G&H: Pourquoi avoir choisi la forme d’un dialogue pour explorer ce qu’est l’art opératif?
Jean Lopez: Un exposé de type universitaire sur un sujet aussi dense et complexe aurait risqué de provoquer des cas graves de somnolence chez les lecteurs. Pour ce projet que nous pensons aujourd’hui d’utilité publique, nous avons opté pour la forme dialoguée qui obéit à une autre logique, plus souple, plus vivante, propice aux interruptions, aux demandes d’éclaircissements, mais tout en l’inscrivant dans un plan rigoureux. Cela ressemble à une partie de ping-pong, mais entre deux joueurs de nature différente: le faux naïf, le sparring-partner c’est moi, le savant c’est Benoist Bihan. Au final, 356 questions et 356 réponses permettent de faire une immense balade entre les pôles majeurs d’activité guerrière que sont la stratégie, la tactique et l’art opératif.
Pour beaucoup, l’art opératif ce n’est ni plus ni moins que le . Après