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06 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

06 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour


06 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour

évaluations:
Longueur:
93 minutes
Sortie:
13 déc. 2021
Format:
Épisode de podcast

Description

Yadh Ben AchourCollège de FranceMondes francophones (chaire annuelle 2019-2020)Année 2021-2022L'idée force de cette conférence est de tenter de démontrer qu'une révolution démocratique constitue la manifestation la plus tangible du principe de non-souffrance dans le déroulement de l'histoire. Se mettre en marche pour « conquérir l'émancipation des faibles, des souffrants et des opprimés », tel est, d'après Victor Considérant, l'objectif de toute révolution. C'est ce que nous racontent toutes les révolutions, notamment les révolutions serviles, avant même que le concept ne soit révélé. Toutes les révolutions tentent de répondre à cette question : comment éradiquer l'injustice et supprimer la souffrance de la condition sociale ? La révolution, dans son concept, vient répondre à cette question majeure. La conférence met l'accent sur la principale difficulté des révolutions démocratiques, partagées entre l'aspiration à la liberté et l'aspiration à la justice distributive qui ne sont malheureusement pas sur les mêmes orbites, mais dont il faut nécessairement harmoniser les « révolutions ».
Sortie:
13 déc. 2021
Format:
Épisode de podcast

Titres dans cette série (9)

Le Pr Yadh Ben Achour est né le 1er juin 1945 à la Marsa, dans une famille de lettrés issus de l'université historique de la Zaytouna de Tunis. Il a poursuivi des études de droit entre 1964 et 1969 à Tunis, puis à Paris. En 1974, il obtient son doctorat d'État en droit public sous la direction du Pr Georges Burdeau. Depuis, il a poursuivi une carrière universitaire et a occupé, entre 1993 et 1999, le poste de doyen de la faculté des sciences juridiques à l'université de Carthage. Durant sa carrière universitaire, il s'est spécialisé en droit public interne et international et dans la théorie politique islamique. Désigné en 1988 comme membre du Conseil constitutionnel tunisien, il en démissionne en 1992 pour protester contre la tentative des autorités de liquider la Ligue tunisienne des droits de l'homme, par l'intermédiaire d'une réforme de la loi sur les associations. Après la Révolution, il est désigné président de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, dont la mission essentielle consistait à libéraliser le système politique et préparer les élections de l'Assemblée nationale constituante. Il est actuellement membre de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.