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Chrétiens, Musulmans et Autres : les chemins de la tolérance
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Chrétiens, Musulmans et Autres : les chemins de la tolérance
Livre électronique187 pages2 heures

Chrétiens, Musulmans et Autres : les chemins de la tolérance

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À propos de ce livre électronique

Actuellement, la situation économique relativement tendue, semble favoriser un regain d’intérêt pour les causes extrêmes, et des regroupements communautaires, engendrant une forme d’islamophobie, d’antisémitisme, et de tous les racismes. Par ailleurs, des jeunes se radicalisent et cèdent aux sirènes du terrorisme. Cet Essai philosophique est simplement un Manifeste pour reprendre les chemins de la tolérance afin d’aller vers plus de paix sociale. On a proposé en guise de solutions que : (1) les Jeunes soient plus patients face aux difficultés sociales, persévèrent dans l’effort, et expriment leurs idées ou désaccords dans les urnes ; (2) les oppositions entre les religions soient balayées par un nouveau syncrétisme religieux, consistant à considérer qu’elles sont toutes équivalentes ; (3) les Chrétiens et les Musulmans reconnaissent que des erreurs ont pu être commises dans le passé au nom des religions, par obscurantisme?; (4) une liste simple et claire des crimes contre l’humanité soit mise au point par les Nations Unies, intégrant les actes de terrorisme ; (5) une nouvelle approche originale soit considérée pour résoudre le problème israélo-palestinien ; (6) l’on parvienne à un Marché du Carbone régulé, ce qui permettra de récompenser les Pays et les Opérateurs faisant des efforts significatifs pour réduire leurs émissions de CO2; (7) le Néo-libéralisme et le Social-Libéralisme soient reconnus comme les deux principales doctrines économiques adaptées pour une paix sociale durable.
LangueFrançais
Date de sortie17 sept. 2015
ISBN9782312035499
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    Chrétiens, Musulmans et Autres - Robert Woumeni

    cover.jpg

    Chrétiens, Musulmans et Autres

    Dr. Robert Woumeni

    Chrétiens, Musulmans et Autres

    Les chemins de la tolérance

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    A Marie-France, ma Mère…

    Et à Christian, mon fils……

    © Les Éditions du Net, 2015

    ISBN : 978-2-312-03549-9

    « Brahman (l’Omniscient, l’Ame absolue, l’Omniprésent, l’Eternel) sert de demeure à tous les êtres et demeure en tous les êtres ». (Hindouisme).

    « Tous les hommes sont les descendants d’une seule personne, et prendre une seule vie, équivaut à détruire tout un monde ». (Judaïsme).

    « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». (Christianisme)

    « Il y a sur terre des signes [du Divin] pour ceux qui croient, et il y en a aussi en vous-mêmes. Ne voyez-vous donc pas ? » (Islam).

    « La réalité sacrée est vue comme un complexe, et est seulement compréhensible à partir de nombreuses échelles différentes entraînant des correspondances physiques et métaphysiques » (Animisme).

    « Ceux qui n’accomplissent pas d’actes de vertu et se contentent de pratiquer les procédés magiques n’obtiendront jamais la Vie Éternelle ». (Taoïsme).

    « Il y a en tout homme deux tendances qui se manifestent en permanence, l’une portée vers le bien (ou la vérité), tandis que l’autre est tournée vers le mal (ou le mensonge) ». (Zoroastrisme).

    « la superstition est à la religion ce que l’Astrologie est à l’Astronomie, la fille très folle, d’une mère très sage ». (Voltaire).

    On peut considérer que : « l’inspiration est un sentiment assez fort qui indique, le chemin vers une solution utile, alors même qu’on vient à peine de poser le problème ». Si les Hindous, les Judaïques (Juifs religieux), les Chrétiens, les Musulmans, les Animistes et les Zoroastristes ont raison de considérer que « Dieu est présent en chaque individu », il suffirait donc parfois simplement de le laisser s’exprimer, en usant du libre arbitre exalté par les Athées ou les Agnostiques pour taire la voix du Mal (égo, vice, irresponsabilité,.) également présente en toute personne.

    Sommaire

    Sommaire 9

    I. Introduction 11

    II. Bref parcours historique sur les religions et les aspects géopolitiques associés 13

    A. Le Christianisme 13

    B. L’Islam 24

    C. Autres : Animisme, Hindouisme (Bouddhisme),

    Taoïsme (Confucianisme), Judaïsme, Zoroastrisme, et Athéisme. 34

    III. Les croyances fondamentales et les pratiques religieuses 47

    A. Les Chretiens 47

    B. Les Musulmans 51

    C. Autres : cultes de Amon-Ré, Brahman, Tao, Yaweh, Ahura-Mazda, et Libres Penseurs. 57

    D. Convergences et divergences 69

    E. Vers un syncretisme religieux 71

    IV. Éléments de discussion 77

    A. Les faits de violence inacceptable et les messages du 07.01.2015 77

    B. Egalite juridique et équivalence sociale des individus

    et des peuples 78

    C. 10 questions philosophiques 80

    V. Les chemins de la tolérance 91

    A. La religion comme un instrument de geopolitique 91

    B. Pour une liste simple et claire des crimes

    contre l’humanité 93

    C. Des principes de tolérance 96

    D. La question de la laïcité et ses conséquences 100

    E. Une piste de solution originale pour le conflit

    israélo-palestinien 106

    VI. Pour une paix sociale durable 113

    A. Les doctrines économiques : libéralisme - socialisme 118

    B. Situation sur l’échiquier politique français 125

    C. La paix avec la nature : environnement & climat 127

    VII. Conclusion 135

    Références 137

    I. Introduction

    Le 07 janvier 2015, la France entière est sous le choc. Il y a eu dans la matinée un attentat à Charlie Hebdo, un journal satirique ayant vocation à attirer l’attention sur certaines préoccupations du moment, par des dessins humoristiques. Douze personnes sont tuées, dont quatre journalistes : Charb, Cabu, Tignous et Wolinski. Pendant 4 jours, c’est l’incompréhension générale qui prédomine. En effet, malgré les fatwas qui avaient été émises, suite à de précédents dessins sur Mohammed, personne ne comprend qu’en France où la liberté d’expression est un droit essentiel, des journalistes-humoristes puissent être tués. Les auteurs de l’attentat sont identifiés comme étant les frères Kouachi, des jeunes qui avaient basculé dans l’islamisme radical, seront activement recherchés pendant plusieurs jours. Dans le même temps, Amedy Coulibaly un autre jeune des quartiers, avait entamé une épopée meurtrière par l’assassinat d’une policière municipale, suivie par une prise en otage et une exécution à connotation antisémite de 4 personnes, dans un Hypermarché Cacher de la porte de Vincennes à Paris. On apprendra plus tard que tous ces jeunes se connaissaient, et avaient planifié leurs actions terroristes avec complicité. Un assaut sera donné le 09.01.2015, mettant fin à une terrible tragédie, avec le lourd bilan de 17 morts, classant ces attentats parmi les plus graves en France, depuis plus de cinquante ans.

    Puis le 11 janvier 2015, il y eu un sursaut national sans précédent avec des manifestations dans toutes les grandes villes : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux,… Près de 4 millions de personnes ont été mobilisées, pour déclarer (1) leur refus de la barbarie, (2) leur soutien à la liberté d’expression, (3) leur dégoût pour l’obscurantisme religieux, et des comportements extrêmes basés sur le racisme et l’antisémitisme. Avec ces manifestations, le peuple français a prouvé sa réactivité et sa solidité autour de grandes valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité. L’opinion internationale n’est pas restée indifférente, et des soutiens francs et massifs ont afflué de toutes parts, avec le slogan « je suis Charlie », en toutes les langues.

    L’objet de cet essai vise à prendre maintenant le temps de la réflexion, après la vague émotionnelle des premiers instants de cette terrible tragédie, pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé dans les esprits : avant, pendant et après cet évènement, similaire en France au 11 septembre 2001 pour les Américains. Puis, on s’efforcera de proposer quelques solutions en direction des Musulmans et des Chrétiens en France et dans le Monde, afin de reprendre les chemins d’une tolérance réciproque : condition indispensable pour vivre ensemble sur ce bien commun qu’est la planète Terre. On pourrait ainsi concentrer nos énergies sur d’autres batailles devenues nécessaires et incontournables telles que le développement durable et écologique, ou la réduction des inégalités y compris à l’échelle internationale.

    II. Bref parcours historique sur les religions et les aspects géopolitiques associés

    A l’heure où le dialogue entre les communautés religieuses, manifeste une certaine tension engendrant de multiples incompréhensions, et parfois des actes d’une violence extrême, il a été jugé opportun d’analyser cette importante question sociétale, en reprenant le fil historique de la mise en place des religions chrétienne, musulmane, hindouiste, et bien d’autres y compris l’absence de religion (Athéisme). L’idée a été d’analyser les causes profondes de certains comportements sur la base des faits religieux, pour les principales religions aux quatre coins du globe. On précisera que selon une étude du PEW Research Center (LeMonde, 2012), 84% des 6,9 milliards de personnes constituant la population mondiale en 2010 sont affiliés à un groupe religieux. La répartition étant la suivante dans l’ordre : 2,2 milliards de chrétiens (32%) ; 1,6 milliards de musulmans (23%) ; 1 milliard d’hindous (15%) ; 0,5 milliard de bouddhistes (7%) ; 0,014 milliard pour le judaïsme (0,2%) et 0,4 milliard pour les autres (animisme, taoïsme,…).

    On précisera que par le passé, les préoccupations religieuses ont souvent été difficilement dissociées des questions géopolitiques.

    A. Le Christianisme

    Une synthèse chronologique (Histoire de la chrétienneté, ..) est nécessaire afin de retracer le parcours historique de la première religion en terme de fidèles.

    En l’an 30 de notre ère, Jésus de Nazareth est condamné pour blasphème parce qu’il se dit Fils de Dieu et de ce fait crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate, le Gouverneur romain de la Judée, sous le règne de l’Empereur Tibère. Selon les Saintes Ecritures, on assiste à sa Résurrection 3 jours plus tard, puis à son Ascension vers les cieux au bout de quarante jours. Les douze apôtres, et en particulier Paul et Pierre vont alors entreprendre de poursuivre son œuvre, fondant les premiers jalons de l’Eglise chrétienne, avec une profession de foi qui reposait sur les points suivants :

    – Jésus est le Messie, le Fils de Dieu ;

    – Il est ressuscité et nous lui rendons hommage.

    Paul sera depuis Antioche, un missionnaire remarquable pour l’Asie mineure, tandis que Pierre apparaîtra plus tard comme le premier « Pape ».

    Pendant les premiers siècles, les relations sont souvent tendues avec la religion judaïque dont est issue le christianisme, ou encore avec les gouverneurs païens de Rome. Les Chrétiens seront souvent persécutés et martyrisés.

    Malgré les persécutions, la jeune Eglise chrétienne ne cesse de se développer.

    303 : l’empereur romain Dioclétien inquiet du phénomène, décide d’anéantir radicalement la nouvelle religion. Il ferme les églises, interdit les ouvrages sacrés et poursuit férocement les persécutions pendant près de 10 ans.

    313 : C’est avec l’arrivée de l’Empereur Constantin 1er et l’édit de Milan en 313, que les Chrétiens retrouvent la liberté de culte. Cet empereur qui se baptisera au crépuscule de sa vie, a convoqué le concile de Nicée en 325, afin d’établir l’unité de l’église en Orient comme en Occident. En particulier, il souhaite mettre fin à l’arianisme, une doctrine qui conteste la nature divine du Christ. Au terme de ce concile, le Fils de Dieu sera considéré comme ‘‘Consubstantiel’’, ce qui veut dire de nature semblable au Père.

    380 : Alors que l’Empereur Julien avait tenté de rétablir le paganisme, son successeur Théodose 1er va promulguer un édit qui fera du Christianisme, la religion d’Etat et la sainte Trinité est comprise comme ‘‘consubstantielle’’au Père et au Fils, puis convoquera en 381 le concile de Constantinople (actuel Istanbul) afin de définir encore plus précisément les caractéristiques de la foi chrétienne.

    430 : Mort de Saint-Augustin, baptisé en 387 il aura été un éminent théologien, dont les écrits ‘‘la cité de Dieu’’et ‘‘Confessions’’entre autres, influenceront de façon significative l’Eglise chrétienne d’Occident.

    451 : C’est le concile de Chalcédoine sous l’autorité de l’Empereur Marcien d’Orient, qui se solde par la condamnation des doctrines qui contestent la nature humaine du Christ. L’un des canons adoptés établit une égalité patriarcale entre l’évêque de Constantinople et le pape de Rome, naturellement refusée par ce dernier.

    1073 : Le moine toscan Hildebrand devient le Pape Grégoire VII. Il modifiera profondément l’église catholique pour la rendre plus morale, et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains : c’est la réforme grégorienne.

    1095 : Lors du concile de Clermont, le Pape Urbain II exhorte les chevaliers des royaumes occidentaux à la première croisade, dans le but de libérer la Terre Sainte, et de prendre possession de Jérusalem. Une croisade populaire se termine par la mort de près de 12000 personnes par l’armée turque après la traversée du Bosphore. Les croisés de la noblesse, bien armés réussiront à prendre Antioche (en Syrie actuelle) en 1098, puis Jérusalem en 1099 aux Musulmans et Judaïques qui défendaient la ville, avec un bilan de près de 100000 morts. 1187 : Le Sultan Saladin déjà à la tête de l’Egypte et de la Syrie, lance son armée à la reconquête de tout le royaume de Judée. Le résultat pour les Chrétiens est catastrophique, conduisant le Pape Grégoire VIII à faire l’appel pour une nouvelle croisade, malgré l’échec de celle initiée en 1145 sous l’autorité du Pape Eugène III. Frédéric Barberousse (Saint Empire), Philippe Auguste (Roi de France) et Richard Cœur de Lion (Roi d’Angleterre) vont mettre le projet à exécution, mais à peine arrivé en Asie Mineure, le premier est emporté par les eaux du Cydnos, le second choisi d’abandonner, tandis que le

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