Monothéismes et science: une longue et tumultueuse séparation
Un long et douloureux divorce. L’histoire des rapports entre les grands monothéismes et la science est celle d’une quête d’autonomie de l’un par rapport aux prétentions de l’autre à régenter notre vision du monde. Mais, face aux avancées scientifiques majeures, les différents courants du christianisme, du judaïsme ou de l’islam ont un choix finalement simple: les refuser ou adapter l’interprétation du texte religieux.
La remise en question du géocentrisme constitue la première grande rupture. du chanoine Copernic est imprimé en 1542 à Nuremberg, un fief luthérien. Sa thèse héliocentrique est dénoncée, mais ne provoque pas, au départ, de grande polémique dans le monde catholique. On estime alors que ce modèle doit être appréhendé comme une hypothèse mathématique abstraite et non comme une réalité physique. L’Allemand Johannes Kepler, qui souligne que l’astronomie n’a rien à
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