Principes de guerre: Stratégies dévoilées, maîtriser l’art du conflit de A à Z0

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que les principes de guerre

Les principes de guerre sont des règles et des lignes directrices qui représentent des vérités dans la pratique de la guerre et des opérations militaires.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Principes de la guerre

Chapitre 2 : Bataille

Chapitre 3 : Blitzkrieg

Chapitre 4 : Liste des tactiques militaires

Chapitre 5 : Science militaire

Chapitre 6 : Stratégie militaire

Chapitre 7 : Doctrine militaire

Chapitre 8 : Ordre de bataille

Chapitre 9 : Julian Corbett

Chapitre 10 : Guerre de manœuvre

(II) Répondre aux principales questions du public sur les principes de la guerre.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs , les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de principes de guerre.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 31 mai 2024

Aperçu du livre

Principes de guerre

Stratégies dévoilées : Maîtriser l'art du conflit de A à Z0

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Principes de guerre

Stratégies dévoilées : Maîtriser l'art du conflit de A à Z0

Fouad Sabry

Copyright

Principes © de guerre 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Principes de la guerre

Chapitre 2 : Bataille

Chapitre 3 : Blitzkrieg

Chapitre 4 : Liste des tactiques militaires

Chapitre 5 : Science militaire

Chapitre 6 : Stratégie militaire

Chapitre 7 : Doctrine militaire

Chapitre 8 : Ordre de bataille

Chapitre 9 : Julian Corbett

Chapitre 10 : La guerre de manœuvre

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Principes de la guerre

Les règles et les directives connues sous le nom de « principes de la guerre » sont des représentations de vérités dans la conduite de la guerre et des opérations militaires.

Les plus anciennes règles de bataille connues ont été écrites par Chanakya dans son Arthashastra vers 350 avant notre ère et Sun Tzu dans ses écrits vers 500 avant notre ère. Les « Règles générales » que Machiavel publia en 1521 étaient basées sur les Regulae bellorum generales de Végèce (Épit. 3.26.1-33). En 1644, Henri, duc de Rohan, crée ses « Guides » pour la bataille. En 1778, le marquis de Silva a prononcé ses « Principes pour la guerre ». En plus de ses « Axioms for War », Henry Lloyd a également présenté sa version de « Rules for War » en 1781. Antoine-Henri Jomini a ensuite publié ses « Maximes » pour la version 1 de la guerre, « Résumé didactique » et « Maximes » pour la version 2 de la guerre en 1805. S'appuyant sur les travaux d'auteurs antérieurs, Carl von Clausewitz a écrit sa version en 1812.

Il n'y a pas de lois de la guerre avec lesquelles tout le monde peut être d'accord. La doctrine militaire des différents services militaires est liée aux fondamentaux du combat. À l'inverse, la doctrine conseille mais n'impose pas la stratégie et les tactiques.

Arthaśāstra est un ancien traité indien en sanskrit sur l'art de gouverner et la stratégie militaire, entre autres.

L'armée israélite devait se battre selon les règles énoncées dans le livre du Deutéronome, qui comprenaient le pillage, l'asservissement des femmes et des enfants de l'ennemi et la prévention de la destruction des arbres fruitiers.

Vers 400 av. J.-C., Sun Tzu a décrit cinq considérations fondamentales pour les commandants dans L'Art de la guerre :

La loi morale, souvent connue sous le nom d'ordre et de cohésion du commandement

Le ciel ou les forces environnementales

La Terre ou le paysage

Le commandant ; Méthode et discipline, y compris l'approvisionnement et la logistique

Néanmoins, Sun Tzu a souligné que l'initiative humaine était un élément clé de la bataille lorsqu'il a dit : « Selon les circonstances avantageuses, il faut ajuster ses plans. »

Depuis que les maximes militaires napoléoniennes sont apparues pour la première fois en anglais en 1831, toutes les traductions anglaises du général Burnod se sont appuyées sur l'édition française incroyablement défectueuse publiée en 1827.

Cela a contribué à la croyance erronée que Napoléon Bonaparte avait été le pionnier des « principes de la guerre ».

Napoléon était un fervent adepte des célèbres généraux militaires du passé, qui ont eu un impact profond sur sa pensée.

Cependant, la structure établie par Napoléon (sic) pour sa Grande Armée et utilisée depuis constitue la base des armées d'aujourd'hui. (Weider, par.

12).

Au milieu du XIXe siècle, en raison de l'impact de l'armée prussienne, ils sont devenus un manuel pour de nombreuses organisations militaires afin d'orienter la pensée des chefs militaires et des dirigeants politiques vers des idées et des techniques pour mener avec succès des guerres et mener des opérations militaires à plus petite échelle.

Bien qu'ils soient initialement axés sur la stratégie, les tactiques et la stratégie à grande échelle, en raison de l'évolution de la technologie militaire et de la guerre, depuis l'entre-deux-guerres, la plupart du temps, les principes sont utilisés dans la prise de décision stratégique et, parfois, dans la mobilité opérationnelle des forces.

La philosophie militaire dans la région de l'Atlantique Nord a été influencée par les idées de guerre définies par Carl von Clausewitz dans son essai Principes de la guerre et développées plus tard dans son livre De la guerre.

Le premier essai se concentrait sur les tactiques de combat et offrait les directives générales suivantes :

Apprenez comment nous pouvons amasser une prépondérance d'avantages matériels et de forces physiques au moment critique.

calculer des considérations morales

tirer le meilleur parti des quelques ressources dont nous disposons.

Ne perdez jamais votre sens du calme et de la détermination ; sans elle, même la guerre la plus réussie ne peut produire de grandes réalisations.

Vous devriez toujours être en mesure de choisir entre la ligne de conduite la plus risquée et la plus prudente. Aucun chef militaire n'a jamais atteint la grandeur sans prendre de risques.

Clausewitz a poursuivi en fournissant des directives tactiques basées sur ce qui précède, en tenant compte de l'ampleur du conflit qui dominait la guerre européenne à l'époque :

La défense

L'attaque

Utilisation des troupes

Utilisation du terrain

Les attaques concentriques sont plus efficaces pour les forces que les attaques parallèles ; attaquez de manière concentrique même si vous n'avez pas le dessus dans un combat.

Essayez toujours d'encercler la zone de l'ennemi qui reçoit notre attaque principale

couper la voie de retrait de l'adversaire

De plus, Clausewitz a mis l'accent sur les principes généraux de la stratégie dans l'article en déclarant qu'il y a trois objectifs principaux dans la guerre :

a) Soumettre et soumettre les forces armées de l'ennemi ; concentrer constamment nos opérations principales sur le corps principal de l'armée ennemie, ou à tout le moins contre une partie importante de celui-ci.

a) S'emparer de ses approvisionnements et autres sources d'énergie et concentrer nos efforts sur les endroits où la majorité de ces ressources sont rassemblées.

c) Gagner l'appui du public en remportant des batailles importantes et en occupant la capitale ennemie

Appliquer toute notre force de toutes nos forces.

L'angle d'attaque crucial

Ne perdez jamais de temps

Par rapport à la stratégie, la tactique met beaucoup plus l'accent sur la surprise.

poursuite

Forces rassemblées au point focal

Les attaques contre les canaux de communication ont un temps de réaction assez lent, alors que gagner une guerre produit des résultats immédiats.

Par conséquent, en stratégie, le côté que l'ennemi entoure est mieux placé que le côté que son adversaire entoure, en particulier avec des troupes égales ou même inférieures.

Cependant, l'enveloppement stratégique ou un mouvement de rotation sont particulièrement efficaces pour briser la ligne de retraite de l'ennemi.

supérieur à la fois physiquement et moralement

les stocks de matériaux, qui sont absolument nécessaires aux opérations de conservation

En tant que composante nécessaire du combat, l'approvisionnement des soldats a un impact significatif sur les opérations.

Action indépendante

Défense stratégique

Politiquement, la guerre défensive est la lutte pour l'indépendance dans laquelle nous nous engageons.

Attaque stratégique

L'offensive stratégique poursuit directement l'objectif du conflit en cherchant à détruire les troupes ennemies.

Dans son ouvrage de 1838 Précis de l'Art de Guerre, Antoine Henri Jomini a également créé des théories de la guerre basées sur les idées et les techniques employées pendant les guerres napoléoniennes.

Les brouillons du livre Battle Studies ont été écrits par l'officier d'infanterie français, le colonel Ardant du Picq, mort pendant la guerre franco-prussienne, sur la base de ses vues sur l'histoire militaire. Il met en évidence deux des observations de Du Picq :

Même en temps de paix, l'entraînement doit être axé sur le combat car c'est le but ultime de l'armée, sa raison d'être et son expression.

Les théories n'ont pas autant d'importance que les gens. Pourtant, le combat est plus un art qu'une science.

Julian Corbett croyait que la stratégie maritime devait avoir un impact considérable sur les concepts de guerre lorsqu'elle était appliquée à certaines formes de combat, comme la guerre navale. L'U.S. Naval War College a été loué par l'amiral William S. Sims, qui a supervisé la participation de la marine américaine à la Grande Flotte britannique pendant la Première Guerre mondiale :

Le collège veut fournir des concepts plutôt que des règlements et équiper les étudiants pour appliquer ces principes rapidement, logiquement et avec précision à toutes les circonstances qui peuvent se produire.

Cette habitude ne peut être développée que par une pratique approfondie, ce qui explique les nombreux problèmes de stratégie et de tactique.

Il existe des variations, et les différences sont généralement sémantiques ou découlent de préférences culturelles pour une stratégie particulière. Ses raisons d'entrer en guerre sont révélées par un examen plus approfondi des principes et de la culture des origines.

Les officiers de la Royal Navy, de l'armée britannique et de la Royal Air Force apprennent tous les 10 principes de la guerre, et le Royaume-Uni les suit :

Après la Première Guerre mondiale, les écrits du général et théoricien militaire britannique J. F. C. Fuller ont servi de base à la première publication des règles de la guerre de l'armée britannique. Au cours des décennies suivantes, la définition de chaque principe a été améliorée et finalement adoptée par l'ensemble des forces armées britanniques. Le onzième principe, qui a été ajouté par la suite, a d'abord été appelé administration. Le premier principe est toujours déclaré primordial, tandis que le second est généralement considéré comme étant plus important que les autres principes, qui ne sont pas présentés dans un ordre particulier de signification.

Le prologue suivant est tiré de l'édition 2011 de la British Defence Doctrine (BDD), qui énonce et explique les principes directeurs : « La planification et l'exécution de la guerre sont régies par les principes de la guerre par les commandants et leurs états-majors. Ils offrent une base solide pour toute conduite militaire et sont durables mais pas immuables, absolus ou prescriptifs. Selon la situation, l'importance relative de chacun peut changer ; leur mise en œuvre exige de la discrétion, du bon sens et une interprétation éclairée. La légalité des actes d'un commandant doit également être prise en compte, ainsi que la validité morale, politique, diplomatique et éthique de la conduite d'une force militaire après qu'un acte a été commis.

Les dix principes sont présentés et décrits dans l'édition 2011 de BDD (qui donne également des explications), inchangés par rapport à l'édition 2008 :

Un objectif unique et défini est la pierre angulaire du succès des opérations militaires. Il doit être choisi et maintenu. Le principe directeur de la guerre est considéré comme le choix et le maintien de l'objectif.

Maintien du moral - Le moral est un état d'esprit heureux provoqué par un leadership politique et militaire efficace, un sens commun des objectifs et des valeurs, le bonheur, les jugements sur l'estime de soi et la cohésion du groupe.

La méthode tactique par laquelle un commandant s'efforce d'acquérir un avantage, de maintenir l'élan et de prendre l'initiative est connue sous le nom d'action offensive.

La sécurité est la création et le maintien d'un environnement opérationnel qui permet la liberté d'action nécessaire, quand et quand cela est nécessaire, pour atteindre les objectifs.

La surprise est le résultat du choc et de la désorientation provoqués par l'introduction intentionnelle ou non de l'inattendu.

Concentration de la force - Lorsque cela est nécessaire, la concentration de la force implique l'application rapide et coordonnée d'une capacité de combat supérieure (conceptuelle, physique et morale).

L'utilisation efficace de la main-d'œuvre, des ressources et du temps en relation avec la réalisation des objectifs est connue sous le nom d'économie d'effort.

L'agilité, la réactivité, la résilience, l'acuité et l'adaptabilité sont toutes des composantes de la flexibilité, c'est-à-dire la capacité de changer rapidement en réponse à des situations changeantes.

Coopération : Intégrer le travail d'équipe et partager les risques, les fardeaux et les opportunités dans toutes les facettes du combat nécessite de la coopération.