Endiguement: Opérations stratégiques dans la guerre moderne

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que le confinement

Le confinement était une politique étrangère stratégique géopolitique menée par les États-Unis pendant la guerre froide pour empêcher la propagation du communisme après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le nom était vaguement lié au terme cordon sanitaire, qui signifiait le confinement de l'Union soviétique dans l'entre-deux-guerres.

Comment vous en bénéficierez

(I ) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Confinement

Chapitre 2 : Théorie des dominos

Chapitre 3 : Dean Acheson

Chapitre 4 : Doctrine Truman

Chapitre 5 : Doctrine Reagan

Chapitre 6 : Guerre froide

Chapitre 7 : John Lewis Gaddis

Chapitre 8 : George F. Kennan

Chapitre 9 : Doctrines présidentielles des États-Unis

Chapitre 10 : NSC 68

(II) Répondre aux principales questions du public sur confinement.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou informations de base pour tout type de confinement.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 3 juin 2024

Aperçu du livre

Confinement

Opérations stratégiques dans la guerre moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Confinement

Opérations stratégiques dans la guerre moderne

Fouad Sabry

Copyright

Confinement © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Confinement

Chapitre 2 : Théorie des dominos

Chapitre 3 : Dean Acheson

Chapitre 4 : La doctrine Truman

Chapitre 5 : La doctrine Reagan

Chapitre 7 : John Lewis Gaddis

Chapitre 8 : George F. Kennan

Chapitre 9 : Doctrines présidentielles des États-Unis

Chapitre 10 : NSC 68

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Confinement

Afin d'arrêter le développement du communisme après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont poursuivi une politique étrangère stratégique géopolitique connue sous le nom d'endiguement. Le terme cordon sanitaire, qui a été utilisé pour restreindre l'Union soviétique pendant l'entre-deux-guerres, était quelque peu lié au mot.

Faisant partie de la guerre froide, l'Union soviétique a répondu à cette tactique en intensifiant son influence communiste en Europe de l'Est, en Asie, en Afrique, en Amérique latine.

L'endiguement représentait une position intermédiaire entre la détente (assouplissement des relations) et le démantèlement (remplacement actif d'un régime).

Le fondement de la doctrine a été décrit dans une communication de 1946 par les États-Unis.

l'envoyé George F.

Kennan pendant la Seconde Guerre mondiale du gouvernement américain.

Harry S. Truman.

Truman.

Étant donné que les États-Unis.

politique étrangère, le terme est apparu pour la première fois dans un rapport de 1947 que Kennan a donné au secrétaire américain à la Défense James Forrestal, qui est ensuite apparu dans un essai dans Foreign Affairs.

Les Européens et les Américains étaient tous deux conscients des précédents historiques importants. Afin d'empêcher la propagation de l'esclavage jusqu'à son effondrement final, des groupes anti-esclavagistes aux États-Unis ont créé le plan de confinement des sols libres dans les années 1850.

Construisant ce qu'ils appelaient un « cordon de liberté » autour de l'esclavage, le gouvernement fédéral entourerait le Sud d'États libres, de territoires libres et d'eaux libres, l'encerclant jusqu'à ce que les États esclavagistes soient contraints de renoncer à l'esclavage un par un en raison des défauts inhérents au système.

L'Allemagne s'est immiscée à plusieurs reprises dans les affaires intérieures des voisins de la France entre 1873 et 1877. Le chancelier Otto von Bismarck a exercé une pression politique persistante pour aider à l'élection ou à la nomination de gouvernements libéraux favorables à l'anticléricalisme en Belgique, en Espagne et en Italie. C'était un élément d'un plan global visant à isoler le régime clérical-monarchiste du président Patrice de MacMahon et à faire progresser le républicanisme en France. On s'attendait à ce que les républicains français puissent vaincre Mac-Mahon et ses partisans réactionnaires en encerclant la France avec un certain nombre d'États libéraux. La compréhension des mécanismes de cette approche peut être modélisée efficacement à l'aide de l'idée contemporaine de l'enfermement.

Après la révolution russe d'octobre 1917, des appels à l'isolement du gouvernement bolchevique, qui semblait déterminé à déclencher une révolution mondiale, sont venus de politiciens occidentaux. Afin d'isoler la Russie soviétique, le Premier ministre français Georges Clemenceau a exhorté à la formation d'un cordon sanitaire, ou cercle de nations non communistes, en mars 1919. Le président américain Woodrow Wilson l'a qualifiée de « quarantaine » et l'a exigée.

Après la révolution bolchevique, Vladimir Lénine a retiré la Russie de la Première Guerre mondiale, permettant à l'Allemagne de réaffecter des soldats pour combattre les forces alliées sur le front occidental. En conséquence, les alliés de la Première Guerre mondiale ont commencé une incursion en Russie.

Afin d'augmenter les marchés d'exportation américains, le président Franklin D. Roosevelt a changé la politique du pays en refusant d'abord de reconnaître l'Union soviétique en 1933.

L'accord de Munich de 1938 était un effort pour arrêter l'avancée nazie en Europe, mais ce fut un échec. Entre 1937 et 1941, les États-Unis ont tenté d'arrêter l'expansion japonaise en Asie, et le Japon a répondu en attaquant Pearl Harbor.

Les États-Unis et l'Union soviétique se sont retrouvés associés contre l'Allemagne après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne en 1941, et ils ont utilisé le recul pour vaincre les puissances de l'Axe – l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

À la fin de la guerre, des membres importants du département d'État sont devenus de plus en plus mécontents et méfiants à l'égard des Soviétiques. Averell Harriman, l'ambassadeur américain à Moscou, était autrefois un « optimiste avéré » sur les relations entre les États-Unis et l'URSS, contrairement à l'Allemagne d'Hitler, le pouvoir soviétique n'est ni stratégique ni intrépide. Avec des plans établis, cela ne fonctionne pas. Il ne prend pas de risques injustifiés. La logique de la raison et la logique de la force sont totalement inefficaces contre elle. Il peut donc facilement battre en retraite, ce qu'il fait généralement lorsqu'il est confronté à une résistance importante.

Le département d'État a applaudi le câble de Kennan comme « l'appréciation de la situation qui était nécessaire depuis longtemps ».

Le président Truman, un démocrate, a prononcé un discours dramatique après que les républicains aient pris le contrôle du Congrès lors des élections de 1946. Ce discours est souvent considéré comme le début officiel de la guerre froide. Il a demandé au Congrès en mars 1947 d'allouer 400 millions de dollars d'aide aux gouvernements turc et grec, qui luttaient contre la pénétration communiste. La doctrine Truman est le nom donné à ce vœu. Le discours annonce l'acceptation de l'endiguement comme politique officielle des États-Unis en décrivant la situation comme une lutte titanesque entre « régimes totalitaires » et « peuples libres ». Les fonds ont été alloués par le Congrès.

De nombreuses écoles de pensée et une quantité importante de recherches ont été faites sur les motivations de Truman à cette occasion particulière. Selon la théorie standard d'Herbert Feis, une série d'actes soviétiques agressifs en Pologne, en Iran, en Turquie et dans d'autres pays entre 1945 et 1947 a alerté le peuple américain sur une nouvelle menace à la liberté, à laquelle Truman a répondu. Il est arrivé à la conclusion que pour contrer la menace soviétique, une expansion militaire significative était nécessaire. Le rapport, rédigé par Paul Nitze et d'autres, affirme :

« Les moyens à prendre doivent être proportionnés à l'étendue du mal », écrit le Federalist (n° 28). Le problème peut être une guerre mondiale ou une opération soviétique avec des objectifs spécifiques. Dans les deux cas, nous devons éviter toute action qui pourrait transformer le conflit en guerre d'anéantissement, et si nous avons le pouvoir d'arrêter la poursuite de certains objectifs par