Propagande de l'acte: Guerre révolutionnaire et pouvoir d'action

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la propagande de l'acte

La propagande de l'acte est une action politique directe spécifique destinée à être exemplaire pour les autres et à servir de catalyseur à la révolution.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Propagande de l'acte

Chapitre 2 : Anarchisme et violence

Chapitre 3 : Alexander Berkman

Chapitre 4 : Histoire de l'anarchisme

Chapitre 5 : Première peur rouge

Chapitre 6 : Johann Most

Chapitre 7 : Luigi Galleani

Chapitre 8 : L'anarchisme aux États-Unis

Chapitre 9 : Attentat à la bombe lors de la journée de préparation

Chapitre 10 : Histoire du terrorisme

(II) Répondre aux principales questions du public sur la propagande de cet acte.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de propagande de l'acte.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 27 mai 2024

Aperçu du livre

Propagande de l'acte

La guerre révolutionnaire et le pouvoir de l'action

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Propagande de l'acte

La guerre révolutionnaire et le pouvoir de l'action

Fouad Sabry

Copyright

Propagande de l'Acte © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Propagande de l'acte

Chapitre 2 : Anarchisme et violence

Chapitre 3 : Alexandre Berkman

Chapitre 4 : Histoire de l'anarchisme

Chapitre 5 : Première peur rouge

Chapitre 6 : Johann Most

Chapitre 7 : Luigi Galleani

Chapitre 8 : L'anarchisme aux États-Unis

Chapitre 9 : Bombardement du jour de préparation

Chapitre 10 : Histoire du terrorisme

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Propagande de l'acte

Le terme « propagande par le fait » fait référence à une action politique directe spécifique destinée à inspirer les autres et à déclencher une révolution.

Bien qu'il ait également eu des applications non violentes, il est principalement lié aux actes violents commis par les partisans de l'anarchisme insurrectionnel à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, tels que les attentats à la bombe et les assassinats dirigés contre la classe dirigeante.

Le révolutionnaire italien Carlo Pisacane (1818-1857) a affirmé dans son « Testament politique » (1857) que « les idées naissent des actes et non l'inverse », ce qui fait de lui l'une des premières personnes à conceptualiser la propagande par l'acte. Comme le remarque François d'Assise, « Que les manifestent leur amour par les actes qu'ils accomplissent les uns pour les autres, selon ce que dit l'apôtre : « N'aimons pas en paroles ou en paroles, mais en action et en vérité », l'idée a une histoire profonde.

Parce que « nous prêchons non seulement l'action en soi, mais aussi l'action en tant que propagande », certains anarchistes, comme Johann Most, ont encouragé la diffusion d'actes violents de représailles contre les contre-révolutionnaires.

Beverly Gage, professeur d'histoire américaine à l'Université de Yale, explique l'importance de l'idée pour les étrangers et les anarchistes :

Lorsque les discussions sur les bombardements et les assassinats ont soudainement éclaté dans les groupes révolutionnaires à la fin des années 1870, elles sont apparues aux étrangers comme rien de plus qu'un appel à l'effusion de sang. Au contraire, le concept de propagande par l'acte, ou l'attentat, avait une logique très claire pour la plupart des anarchistes et d'autres. L'idée que la société capitaliste était un lieu de violence continuelle – où chaque règle, chaque église et chaque chèque de paie étaient fondés sur la force – était l'un des principes fondamentaux de l'anarchisme. Dans un tel monde, ne rien faire et regarder impuissants des millions de personnes souffrir constitue un acte de violence en soi. Non pas si la violence en elle-même pouvait être justifiée, mais plutôt comment la violence pouvait être utilisée de la manière la plus efficace possible pour détruire, selon les mots de Most, la « bête de la propriété » qui « rend les gens misérables, et gagne en brutalité et en voracité avec le progrès de notre soi-disant civilisation ».

Après 1880, à l'intérieur et à l'extérieur du mouvement anarchiste, l'expression « propagande de l'acte » a commencé à être utilisée pour décrire des bombes, des tyrannicides et des régicides spécifiques.

En 1881, le Congrès anarchiste de Londres a officiellement accepté la « propagande par l'acte » comme tactique.

En 1886, l'anarchiste français Clément Duval a réalisé une forme de propagande de l'acte, volant 15 000 francs dans la maison d'une mondaine parisienne, avant d'y mettre le feu involontairement.

deux semaines plus tard, attrapé : « Vive l'anarchie ! » s'écria-t-il en étant traîné hors du tribunal et condamné à mort.

Plus tard, la punition de Duval a été changée en travaux forcés sur l'île du Diable, en Guyane française.

Dans le journal anarchiste Révolte, Duval a dit que « seule l'exploitation humaine des êtres humains entraîne le vol.

le déni de votre existence par la société, vous devez l'accepter.

J'ai été détenu par la police conformément à la loi, au nom de la liberté, je l'ai frappé.

à partir de 1887, quelques anarchistes importants avaient commencé à se dissocier d'actes de violence spécifiques.

Pierre Kropotkine écrivait ainsi cette année-là dans Le Révolté qu'« une structure basée sur des siècles d'histoire ne peut être détruite avec quelques kilos de dynamite ».

Lorsqu'il a déclaré cela, l'historien anarchiste Max Nettlau a proposé une définition plus sophistiquée de la propagande : Puisque chaque personne est susceptible d'être réceptive à un style particulier d'argumentation, la propagande ne peut pas être suffisamment variée pour atteindre tout le monde. Tous les aspects de la vie, y compris sociaux et politiques, domestiques et artistiques, éducatifs et récréatifs, devraient en être imprégnés. La propagande doit se faire par les paroles et les actes, la presse et la tribune, l'atelier et la sphère domestique, les actes de rébellion, et en donnant l'exemple par nos propres vies d'hommes libres. Ceux qui sont d'accord les uns avec les autres peuvent travailler ensemble ; sinon, ils devraient choisir de travailler de manière indépendante plutôt que d'essayer de convaincre l'autre de la supériorité de leur propre approche.

Gustav Landauer, un anarchiste allemand, Errico Malatesta, et Luigi Galleani, anarchistes italiens, ont été parmi les derniers écrivains anarchistes qui ont favorisé la « propagande de l'acte ». Gustav Landauer a défini la « propagande de l'acte » comme le développement de structures sociales et de communautés libertariennes qui serviraient de modèles à d'autres cherchant à remodeler la société. La « propagande par l'acte » a été définie par Errico Malatesta comme de violents soulèvements communautaires destinés à déclencher la révolution imminente. Malatesta a écrit que même s'il croyait finalement que la violence était nécessaire, il était de la responsabilité d'un anarchiste de mettre en garde contre ses risques :

La violence, qui est définie comme l'utilisation de la force physique contre une autre personne et qui est le type de conflit le plus odieux entre les hommes, est évidemment corruptrice. Il a tendance à étouffer les meilleures émotions humaines et à favoriser tous les traits antisociaux, tels que l'agressivité, la haine, les représailles, un esprit de domination et de tyrannie, le mépris pour les faibles et la servilité envers les puissants.

Et lorsque la violence est employée pour atteindre un objectif bénéfique, cette propension négative apparaît également. Les anarchistes qui luttent contre toutes les formes d'oppression et luttent pour la liberté complète de chaque personne – et qui, par conséquent, devraient instinctivement frémir à tout acte de violence qui cesse d'être de simples actes de résistance à l'oppression et commencent à opprimer – sont également susceptibles de tomber dans le gouffre de la force brutale.

Beaucoup d'anarchistes ont oublié leur objectif et se sont engagés dans une voie qui est la plus grande opposition à toutes les croyances et idéaux anarchistes en raison de l'excitation générée par certaines explosions