Grande stratégie: Maîtriser l’art de la guerre et de la paix à l’ère moderne

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la grande stratégie

La grande stratégie ou haute stratégie est la stratégie d'un État sur la manière dont les moyens peuvent être utilisés pour faire avancer et réaliser les intérêts nationaux à long terme. Les questions de grande stratégie incluent généralement le choix de la doctrine militaire, la structure des forces et les alliances, ainsi que les relations économiques, le comportement diplomatique et les méthodes d'extraction ou de mobilisation des ressources.

Comment vous en bénéficierez

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Grande stratégie

Chapitre 2 : Isolationnisme

Chapitre 3 : Néoréalisme (relations internationales)

Chapitre 4 : Hégémonie

Chapitre 5 : John Mearsheimer

Chapitre 6 : Équilibrage (relations internationales)

Chapitre 7 : Théorie de la stabilité hégémonique

Chapitre 8 : Réalisme (relations internationales)

Chapitre 9 : Polarité (relations internationales)

Chapitre 10 : Équilibrage offshore

(II) Répondre aux principales questions du public sur la stratégie globale.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et les étudiants diplômés, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de grande stratégie.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 2 juin 2024

Aperçu du livre

Grande stratégie

Maîtriser l'art de la guerre et de la paix à l'ère moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Grande stratégie

Maîtriser l'art de la guerre et de la paix à l'ère moderne

Fouad Sabry

Copyright

Grande stratégie © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Grande stratégie

Chapitre 2 : L'isolationnisme

Chapitre 3 : Néoréalisme (relations internationales)

Chapitre 4 : Hégémonie

Chapitre 5 : John Mearsheimer

Chapitre 6 : Équilibre (relations internationales)

Chapitre 7 : Théorie de la stabilité hégémonique

Chapitre 8 : Réalisme (relations internationales)

Chapitre 9 : Polarité (relations internationales)

Chapitre 10 : Équilibrage offshore

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Grande stratégie

La grande stratégie ou haute stratégie est le plan d'un État pour faire progresser et atteindre les objectifs nationaux par l'utilisation de moyens.

B. H. Liddell Hart, historien militaire, définit la Grande Stratégie comme suit :

La fonction de la grande stratégie – ou stratégie supérieure – est de coordonner et d'orienter toutes les ressources d'une nation ou d'un groupe de pays vers la réalisation de l'objectif politique du conflit – l'objectif établi par la politique de base.

La grande stratégie doit à la fois évaluer et cultiver les ressources économiques et la main-d'œuvre des pays afin de soutenir les forces armées. De plus, les ressources morales - pour favoriser l'esprit de coopération du peuple - sont souvent aussi vitales que de posséder des types de pouvoir plus tangibles. Le grand plan devrait également régir la répartition du pouvoir entre les différents services et entre les services et l'industrie. En outre, la force de combat n'est qu'un des outils de la grande stratégie, qui doit également prendre en considération et utiliser le pouvoir de la pression financière et, enfin et surtout, de la pression éthique afin de saper la volonté de l'adversaire.

En outre, bien que la portée de la stratégie soit limitée par le conflit, la portée de la grande stratégie s'étend au-delà de la lutte à la paix qui s'ensuit. Il ne doit pas seulement unir les différents outils, mais aussi contrôler leur utilisation afin d'éviter de nuire à l'état de paix futur - au nom de sa sécurité et de sa prospérité.

De trois manières, la grande stratégie s'étend sur le concept conventionnel de stratégie :

Élargir la stratégie pour intégrer des mesures diplomatiques, financières, économiques et informationnelles, entre autres.

L'examen des forces internes en plus des forces externes – en tenant compte à la fois des nombreux outils du pouvoir et des politiques internes nécessaires à leur application – est une approche complémentaire à l'analyse des forces externes (la conscription, par exemple)

Intégrer l'examen des époques pacifiques à la guerre

L'Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, chronique du conflit entre la Ligue du Péloponnèse (dirigée par Sparte) et la Ligue de Délos, est l'un des premiers ouvrages sur la grande stratégie (dirigée par Athènes).

À partir de l'époque d'Hadrien, les empereurs romains ont utilisé une stratégie militaire consistant en "La sécurité impériale exclue implique la création d'une barrière de défense linéaire du périmètre. Les légions étaient stationnées dans des fortifications massives.

Ces « forteresses » existaient sur toute la frontière de l'Empire, parfois accompagnées de véritables murs (comme le mur d'Hadrien). En raison de la croyance que ces fortifications périphériques étaient imprenables, les empereurs n'ont pas maintenu d'armée centrale de réserve. Le réseau routier romain permettait aux troupes de se rendre relativement facilement d'une frontière à l'autre (pendant un siège) afin de fournir des renforts. Ces routes donnaient également à Rome un avantage logistique sur ses ennemis, car les troupes et les fournitures pouvaient être transportées rapidement sur le réseau routier romain. Ainsi, si les légions étaient incapables de gagner un combat grâce à leur capacité de combat militaire ou à un plus grand nombre, elles pouvaient simplement survivre aux envahisseurs, qui, selon l'historien E.A. Thompson, « ne considéraient pas des millions de boisseaux de blé ».

L'empereur Constantin a unifié les légions des frontières en une seule armée errante pour économiser de l'argent et défendre les riches résidents à l'intérieur des villes. Selon les récits historiques, ce grand plan a eu de graves implications sur l'empire romain en affaiblissant ses fortifications frontalières et en le rendant vulnérable à l'invasion des troupes ennemies. De plus, une fois les soldats romains partis, les habitants vivant près des frontières romaines faisaient appel aux barbares pour leur sécurité. On pense que cet argument provient des écrits d'Eunape.

De nombreux historiens contemporains considèrent cette accusation de Zosime comme une grande exagération et un jugement erroné du quatrième siècle sous Constantin. B.H. Warmington, par exemple, soutient que la déclaration de Zosime est « trop simplifiée », nous rappelant que « l'accusation d'exposition des régions frontalières est au mieux anachronique et reflète probablement les préjugés de Zosime contre Constantin ; la corruption des soldats qui vivaient dans les villes était un cliché littéraire.

La grande stratégie moderne est illustrée