Le réalisme dans les relations internationales: Calculs stratégiques dans la dynamique du pouvoir mondial

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que le réalisme dans les relations internationales

Le réalisme, une école de pensée dans la théorie des relations internationales, est un cadre théorique qui considère la politique mondiale comme une compétition durable entre des intérêts personnels. les États rivalisent pour le pouvoir et le positionnement au sein d’un système mondial anarchique dépourvu d’autorité centralisée. Il se concentre sur les États en tant qu'acteurs principaux rationnels naviguant dans un système façonné par la politique de puissance, l'intérêt national et la recherche de la sécurité et de l'auto-préservation.

Comment vous en bénéficierez

(I) Aperçus et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Réalisme (relations internationales)

Chapitre 2 : Néoréalisme (relations internationales)

Chapitre 3 : Realpolitik

Chapitre 4 : Relations internationales

Chapitre 5 : Théorie des relations internationales

Chapitre 6 : Intérêt national

Chapitre 7 : Kenneth Waltz

Chapitre 8 : Dilemme de sécurité

Chapitre 9 : Théorie du régime

Chapitre 10 : Sécurité internationale

( II) Répondre aux principales questions du public sur le réalisme dans les relations internationales.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs, et ceux qui veulent aller au-delà des connaissances ou informations de base pour tout type de réalisme dans les relations internationales.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 3 juin 2024

Aperçu du livre

Réalisme dans les relations internationales

Calculs stratégiques dans la dynamique du pouvoir mondial

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Réalisme dans les relations internationales

Calculs stratégiques dans la dynamique du pouvoir mondial

Fouad Sabry

Copyright

Le réalisme dans les relations © internationales 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Réalisme (relations internationales)

Chapitre 2 : Néoréalisme (relations internationales)

Chapitre 3 : Realpolitik

Chapitre 4 : Relations internationales

Chapitre 5 : Théorie des relations internationales

Chapitre 6 : Intérêt national

Chapitre 7 : Kenneth Waltz

Chapitre 8 : Dilemme de sécurité

Chapitre 9 : Théorie des régimes

Chapitre 10 : Sécurité internationale

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Réalisme (relations internationales)

Dans la théorie des relations internationales, le réalisme est l'une des principales écoles de pensée, formalisant l'art de gouverner de la Realpolitik du début de l'Europe moderne. Bien qu'il s'agisse d'un corps de pensée assez varié, il est lié par l'idée que la politique internationale est toujours et inévitablement un champ de bataille entre des gens qui se disputent la richesse et le pouvoir. Dans les relations internationales, les principes coopératifs du libéralisme se heurtent aux idées réalistes.

Les réalistes sont classés en trois catégories en fonction de leurs perspectives sur les causes fondamentales des conflits internationaux. Les réalistes classiques l'attribuent à la nature humaine, les néoréalistes à la dynamique d'un système étatique anarchique et les réalistes néoclassiques aux deux, ainsi qu'à la politique intérieure. De plus, les néoréalistes sont divisés entre le réalisme défensif et le réalisme agressif. Les réalistes attribuent les origines de leurs vues à l'Antiquité, à commencer par Thucydide.

Le réalisme englobe une variété de concepts, qui ont tendance à se concentrer sur quelques affirmations fondamentales, notamment :

L'État-centrisme : les nations, et non les dirigeants ou les institutions internationales, sont les principaux acteurs de la politique internationale ; Comme il n'y a pas d'autorité supranationale pour faire respecter les lois, le système politique international est anarchique ; Rationalité et/ou égoïsme : à l'intérieur du système international, les nations se comportent dans leur intérêt personnel rationnel ; et

Les États veulent l'autorité pour assurer leur propre survie.

Les quatre principes du réalisme sont les suivants :

Les États sont les acteurs les plus importants.

Le système international est caractérisé par l'anarchie.

Aucun acteur n'existe au-dessus des États capables de réguler leurs interactions ; Les États doivent choisir leurs propres liens avec d'autres États, plutôt que de les voir dictés par un organe directeur au-dessus d'eux.

Le système international est caractérisé par une hostilité perpétuelle (anarchie).

Égoïsme : Tous les États systémiques recherchent des intérêts personnels limités.

Les États suivent généralement leurs propres intérêts.

Le but des groupes est d'acquérir autant de ressources que possible (gain relatif).

Politique du pouvoir : La préoccupation fondamentale de toutes les nations est le pouvoir et la sécurité

Les États renforcent leurs forces pour assurer leur survie, ce qui peut créer un dilemme sécuritaire.

Les réalistes croient que l'humanité n'est pas essentiellement altruiste, mais plutôt égoïste et compétitive. Ce point de vue, qui est soutenu par des penseurs tels que Thomas Hobbes, soutient que la nature humaine est égocentrique (mais pas nécessairement égoïste) et conflictuelle à moins qu'il n'existe des circonstances dans lesquelles les gens peuvent cohabiter. L'hypothèse selon laquelle l'essence intuitive d'un individu est composée d'anarchie est également réfutée. En ce qui concerne l'intérêt personnel, ces personnes sont indépendantes et poussées à acquérir une plus grande autorité. De plus, ils sont considérés comme effrayés. Cela contraste avec l'approche libérale des relations internationales.

Dans une société anarchique, l'État met l'accent sur son intérêt à accumuler du pouvoir pour maintenir la sécurité. Le pouvoir est généralement conçu en termes de ressources matérielles nécessaires pour blesser ou contraindre d'autres nations (à combattre et à gagner des guerres). L'utilisation du pouvoir met l'accent sur l'acceptabilité des mesures coercitives pour réaliser quelque chose dans l'intérêt national ou pour empêcher quelque chose qui est préjudiciable à l'intérêt national. Dans la réalité, l'État est l'acteur le plus important. Elle est indivisible et indépendante parce qu'elle parle et agit d'une seule voix. On sait que la force d'un État découle de sa capacité militaire. La polarité du système, la distribution mondiale du pouvoir, est une idée fondamentale du réalisme. La polarité fait référence au nombre de blocs d'États qui ont une influence dans un système international. Un système multipolaire a au moins trois blocs, un système bipolaire comprend deux blocs, et un système unipolaire est contrôlé par une seule puissance ou hégémon. Les réalistes prévoient que sous l'unipolarité, les nations se réuniront pour défier l'hégémon et rétablir un équilibre des pouvoirs. Sous le réalisme, toutes les nations souhaitent l'hégémonie comme seul moyen de garantir leur propre sécurité. Cependant, d'autres États du système sont incités à éviter l'établissement d'une hégémonie en équilibrant le pouvoir.

Les États utilisent le modèle rationnel de la prise de décision en acquérant des données complètes et correctes et en agissant sur celles-ci. L'État est souverain et est dirigé par un intérêt national fondé sur le pouvoir. Puisque la principale limitation du système international est l'anarchie, il n'y a pas d'autorité internationale et les nations doivent se débrouiller pour leur propre sécurité. Les réalistes pensent que les principaux acteurs du système international sont les nations souveraines. On pense que les institutions internationales, les organisations non gouvernementales, les entreprises multinationales, les individus et autres acteurs infra-étatiques ou transétatiques ont peu d'impact autonome. Les États sont par nature hostiles (réalisme offensif) et obsédés par la sécurité (réalisme défensif). La croissance territoriale n'est limitée que par les puissances rivales. Cette accumulation agressive, cependant, crée une énigme de sécurité dans laquelle l'amélioration de la sécurité peut conduire à une plus grande instabilité lorsqu'une puissance rivale réagit en augmentant ses propres