Ce que dit de nous l’attaque contre Rushdie
est le symbole vivant de l’impuissance occidentale. Non pas une impuissance militaire, géopolitique ou géo-économique, mais une paralysie de la force de vouloir, vouloir exister et croire en ses valeurs. L’écrivain britannique rappelle depuis plusieurs décennies notre dramatique absence de volonté. Les États-Unis et l’Europe ne savent plus défendre la liberté de conscience, d’expression et l’intégrité physique, la vie l’affaire Mila), c’est vrai également pour des écrivains, des journalistes, des intellectuels qui vivifient chaque jour cette puissance de dire, de questionner, d’exprimer la dynamique de l’esprit qui cherche inlassablement l’émancipation, et le droit de ne pas être d’accord, sous réserve de respecter quelques limites posées par la loi. Lorsqu’ils sont menacés, voire assassinés, ainsi que le furent les dessinateurs et auteurs de, c’est le pire des totalitarismes fascistes qui s’exprime.
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