qui pratiquent la guérilla contre une autorité plus large. La principale caractéristique de l’insurrection est sa nature asymétrique : de petites forces irrégulières font face à un adversaire étatique important, bien équipé et régulier. En raison de cette asymétrie, les insurgés évitent les combats directs à grande échelle, préférant se fondre dans la population civile où ils étendent progressivement leur contrôle territorial et leurs forces militaires. L'insurrection repose souvent sur le contrôle et la collaboration avec les populations locales.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Insurrection

Chapitre 2 : Guérilla

Chapitre 3 : Guerre asymétrique

Chapitre 4 : Paramilitaire

Chapitre 5 : Conflit de faible intensité

Chapitre 6 : Guerre non conventionnelle

Chapitre 7 : Action policière

Chapitre 8 : Guerre de quatrième génération

Chapitre 9 : Contre-insurrection

Chapitre 10 : Guerre civile irakienne (2006 ? 2008)

(II) Répondre aux principales questions du public sur l'insurrection.

À qui s'adresse ce livre

Les professionnels, les étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'insurrection.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 26 mai 2024

Aperçu du livre

Insurrection

Insurrection - Tactiques et stratégies dans la guerre moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Insurrection

Insurrection - Tactiques et stratégies dans la guerre moderne

Fouad Sabry

Copyright

Insurrection © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Insurrection

Chapitre 2 : Guérilla

Chapitre 3 : Guerre asymétrique

Chapitre 4 : Paramilitaire

Chapitre 5 : Conflit de faible intensité

Chapitre 6 : Guerre non conventionnelle

Chapitre 7 : Action policière

Chapitre 8 : La guerre de quatrième génération

Chapitre 9 : Contre-insurrection

Chapitre 10 : Guerre civile irakienne (2006 2008)

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Insurrection

Une insurrection est un soulèvement armé brutal mené par de minuscules groupes faiblement armés qui opèrent principalement dans les zones rurales et s'engagent dans une guérilla contre une autorité plus puissante.

La guerre anti-insurrectionnelle et d'autres mesures politiques, économiques et sociales de toutes sortes peuvent être utilisées pour mettre fin à une insurrection. contre diverses factions insurrectionnelles. D'autres soulèvements historiques ont été multipolaires plutôt qu'un simple modèle composé de deux camps, comme la guerre civile russe. Il y avait deux factions principales dans la guerre civile angolaise : le MPLA et l'UNITA. Une autre campagne séparatiste pour l'indépendance de la région de Cabinda existait au même moment, menée par le FLEC. Dans les situations où il n'y a pas d'autorité reconnue, comme la guerre civile somalienne, en particulier la période de 1998 à 2006, lorsqu'elle s'est transformée en minuscules nations essentiellement autonomes engagées dans des coalitions changeantes les unes avec les autres, la multipolarité élargit le concept d'insurrection.

L'ONG Centre sur les groupes armés, basée à Genève, s'est engagée à comprendre et à interagir plus efficacement avec les groupes armés.

L'insurrection est décrite comme « une technologie de conflit militaire caractérisée par de minuscules bandes faiblement armées pratiquant la guérilla à partir de zones de base rurales » par James Fearon et David Laitin.

James D. Fearon affirme qu'il existe une explication rationaliste à la raison pour laquelle les dirigeants choisissent de prendre des risques dans des batailles plutôt que de négocier pacifiquement. En outre, Walter soutient qu'une guerre civile entre le gouvernement et les insurgés pourrait aboutir à la mise en place d'un nouveau gouvernement responsable devant un plus large éventail de citoyens et qui doit faire des concessions politiques. Selon Walter, l'existence d'institutions puissantes peut aider à prévenir la récurrence des guerres civiles, mais les gouvernements autocratiques sont moins enclins à permettre la création d'institutions puissantes en raison des restrictions qui y sont associées sur les privilèges officiels et la corruption.

Elisabeth Jean Wood soutient dans son livre, Insurgent Collective Action and Civil War in Salvador, que ceux qui s'engagent dans un activisme à haut risque sont parfaitement conscients des avantages et des inconvénients de se battre dans les guerres civiles.

Les stratégies et les procédures utilisées par les différentes insurrections varient. Robert R. Tomes a décrit quatre éléments qui « englobent généralement une insurrection » dans une étude de 2004 :

Réseaux cellulaires qui protègent la confidentialité

Le terrorisme a engendré des troubles publics et conduit les gens à se tourner vers les insurgés pour se mettre en sécurité dans le passé.

diverses stratégies pour gagner la faveur du public, souvent en affaiblissant le nouveau gouvernement

Attaques contre le gouvernement

Une définition comme celle de Tomes est une illustration qui exclut certaines insurrections. Par exemple, il n'y avait pas de système de cellules en place pendant la Révolution française, et peu ou pas d'efforts ont été faits pour intimider les civils pendant la Révolution américaine. Lors des deux coups d'État pakistanais qui se sont succédé en 1977 et 1999, les premières activités étaient dirigées vers les affaires intérieures du gouvernement plutôt que vers l'obtention d'un large soutien. Bien que le concept de Tomes soit approprié pour la phase I de Mao, il ne traite pas de manière adéquate des guerres civiles plus étendues. Bien que Mao pense que le terrorisme est généralement répandu dans les premiers stades de l'insurrection révolutionnaire, ce n'est pas toujours le cas.

En référence à la définition de la contre-insurrection de Trinquier, Tomes fournit une définition indirecte de l'insurrection : « un système imbriqué d'actions – politiques, économiques, psychologiques et militaires – qui visent à renverser l'autorité établie dans un pays et à la remplacer par un autre régime. » soutient que l'insurrection moderne ne correspond pas exactement aux notions antérieures d'insurrection parce que les incidents récents sont beaucoup plus susceptibles d'être internationaux ou transnationaux dans le pays. nature. De nombreuses insurrections peuvent faire partie de conflits plus complexes qui impliquent des « forces tierces » (groupes armés qui ont un impact sur le résultat, comme les milices), des « quatrièmes forces » (groupes non armés qui ont un impact sur le résultat, comme les médias internationaux) et d'autres parties qui peuvent ne pas être les principaux insurgés ou le gouvernement légitime. Les organisations transnationales sont plus fréquemment parrainées tandis que le parrainage gouvernemental ouvert devient moins courant. « L'insurrection se niche dans des conflits complexes liés à la fragilité ou à l'effondrement de l'État... (Voir ci-dessous pour une discussion sur les États défaillants.) Selon Metz, les insurrections modernes ont une implication beaucoup plus complexe et fluide que les guerres traditionnelles, dans lesquelles des belligérants distincts se battent pour un triomphe stratégique définitif.

Le terrorisme est une composante commune des insurrections. Bien qu'il n'y ait pas de définition convenue du terrorisme en droit international, il existe des définitions de travail qui sont soutenues par l'ONU, y compris une qui a été créée pour le Groupe de travail sur les politiques sur l'ONU et le terrorisme par Alex P. Schmid. Dans son rapport de 2002 au Secrétaire général, le Groupe de travail a fait les déclarations suivantes :

Il serait utile d'esquisser certains aspects fondamentaux du phénomène sans essayer de donner une définition détaillée du terrorisme. La plupart du temps, le terrorisme est un acte politique. Elle est généralement pratiquée pour des raisons politiques ou idéologiques (laïques ou religieuses) et vise à causer des dommages dramatiques et mortels aux civils ainsi qu'à instiller la terreur. Bien que le terrorisme soit un acte criminel, il va au-delà du simple crime. Comprendre la nature politique du terrorisme ainsi que son crime fondamental et sa psychologie est crucial pour lutter contre le problème. Les deux côtés de ce problème doivent être abordés par l'ONU.

Le débat sur les définitions de l'insurrection et du terrorisme en est un autre. Une cellule terroriste pure peut poursuivre des objectifs politiques, voire révolutionnaires, mais sa brutalité remplace plutôt qu'elle ne complète un programme politique, selon l'essai gagnant de Michael F. Morris au 24e concours annuel d'essais stratégiques du président des chefs d'état-major interarmées des États-Unis. Morris a fait valoir que l'utilisation du terrorisme, ou son absence, ne caractérisait pas l'insurrection : « Cependant, les caractéristiques organisationnelles ont historiquement offert une autre façon de distinguer les deux. En règle générale, les forces combattantes utilisées par les insurgés sont des ordres de grandeur plus puissants que ceux utilisés par les groupes terroristes. Les insurrections peuvent offrir des