MOT DE TÊTE
Voilà bien un mot pestiféré après la Seconde Guerre mondiale, où son destin semblait associé à celui du nazisme. Il triomphe aujourd’hui tous les jours - le mot comme la chose -, et ce n’est pas sans raison. D’abord parce que l’un des fondements de la lecture géopolitique de la vie des nations se résume assez bien dans un précepte attribué à Napoléon suivant ». Ensuite parce que cette formule n’est complète que si on lui adjoint, symétriquement, son inversion, à savoir qu’il n’atteint ses objectifs que s’il réussit à disposer de la géographie de sa politique.