ébut février, six semaines avant l’élection présidentielle russe, le journaliste Tucker Carlson interviewe Vladimir Poutine à Moscou. Cordial, voire complaisant, l’entretien est ponctué de sourires et de rires entendus. Pas une question sur les droits de l’homme, la liberté d’expression ou la santé d’Alexeï Navalny, décédé dix jours plus tard. Face à un Poutine matois, voici le nouveau « petit télégraphiste » du Kremlin dans ses oeuvres. L’ancien journaliste vedette de Fox News (qui possède sa propre chaîne suivie par des millions d’Américains) profite de son passage dans la capitale russe pour se filmer dans un supermarché bien achalandé et montrer à ses millions de combien la vie est douce sur les rives de la Moskova… « Moscou est bien plus sympa que n’importe quelle ville de mon pays », s’émerveille-t-il. Au Congrès,
Cette droite fascinée par les autocrates européens
Apr 03, 2024
5 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits