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Renouveler la citoyenneté: Un impératif démocratique
Renouveler la citoyenneté: Un impératif démocratique
Renouveler la citoyenneté: Un impératif démocratique
Livre électronique123 pages1 heure

Renouveler la citoyenneté: Un impératif démocratique

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À propos de ce livre électronique

Nous sommes confrontés aujourd’hui à un véritable déficit politique et démocratique, participant à la « fabrique » de l’ignorance, l’exploitation de la nature et des êtres humains et un mondialisme basé sur le profit, dont l’Union européenne est devenue la tête de pont. Seule une nouvelle forme de citoyenneté, bâtie à partir du cœur et de la conscience, confortée par la vigilance, le discernement, l’écoute et le sens du service, permettra d’accéder à une démocratie véritablement effective et à de plus justes relations humaines.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Renouveler la citoyenneté : un impératif démocratique témoigne de l’expérience politique de Charles Girardin en tant qu’élu (conseiller régional et municipal, candidat aux élections européennes et législatives, tête de liste aux municipales) et responsable politique. Il a également soutenu une thèse en droit portant sur les relations entre les collectivités territoriales et les institutions de l’Union européenne.
LangueFrançais
Date de sortie9 juin 2023
ISBN9791037786944
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    Aperçu du livre

    Renouveler la citoyenneté - Charles Girardin

    Introduction

    Nous vivons de plain-pied dans un monde où la finance, le mondialisme, la compétition, l’exploitation de la Terre et de la Nature président à la destinée humaine.

    En même temps, face aux multiples défis qui se présentent, à la fois écologiques, sociaux, économiques ou de santé, c’est l’absence de solutions proposées qui laisse perplexe.

    Ce n’est donc pas un hasard si autant de mouvements citoyens veulent être entendus.

    Le temps est venu pour l’humanité d’écrire un nouveau chapitre en s’adressant directement au cœur de chacun, qui œuvrera ainsi en toute conscience et avec discernement, afin de faire place à un monde véritablement neuf et novateur.

    Nous sommes ainsi à l’aube d’un nouveau modèle de société qui reposera, si l’humanité veut survivre, sur des valeurs communes, des citoyens éclairés et responsables, un système social réhabilitant les individus, une économie réelle proche des territoires, une éducation libérée, une culture riche, un système de santé ouvert avec un véritable échange patient/médecin et une politique de l’environnement ambitieuse…

    Il est toujours difficile de rompre avec un système, parfois sécurisant, car connu, même s’il est dépassé, pour en adopter un autre, inconnu, donc non sécurisant.

    Et pourtant, nous sommes déjà dans une période avancée de transition, mais il est difficile pour certains de l’accepter.

    Cette transition s’opérera uniquement à la condition que les citoyens parviennent à trouver leur place, diversement selon chacun, puis dans les instances décisionnelles, notamment nationales, continentales ou mondiales.

    Ainsi, tout reste à faire !

    Aujourd’hui, les citoyens ne sont qu’exceptionnellement associés aux prises de décisions publiques. Et, lorsque c’est le cas, il s’agit d’exemples locaux isolés, souvent perfectibles. Pour le reste, les citoyens sont invités, au mieux, à exprimer leur vote.

    En théorie, la situation est assez simple : soit c’est une seule personne qui décide (monarchie, dictature…), soit c’est une minorité (députés…) ou bien alors une majorité (les citoyens) et, dans ce dernier cas, nous sommes en présence d’une réelle démocratie, à condition que ce soit à tous les échelons de l’exercice du pouvoir, du quartier des villes aux instances internationales.

    La démocratie, c’est en principe le pouvoir par le peuple.

    Or, le vote à lui seul n’octroie pas réellement de pouvoir.

    Le modèle le plus répandu, celui de la démocratie représentative ne fonctionne plus et ses dysfonctionnements (clientélisme, corruptions, conflits d’intérêts, toute-puissance des groupes de lobbys…) encouragent surtout les critiques, jugements et discours simplistes sans apporter de vision.

    Il faut bien reconnaître que ce modèle est peu ou prou sous contrôle d’une élite qui n’est plus terrienne, mais financière et bancaire.

    D’ailleurs, les fondateurs de la démocratie moderne, comme Washington ou Danton, n’étaient pas eux-mêmes des démocrates convaincus.

    Pour eux, seule l’élite comprend ce qui relève du bien commun, les pauvres étant trop dépendants de leurs émotions et attachés à leurs propres intérêts pour décider au nom d’un collectif.

    La cité d’Athènes est la première véritable expérience de démocratie et elle était certainement plus vertueuse. Il n’était pas rare que se réunissent jusqu’à 5 000 personnes pendant plusieurs jours afin de débattre avant qu’une décision soit adoptée, le tirage au sort était pratiqué puisqu’on se considérait comme égaux et les mandats pouvaient être courts, ce qui évitait la corruption.

    Au cours du 19e siècle, les revendications démocrates et les soi-disant représentants du peuple se sont multipliés, mais il s’agissait déjà et avant tout d’une entreprise de séduction. Rares étaient en effet les députés issus du peuple dans les assemblées nationales.

    Par conséquent, les institutions partout en place, copiées et répétées avec quelques variantes ici et là, ont été créées sous une ère ancienne et ne sont plus capables aujourd’hui de représenter la société qui, elle, a évolué.

    Il appartient aux citoyens, et eux seuls peuvent en décider, de changer de paradigme, car ces institutions, et les femmes et les hommes à leurs têtes au premier chef, résisteront pour perpétuer un système qui leur convient. Il n’a ainsi jamais su évoluer et s’est même renforcé et enkysté au fil des décennies et des épreuves qu’il a subies.

    La démocratie doit incarner des systèmes nouveaux de participation et de prises de décisions que les citoyens, là où ils se trouvent, auront partout testés, éprouvés et encore réinventés, car tous les modèles seront à l’avenir souples et flexibles.

    Leur dénominateur commun sera le citoyen responsable, capable de s’extraire de ses considérations toutes personnelles et de ses états émotionnels, engagé, doué de discernement et au service du collectif.

    Il devra bousculer les évidences, démasquer les automatismes du mental, se débarrasser des repères confortables qu’il s’est appropriés pour coller aux différentes normes et trouver en lui le terreau vierge qui lui permettra de s’émanciper pour accéder à l’Être nouveau et créateur.

    La transfiguration du citoyen passera par une citoyenneté renouvelée, passage incontournable afin d’accéder à des formes de démocratie réelles et effectives.

    La voie d’une citoyenneté renouvelée, qui se définit avec l’image d’un citoyen conscient, responsable et éclairé, s’ouvre à chacun et garantira une approche nouvelle de la démocratie dont on perçoit actuellement les limites, en raison d’un citoyen aujourd’hui asservi.

    Étienne de La Boétie expliquait déjà à son époque dans son « Discours de la servitude volontaire » (1548), que « c’est le peuple qui s’asservit… qui, ayant le choix d’être serf ou libre, abandonne sa liberté et prend le joug, et, pouvant vivre sous les bonnes lois et sous la protection des États, veut vivre sous l’iniquité, sous l’oppression et l’injustice… »

    La citoyenneté renouvelée se situe ainsi en amont de la démocratie, la première assurant enfin, et exclusivement, le succès et l’efficience de la seconde.

    De la démocratie et des élus

    Puisque nous sommes humains,

    Rien de ce qui est humain ne

    Devrait nous être étranger (…)

    Pour se connaître, s’accepter

    Se vaincre et se conquérir,

    Pour se comprendre et

    Comprendre l’autre, pour

    S’aimer et aimer l’autre avant de

    S’aimer l’un l’autre, une seule voie, un seul chemin,

    Celui de l’être…

    Car le devoir à être

    Précède et détermine une

    Application juste des

    Droits de la personne.

    C’est le premier devoir de

    Chaque homme, chaque femme et

    Aucune responsabilité ne peut

    Être vécue et assumée pleinement avant de

    Remplir ce devoir-là.

    Leïla Chellabi, Il sera une fois la citoyenneté

    Churchill avait coutume de dire que, de tous les systèmes politiques, la démocratie était le pire, à l’exception de tous les autres.

    Il s’agit là d’un bon point de départ…

    Le tableau dépeint de nos élus semblera a priori certainement bien terne. Il correspond pourtant à une réalité brute, extraite de la personnalité type du politique d’aujourd’hui.

    Ce tableau sera ensuite bien utile, car il servira à établir une base générale à partir de laquelle une réflexion sera menée pour tenter de dresser un portrait du représentant politique de demain.

    Pour autant, il faut bien reconnaître aussi que nombreux sont les élus qui s’engagent totalement, chaque jour, week-end compris et sur de larges amplitudes horaires qui, parfois, mettent à mal les organismes et la vie de famille.

    Leur attachement aux territoires est souvent incontestable tout comme leur intérêt pour les femmes et les hommes qu’ils côtoient presque au quotidien. C’est particulièrement vrai pour les maires et les élus locaux qui parfois n’hésitent pas à sacrifier leur vie privée.

    Ils sont réellement au service de la collectivité.

    Derrière ce postulat, il faut également être conscient que l’homme politique, tout en souhaitant coller au plus proche des préoccupations du citoyen lambda, et c’est bien le problème, s’efforce de donner une image policée de lui, par volonté de séduire l’électorat.

    Cette image est bien entendu plus ou moins éloignée de ce qu’il est réellement au fond de lui, mais, en plus, le temps creuse encore davantage le fossé entre la personnalité qu’il s’est construite et sa véritable identité.

    La personnalité factice prend ainsi le pas sur l’identité réelle et, malgré toutes les

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