Terrorisme religieux: Comprendre les tactiques et les stratégies de l'extrémisme confessionnel

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que le terrorisme religieux

Le terrorisme religieux est un type de violence religieuse où le terrorisme est utilisé comme une stratégie pour atteindre certains objectifs religieux ou qui est influencé par des croyances religieuses et/ou ou votre identité.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Terrorisme religieux

Chapitre 2 : Terrorisme

Chapitre 3 : Militant

Chapitre 4 : Femme kamikaze

Chapitre 5 : Définition du terrorisme

Chapitre 6 : Terrorisme islamique

Chapitre 7 : Terrorisme chrétien

Chapitre 8 : Violence religieuse

Chapitre 9 : Robert Pape

Chapitre 10 : Mourir pour gagner

(II) Répondre aux principales questions du public sur le terrorisme religieux.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de terrorisme religieux.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 27 mai 2024

Aperçu du livre

Terrorisme religieux

Comprendre les tactiques et les stratégies de l'extrémisme confessionnel

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Terrorisme religieux

Comprendre les tactiques et les stratégies de l'extrémisme confessionnel

Fouad Sabry

Copyright

Terrorisme © religieux 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Le terrorisme religieux

Chapitre 2 : Terrorisme

Chapitre 3 : Militant

Chapitre 4 : Femme kamikaze

Chapitre 5 : Définition du terrorisme

Chapitre 6 : Le terrorisme islamique

Chapitre 7 : Le terrorisme chrétien

Chapitre 8 : La violence religieuse

Chapitre 9 : Robert Pape

Chapitre 10 : Mourir pour gagner

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Le terrorisme religieux

La violence religieuse qui utilise le terrorisme comme tactique pour promouvoir des objectifs religieux ou qui est affectée par des croyances religieuses et/ou une identité est connue sous le nom de terrorisme religieux. Mark Juergensmeyer, sociologue, et d'autres ont affirmé que la religion ne devrait être considérée que comme un rôle accessoire dans ce type de terrorisme et qu'il est largement géopolitique.

L'opinion de Juergensmeyer, la religion et la violence ont eu une relation symbiotique avant les croisades et même avant la Bible.: 4–10 La religion est parfois utilisée en combinaison avec d'autres facteurs, et parfois comme la principale force motrice.

Le terrorisme religieux est étroitement lié aux facteurs géopolitiques actuels.

Selon Bruce Hoffman, il y a trois caractéristiques du terrorisme religieux contemporain :

Pour excuser ou expliquer leur comportement violent ou recruter de nouveaux membres, les auteurs doivent citer des textes religieux.

Les personnalités cléricales doivent être impliquées dans des rôles de leadership.: 90

Les auteurs utilisent des images apocalyptiques de destruction pour justifier les actes.: 19 à 20

Le sacrifice de sang et d'autres actes symboliques importants relient les actes de violence à la religion et au terrorisme.

Le terrorisme mondial est soutenu par des systèmes organisés qui promeuvent la guerre sainte comme la plus haute vocation, ainsi que par des moyens légaux, illicites et souvent secrets de financement de ces systèmes, qui utilisent parfois des organisations caritatives comme façades pour mobiliser ou canaliser des ressources et de l'argent.

La première base de données complète de tous les attentats-suicides signalés de 1980 à 2003 a été créée par Robert Pape. « Il y a une relation minimale entre le terrorisme suicide et le fondamentalisme islamique, ou l'une des religions du monde », affirme-t-il, qualifiant les reportages concernant de telles agressions de gravement faux. Il en tire la conclusion que les conflits politiques, et non religieux, sont la cause des 315 attentats-suicides qui ont eu lieu au cours des 20 dernières années.

La question de savoir si le terrorisme religieux diffère vraiment du terrorisme politique en termes de motivations et de causes est fondamentale. Les partisans du terrorisme religieux utilisent fréquemment des arguments moraux pour étayer leurs arguments. Mais parce que les terroristes non religieux utilisent parfois des arguments moraux pour défendre leurs actions, l'utilisation (ou l'abus) du raisonnement moral ne fait pas de distinction entre les deux types de terroristes. Le terrorisme politique peut également servir de symbole, et d'autres formes de violence impliquent souvent un sentiment d'aliénation et de dépossession. En conclusion, on peut se demander si le terme « terrorisme religieux » va au-delà d'une commodité journalistique.

Mark Juergensmeyer, un professeur, a écrit : « La religion n'est pas toujours pure.

Cependant, cela n'entraîne généralement pas de violence.

Seule une confluence inhabituelle d'événements, comme l'instabilité politique, peut provoquer cela, social et idéologique, qui se produit lorsque des objectifs sociaux violents sont combinés à la religion, à la fierté personnelle et aux mouvements pour le changement politique.: 10

et

Qualifier les activités violentes de « terroristes » dépend de leur justification.

L'utilisation du terme est grandement influencée par la vision du monde de chacun : si l'on croit que le monde est pacifique, les attaques terroristes sont apparemment des actes violents.

Si l'on croit qu'il y a une guerre mondiale, la violence peut être justifiée dans certaines circonstances.

Ils peuvent être considérés comme une action préventive, comme une stratégie défensive dans un conflit ou comme des symboles indiquant au monde qu'il est effectivement dans un état de conflit grave et ultime.: 9

La folie génocidaire ne peut être attribuée à une idéologie ou à une foi spécifique, selon David Kupelian.

{Fin du chapitre 1}

Chapitre 2 : Terrorisme

L'utilisation de la violence et de la peur délibérées pour atteindre des objectifs politiques ou idéologiques est appelée terrorisme dans son sens le plus large. Dans ce contexte, l'expression désigne principalement les actes de violence délibérés commis contre des non-combattants en temps de paix ou en temps de conflit armé (principalement des civils et des militaires neutres). mais pendant le conflit israélo-palestinien, la lutte basque et les troubles en Irlande du Nord dans les années 1970, il est devenu fréquemment utilisé à l'échelle internationale et a reçu une grande attention. Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont illustré l'augmentation des attentats-suicides qui a commencé dans les années 1980.

Il existe de nombreuses définitions distinctes du terrorisme, et il n'y a pas de consensus à ce sujet.

Le verbe latin Tersere, qui est finalement devenu Terrere, est la source étymologique du terme terreur. Cette dernière forme apparaît pour la première fois dans les langues européennes au 12e siècle ; le terme affreux a été utilisé pour la première fois en français en 1160. Le terme « terreur » est en usage en 1356. Le mot moyen anglais terrour, qui est devenu plus tard le mot moderne « terreur », a ses racines dans la terreur.

l'adjectif terroriste, qui signifie « terroriste », est utilisé pour la première fois en 1794 par le philosophe français François-Noël Babeuf, qui qualifie le gouvernement jacobin de Maximilien Robespierre de dictature.

La plupart des universitaires pensent aujourd'hui que les Zélotes juifs Sicaires, qui ont attaqué les Romains et les Juifs au premier siècle en Palestine, sont l'endroit où la tactique actuelle du terrorisme a émergé pour la première fois. Ils retracent son évolution de l'Ordre perse des Assassins aux anarchistes du 19ème siècle. Le « règne de la terreur » est généralement considéré comme un problème étymologique. Depuis le mouvement anarchiste du 19e siècle, le terme « terrorisme » a souvent été utilisé pour désigner la violence commise par des acteurs non étatiques par opposition à l'agression gouvernementale.

Après une horrible bataille, les troupes du Directoire ont finalement vaincu les citoyens. Ils ont un corps d'irréguliers important et bien armé pour les sécuriser davantage. Ils libèrent des milliers de ces chiens de l'enfer connus sous le nom de terroristes, qu'ils avaient emprisonnés lors de leur précédente révolution en tant que satellites de la tyrannie. (J'ai ajouté de l'emphase.)

Le conflit israélo-palestinien a permis aux termes « terrorisme » et « terroriste » de retrouver une partie de leur popularité d'antan dans les années 1970, selon les estimations, il y avait plus de 109 définitions différentes du terrorisme en 2006.

Lorsqu'un État commet des attaques terroristes contre son propre peuple ou un autre État, on dit qu'il commet un « terrorisme d'État ».

Tout acte « visant à causer la mort ou des lésions corporelles graves à des civils ou à des non-combattants dans le but d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s'abstenir d'accomplir un acte quelconque » a été défini comme terrorisme dans un rapport du Secrétaire général des Nations Unies en novembre 2004. Angus Martyn a expliqué cela au parlement australien et a déclaré : « Une définition convenue et complète du terrorisme n'a jamais été créée par la communauté internationale. Les tentatives des Nations Unies de définir l'expression dans les années 1970 et 1980 ont échoué principalement en raison de désaccords entre ses membres sur l'utilisation de la violence dans les batailles pour la libération nationale et l'autodétermination.

En raison de ces différences, l'ONU n'a pas été en mesure de parvenir à un accord sur une convention générale sur le terrorisme international qui inclue une définition unique, globale et juridiquement contraignante du terrorisme en droit pénal. Un certain nombre de traités sectoriels ont été ratifiés par la communauté internationale qui définissent et rendent illégaux divers actes terroristes.

Depuis 1994, l'Assemblée générale des Nations Unies n'a cessé de dénoncer les attentats terroristes en se référant au terrorisme en ces termes politiques :

Quelles que soient les justifications politiques, philosophiques, idéologiques, raciales, ethniques, religieuses ou autres qui peuvent être utilisées pour les justifier, les actes criminels destinés ou calculés pour inciter à un état de terreur dans le public, un groupe de personnes ou des personnes particulières à des fins politiques sont en toutes circonstances injustifiables.

Les différents systèmes juridiques et organisations gouvernementales définissent le terrorisme différemment en vertu de leurs lois nationales respectives.

Le terrorisme est décrit comme « une violence préméditée et politiquement motivée menée contre des cibles non combattantes par des groupes infranationaux ou des agents clandestins » dans le titre 22 du Code des États-Unis, chapitre 38, section 2656f (d).

18 U.S.C.

L'article 2331 définit le « terrorisme international » et le « terrorisme intérieur » aux fins du chapitre 113B du Code, sous le nom de « terrorisme » :

Les activités présentant les trois qualités énumérées ci-dessous sont considérées comme du terrorisme international :

impliquent un comportement agressif ou des actions qui mettent en danger la vie humaine et sont interdits par la législation fédérale ou étatique ; semblent être conçus pour : intimider ou contraindre une population civile ; (ii) influencer la politique d'un gouvernement par l'intimidation ou la coercition ; (iii) influencer le comportement d'un gouvernement par une dévastation massive, un assassinat ou un enlèvement ; et

se déroulent principalement en dehors du territoire américain, ou transcendent les frontières nationales en termes de méthodes utilisées, de cibles qu'ils semblent essayer d'intimider ou de contraindre, ou de lieu où leurs auteurs opèrent ou cherchent refuge.

Au George C. Marshall European Center for Security Studies, le concept de terrorisme de Carsten Bockstette met l'accent sur ses composantes psychologiques et opérationnelles :

La violence politique dans une bataille asymétrique destinée à semer