Le vote alternatif est un mode de scrutin où les électeurs classent les candidats. Ce système n’est pas très courant à travers le monde, pourtant, selon certains mathématiciens, il serait plus démocratique que d’autres. Ce n’est pas parce qu’on a le droit de voter, que nous vivons dans une démocratie parfaite. Par exemple, le mode de scrutin est déterminant sur les résultats d’une élection. Selon qu’il soit uninominal à un tour, à deux tours, ou bien plurinominal et proportionnel, le vote ne donnera pas forcément le même gagnant.Alors.... quel mode de scrutin choisir ? Peut-être aucun de ceux là. Et ce n’est pas l’avis de politiques ou de philosophes, mais d’économistes et de mathématiciens, qui considèrent que si la démocratie est malade, c’est en partie à cause de nos systèmes électoraux. Après la révolution française déjà, le mathématicien Nicolas de Condorcet découvre un paradoxe : si l’on prend tous les candidats d’une élection, et que l’on simule des faces à faces, il est possible qu’aucun candidat ne soit préféré à tous les autres. C’est pourquoi on s’est mis à chercher de nouveaux systèmes, comme celui du vote alternatif. Le principe est le suivant : les électeurs classent les candidats de celui qu’ils préfèrent à celui qu’ils ne veulent surtout pas voir élu. Le gagnant est déterminé par un système de report de voix : on élimine progressivement chaque candidature qui a eu le moins de soutien, on reporte les voix sur ceux encore dans le jeu, jusqu’à atteindre la majorité absolue.Le dépouillement peut s’avérer compliqué et mieux vaut être armé de bonnes calculettes. Mais l’avantage c’est qu’on ne va aux urnes qu’une seule fois, et qu’on évite le “vote utile” : chacun peut exprimer ses préférences plutôt que de voter de manière stratégique. Et en plus de ça, ce système inciterait les candidats à faire des propositions qui s’adressent à toute la population plutôt qu’à un seul clan
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