Guerre non conventionnelle: Stratégies et tactiques pour les champs de bataille modernes

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que la guerre non conventionnelle

La guerre non conventionnelle (UW) est définie au sens large comme « des opérations militaires et quasi-militaires autres que la guerre conventionnelle » et peut faire appel à des forces ou à des actions secrètes telles que comme la subversion, le sabotage, l'espionnage, la guerre biologique, les sanctions, la propagande ou la guérilla. Ceci est généralement fait pour éviter une escalade vers une guerre conventionnelle ainsi que vers des conventions internationales.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur le sujets suivants :

Chapitre 1 : Guerre non conventionnelle

Chapitre 2 : Guérilla

Chapitre 3 : Guerre asymétrique

Chapitre 4 : Faible -conflit d'intensité

Chapitre 5 : Insurrection

Chapitre 6 : Guerre dans la jungle

Chapitre 7 : Guerre de quatrième génération

Chapitre 8 : Militaire irrégulier

Chapitre 9 : Guerre moderne

Chapitre 10 : Contre-insurrection

(II) Répondre aux principales questions du public sur la guerre non conventionnelle.

À qui s'adresse ce livre

Les professionnels, les étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de guerre non conventionnelle.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 27 mai 2024

Aperçu du livre

Guerre non conventionnelle

Stratégies et tactiques pour les champs de bataille modernes

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Guerre non conventionnelle

Stratégies et tactiques pour les champs de bataille modernes

Fouad Sabry

Copyright

Guerre © non conventionnelle 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Guerre non conventionnelle

Chapitre 2 : Guérilla

Chapitre 3 : Guerre asymétrique

Chapitre 4 : Conflit de faible intensité

Chapitre 5 : Insurrection

Chapitre 6 : Guerre dans la jungle

Chapitre 7 : La guerre de quatrième génération

Chapitre 8 : Militaires irréguliers

Chapitre 9 : La guerre moderne

Chapitre 10 : Contre-insurrection

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Guerre non conventionnelle

« Actions militaires et quasi militaires autres que la guerre conventionnelle » est une définition générale de la guerre non conventionnelle (UW).

En plus de la définition précédente de la guerre non conventionnelle, la guerre non conventionnelle a également été définie comme suit :

Guerre par des guérilleros, des subversifs, des insurgés et des assassins ; la guerre par embuscade au lieu du combat ; la guerre par infiltration au lieu d'agression ; chercher la victoire en érodant et en épuisant l'ennemi au lieu de l'engager ; sont d'autres formes de guerre qui sont nouvelles dans leur intensité mais anciennes dans leur origine. Il exploite le mécontentement.

La guerre non conventionnelle vise à rendre les prouesses militaires de l'ennemi sans importance en attaquant psychologiquement la population civile dans le but de gagner du soutien. Il vise uniquement des cibles militaires et politiques à cette fin. Au lieu d'affaiblir considérablement la capacité de combat de l'ennemi, des méthodes de guerre conventionnelles limitées pourraient être utilisées de manière non conventionnelle pour démontrer leur puissance et leur force. D'autres armes qui ciblent expressément l'armée peuvent être utilisées, en plus de l'application chirurgicale d'armes conventionnelles, notamment les frappes aériennes, les armes nucléaires, les engins incendiaires ou d'autres armes similaires.

Loin derrière les lignes ennemies, les forces spéciales sont déployées de manière innovante pour former, armer et conseiller les résidents qui ne sont pas d'accord avec leur gouvernement. De plus, ils peuvent soutenir les résistants locaux tout en diffusant la subversion et la propagande afin de forcer un gouvernement hostile à se soumettre. Pour abaisser le moral des forces gouvernementales, des tactiques sont utilisées qui se concentrent sur l'élimination des cibles militaires tout en minimisant les dommages aux infrastructures civiles et en entravant le réapprovisionnement militaire.

La guerre non conventionnelle est définie par le ministère américain de la Défense comme des opérations menées par ou en conjonction avec une force clandestine, auxiliaire ou de guérilla dans une zone interdite afin de permettre à un mouvement de résistance ou à une insurrection de contraindre, de perturber ou de renverser un gouvernement ou une puissance occupante.

La philosophie de la guerre conventionnelle et la nécessité de cacher la paternité des actions d'un État hostile ont été fondamentalement modifiées avec l'avènement de l'ère atomique. La guerre asymétrique ou non conventionnelle ainsi que le terrorisme étaient arrivés. appelée « le prochain type de guerre – guerre technologique, guerre des machines ou guerre atomique » par Edward Fitzpatrick.

Cependant, l'utilisation de techniques de soft power pour cibler les civils plutôt que les troupes militaires avait déjà commencé plus tôt, en particulier comme tactique à utiliser contre les Républiques. et ont changé pour devenir d'autres doctrines.

Ces modèles ont été étendus pour inclure l'évaluation des risques dans le monde des contrats de sécurité et de défense des entreprises, où il y a un chevauchement. Le Comité La Follette a enregistré l'une des premières utilisations de méthodes de guerre non conventionnelles contre des civils.

{Fin du chapitre 1}

Chapitre 2 : Guérilla

La guérilla est un type de guerre irrégulière dans lequel de petits groupes de combattants, tels que des membres paramilitaires, des civils armés ou des irréguliers, emploient des techniques militaires telles que les embuscades, le sabotage, les raids, la petite guerre, les tactiques de délit de fuite et la mobilité pour combattre une armée traditionnelle plus puissante et immobile.

Bien que l'expression « guérilla » ait été utilisée pour la première fois en relation avec la guerre d'Espagne au 19e siècle, les stratégies tactiques sont utilisées depuis très longtemps. Sun Tzu a suggéré l'emploi de tactiques de guérilla dans L'art de la guerre au VIe siècle av. J.-C. De nombreuses techniques de guérilla sont attribuées au général romain Quintus Fabius Maximus Verrucosus, qui a développé ce qui est maintenant connu sous le nom de stratégie fabienne. Tout au long de l'histoire, la guérilla a été utilisée par divers groupes. Elle est notamment liée aux mouvements révolutionnaires et à la résistance publique aux armées d'occupation ou d'invasion.

En raison d'armes ou de forces souvent plus faibles, les tactiques de guérilla mettent l'accent sur l'évitement des affrontements directs avec les armées ennemies au profit de batailles à petite échelle destinées à épuiser les ennemis et à les forcer à se retirer. Les techniques de guérilla ne sont donc généralement utilisées que pour la défense. Les groupes de guérilla organisés dépendent souvent du financement de la population locale ou de partisans à l'étranger qui partagent leurs objectifs.

Le mot espagnol pour « guérilla » est guerra, qui est l'abréviation de « guerre » ; d'où la « petite guerre ».

Pendant la guerre d'Espagne au début du XIXe siècle, l'expression a gagné en popularité, lorsque, après la déroute de leurs armées régulières, la tactique de guérilla a été utilisée par les peuples espagnol et portugais pour se révolter efficacement contre les forces napoléoniennes et contrecarrer une armée beaucoup plus forte.

En utilisant l'espagnol correct, une personne qui est membre d'une unité de guérilla est un guérillero ([geriˈʎeɾo]) s'il s'agit d'un homme, ou un guérillero ([geriˈʎeɾa]) s'il s'agit d'une femme.

Dès 1809, le terme « guérilla » était utilisé en anglais pour désigner à la fois des guerriers individuels (par exemple, « La ville a été prise par les guérilleros ») ainsi que des groupes ou des bandes de ces combattants. Le terme « guérilla » fait encore référence à un certain type de guerre dans la majorité des langues. Le diminutif évoque les disparités entre l'armée de guérilla et l'armée formelle et professionnelle de l'État en termes de taille, d'ampleur et de composition.

Les combattants tribaux de l'ère préhistorique ont probablement utilisé des stratégies de guérilla pour combattre les tribus rivales. Au contraire, les premiers signes de combat conventionnel ne sont apparus en Égypte et en Mésopotamie qu'en 3100 av. J.-C. L'un des premiers à préconiser l'utilisation de la guérilla a été l'armée et stratège chinois Sun Tzu, qui l'a fait dans son ouvrage L'art de la guerre (6e siècle av. J.-C.).

La guérilla a été utilisée contre les Normands lors de leurs nombreuses invasions au Pays de Galles. Les Normands ne connaissaient pas les montagnes de la région, alors les Gallois les utilisaient pour lancer des attaques surprises.

Des idéologies comme le nationalisme, le libéralisme, le socialisme et le fondamentalisme religieux ont toutes contribué de manière significative à façonner les insurrections et la guérilla depuis les Lumières.

Entre 1790 et 1805, Kerala Varma (également connu sous le nom de Pazhassi Raja) a mené une guérilla en Inde contre la Compagnie britannique des Indes orientales. En 1809, Arthur Wellesley a traduit le mot espagnol « guérilla » en anglais, Le chef militaire marocain Abd el-Krim (c. 1883 – 1963) et son père ont unifié les tribus marocaines sous leur contrôle et ont pris les armes contre les occupants espagnols et français pendant la guerre du Rif en 1920.

Pour la première fois dans l'histoire, la guerre des tunnels a été combinée avec des techniques de guérilla contemporaines, elle a grièvement blessé les deux armées coloniales au Maroc.

engageaient des soldats britanniques dans des combats importants, souvent pendant 10 à 30 minutes.

Les colonnes volantes de Barry sont surtout connues pour leur rôle dans l'embuscade de Kilmichael en novembre 1920 et l'embuscade de Crossbarry en mars 1921, qui ont toutes deux entraîné des pertes importantes pour les forces adverses.

Un petit groupe de militants algériens a lancé la révolution algérienne de 1954. Les insurgés ont combattu les Français pendant plus de huit ans avec des armes simples. Cela sert toujours de modèle pour les formes contemporaines de guerre asymétrique, de terrorisme, de torture, d'insurrection et de contre-insurrection.

Le Mukti Bahini (bengali : মুক্তিবাহিনী, signifie littéralement « combattants de la liberté », Armée de libération, etc.), également connu sous le nom de Forces du Bangladesh, était le mouvement de guérilla de résistance de l'armée bangladaise, pendant la guerre de libération du Bangladesh, qui a transformé le Pakistan oriental en Bangladesh en 1971, paramilitaires et civils.

Mukti Fauj, un ancien nom, était également employé.

La guerre asymétrique, ou lutte entre adversaires de différents niveaux de force, comprend la guérilla. Les guérilleros, en cas de succès, épuisent leur adversaire par attrition, les forçant finalement à battre en retraite.

Les guérilleros évitent généralement les unités et les formations majeures de soldats ennemis et ciblent plutôt de plus petites poches de personnel et de fournitures ennemies pour affaiblir progressivement l'opposition tout en minimisant leurs propres pertes.