L’hydre islamiste ne recrute plus dans la rue mais sur les réseaux sociaux. Avec le « djihadisme d’atmosphère » analysé par Gilles Kepel, il suffit d’un téléphone connecté, depuis un canapé, pour se radicaliser, se former, et tuer. C’est aussi glaçant que cela.
Mais combattre l’islamisme, ce n’est pas qu’une difficulté technique. Cela semblera absurde aux historiens qui se pencheront sur notre période, mais aujourd’hui en France, il n’est pas consensuel de combattre l’idéologie islamiste. Tous ceux qui se aux campagnes de dénigrement, des menaces au harcèlement en ligne, tous les défenseurs des valeurs de la République savent de quoi je parle.