Pourquoi il faut boycotter la « cancel culture »
’est un inquiétant climat d’excommunication. En juillet, 150 éminents intellectuels, parmi lesquels le libertaire Noam Chomsky ou le conservateur Francis Fukuyama, ont alerté dans contre une « atmosphère étouffante »: « L’échange libre des, James Bennet, les cas d’« annulation » pour avis ou comportements jugés déplacés se multiplient. Le but n’est plus de débattre à l’aide d’arguments, mais d’annihiler son adversaire. Le terme de (« culture de l’annulation ») s’est imposé pour qualifier ces recours intempestifs au boycott. Dans les esprits, la cancel culture est associée à la « nouvelle gauche », celle des mouvements #MeToo ou Black Lives Matter. Mais, comme le rappelle David Doucet dans (Albin Michel), aucun camp idéologique n’a le monopole des appels au lynchage. Dans une époque droguée à l’indignation, un seul tweet peut valoir une « mort sociale ».
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