Pacifisme: Stratégies pour la paix dans un monde de conflit

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que le pacifisme

Le pacifisme est l'opposition ou la résistance à la guerre, au militarisme ou à la violence. Le mot pacifisme a été inventé par le militant pacifiste français Émile Arnaud et adopté par d'autres militants pacifistes lors du dixième Congrès universel de la paix à Glasgow en 1901. Un terme apparenté est ahimsa, qui est une philosophie fondamentale dans les religions indiennes telles que l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Même si les connotations modernes sont récentes, puisqu'elles ont été expliquées depuis le 19e siècle, les références anciennes abondent.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Pacifisme

Chapitre 2 : Objecteur de conscience

Chapitre 3 : Non-violence

Chapitre 4 : Anarcho -pacifisme

Chapitre 5 : Églises de paix

Chapitre 6 : Non-résistance

Chapitre 7 : Communauté internationale de réconciliation

Chapitre 8 : Paix Actualités

Chapitre 9 : Liste des organisations anti-guerre

Chapitre 10 : Internationale des résistants à la guerre

(II) Répondre aux principales questions du public sur le pacifisme.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou informations de base de quelque nature que ce soit. du pacifisme.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 2 juin 2024

Aperçu du livre

Pacifisme

Stratégies pour la paix dans un monde en conflit

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Pacifisme

Stratégies pour la paix dans un monde en conflit

Fouad Sabry

Copyright

Pacifisme © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Le pacifisme

Chapitre 2 : Objecteur de conscience

Chapitre 3 : La non-violence

Chapitre 4 : Anarcho-pacifisme

Chapitre 5 : Églises de paix

Chapitre 6 : Non-résistance

Chapitre 7 : Fraternité internationale de la réconciliation

Chapitre 8 : Nouvelles de la paix

Chapitre 9 : Liste des organisations anti-guerre

Chapitre 10 : L'Internationale des Résistants à la Guerre

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Le pacifisme

Le rejet ou la résistance à la guerre est le pacifisme, la violence ou le militarisme (y compris la conscription et le service militaire obligatoire).

Le mot pacifisme a été inventé par le militant pacifiste français Émile Arnaud et adopté par d'autres militants pacifistes lors du dixième Congrès universel pour la paix à Glasgow en 1901.

Le mot ahimsa est lié (ne pas nuire), c'est un principe fondamental des religions indiennes comme l'hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.

Bien qu'il s'agisse de connotations récentes et modernes, avec des explications remontant au 19ème siècle, de nombreuses références au passé.

Léon Tolstoï a ravivé l'intérêt pour ses derniers écrits, en particulier dans Le Royaume de Dieu est en vous, pour les lecteurs modernes. La méthode de résistance pacifique constante préconisée par le Mahatma Gandhi a été cruciale pour le succès du mouvement pour l'indépendance de l'Inde. Martin Luther King Jr., James Lawson, Mary et Charles Beard, James Bevel et bien d'autres dans le mouvement des droits civiques ont été inspirés par son efficacité.

Le pacifisme anarchiste ou libertaire, par exemple, rejette l'utilisation de la force physique pour faire avancer des objectifs politiques, économiques ou sociaux, appelle à l'éradication de la force et s'oppose à la violence sous toutes ses formes, y compris l'autodéfense. Le pacifisme englobe un large éventail de points de vue, y compris la conviction que les différends internationaux peuvent et doivent être réglés par des moyens pacifiques. Selon les historiens du pacifisme Peter Brock et Thomas Paul Socknat, le pacifisme est « un rejet sans réserve de toutes les formes de conflit » dans le sens qui est « communément reconnu dans les nations anglophones ».

Il y a deux fondements possibles pour le pacifisme : le pragmatisme ou les idées déontologiques (une vision conséquentialiste). Selon le pacifisme de principe, la violence de toute sorte, de la guerre à l'agression physique d'une autre personne, franchit une ligne morale à un moment donné du continuum. Selon le pacifisme pragmatique, il doit y avoir de meilleurs moyens de régler les désaccords car les coûts de la guerre et de la violence interpersonnelle sont si élevés.

Certains pacifistes adhèrent à des idées pacifiques parce qu'ils pensent que c'est éthiquement préférable et/ou plus productif. Cependant, certains sont en faveur de l'utilisation de la force physique pour se défendre ou défendre les autres en cas d'urgence. D'autres soutiennent la destruction de biens dans de telles situations ou s'engagent dans des actes de résistance symboliques, comme peindre les centres de recrutement militaire avec de la peinture rouge pour symboliser le sang ou pénétrer dans des bases de l'armée de l'air et marteler des avions militaires.

La résistance non-violente, souvent connue sous le nom de résistance civile, n'est pas toujours fondée sur un déni fondamental de toute violence dans toutes les situations. Tout en reconnaissant la valeur de l'utilisation de moyens non violents dans des situations spécifiques, de nombreux dirigeants et participants du mouvement n'ont pas toujours adhéré à une philosophie pacifiste stricte. Ils ont parfois demandé une protection armée, comme lors de la marche du mouvement des droits civiques de Selma à Montgomery en 1965. Il existe des liens nombreux et complexes entre la résistance civile et l'usage de la force.

Selon la BBC, un pacifiste absolu est quelqu'un qui pense que parce que la vie humaine est si précieuse, personne ne devrait jamais être assassiné dans l'exercice de ses fonctions et personne ne devrait jamais aller à la guerre. Étant donné que la violence ne peut pas être utilisée pour protéger quelqu'un qui est blessé ou tué, le principe serait difficile à respecter de manière cohérente. De plus, il est affirmé qu'un pacifiste pourrait raisonnablement soutenir que la violence a entraîné des résultats plus défavorables que la non-violence.

Utilisation du concept de guerre juste Un spectre d'opinions qui diffèrent de celles du pacifisme absolu est représenté par le pacifisme conditionnel. Le pacifisme commun est l'un de ces pacifismes conditionnels qui peut permettre la défense mais ne préconise pas un pacifisme par défaut ou même un interventionnisme.

Malgré le fait que tous les pacifistes abhorrent la guerre entre les gouvernements, il y a eu des cas où ils ont soutenu l'engagement militaire en cas de guerre civile ou de révolution.

Le pacifisme a toujours été promu dans la littérature et l'histoire.

L'école pacifiste mohiste condamnait la guerre violente entre les puissances féodales à l'époque des Royaumes combattants. Dans un effort pour décourager les seigneurs féodaux de s'engager dans une guerre coûteuse, ils ont mis cette philosophie en pratique en déployant leurs méthodes défensives renommées pour défendre les petits royaumes contre les attaques des grandes nations. Les sept classiques militaires de la Chine ancienne ont une vision sombre de la guerre et la traitent comme un dernier recours. Par exemple, les trois stratégies de Huang Shigong écrivent : « Quant à l'armée, c'est un instrument malchanceux ; quant au conflit et à la querelle, cela va à l'encontre de la vertu ». et les Wei Liaozi écrivent : « Quant à l'armée, c'est un instrument malchanceux ; Quant au conflit et à la querelle, c'est la voie du ciel de les mépriser.

Lemba, lemba (paix, paix), qui reflète le comportement de la plante lemba-lemba, est le nom de la religion Lemba du sud du Congo français (Brillantaisia patula T. Anders).

Les Moriori, dans les îles Chatham, sur la directive de leur ancêtre Nunuku-whenua, qui était pacifiste.

Cela a permis aux Moriori d'économiser leurs ressources rares dans leur environnement difficile, minimisant ainsi les déchets par le conflit.

À son tour, cela a conduit à leur anéantissement presque complet en 1835 en envahissant les Ngāti Mutunga et les Ngāti Tama Māori de la région de Taranaki de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.

Les envahisseurs maoris tuèrent, cannibalisèrent et réduisirent en esclavage les Moriori.

Selon un survivant de Moriori, « [Les Maoris] ont commencé à nous tuer comme des moutons.

Nous étions effrayés, nous nous sommes cachés dans un buisson, nous nous sommes cachés sous terre dans des trous et partout pour éviter nos ennemis.

C'était inutile ; Des hommes, nous avons été trouvés et tués, sans distinction, des femmes et des enfants.

Le pacifisme ne semble pas avoir existé dans la Grèce antique autrement que comme un principe moral général s'opposant à la violence interpersonnelle. Il ne semble pas y avoir eu de mouvement philosophique qui s'est opposé à la violence dans toutes ses manifestations, y compris