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01 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

01 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour


01 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour

évaluations:
Longueur:
72 minutes
Sortie:
8 nov. 2021
Format:
Épisode de podcast

Description

Yadh Ben AchourCollège de FranceMondes francophones (chaire annuelle 2019-2020)Année 2021-2022Le concept de révolution a été élaboré à partir de situations historiques particulières. C'est un concept qui permet de penser un phénomène général de l'histoire qui englobe à son tour plusieurs situations concrètes nationales, ayant un ou plusieurs éléments communs. La conférence retrace les expériences à partir desquelles le concept a été édifié, en particulier les révolutions anglaise, américaine et française, ainsi que d'autres expériences révolutionnaires, comme la révolution démocratique nobiliaire en Pologne en 1791 ou la révolution de Genève en 1782. La mondialisation du concept est la conséquence directe de l'expatriation de la révolution française en Amérique latine, en Asie et dans le monde arabe. Toutes les formes de socialisme au XIXe siècle, ainsi que les grandes révolutions communistes entre 1917 et 1949, ont évidemment relancé et rajeuni le débat autour du concept de révolution.
Sortie:
8 nov. 2021
Format:
Épisode de podcast

Titres dans cette série (9)

Le Pr Yadh Ben Achour est né le 1er juin 1945 à la Marsa, dans une famille de lettrés issus de l'université historique de la Zaytouna de Tunis. Il a poursuivi des études de droit entre 1964 et 1969 à Tunis, puis à Paris. En 1974, il obtient son doctorat d'État en droit public sous la direction du Pr Georges Burdeau. Depuis, il a poursuivi une carrière universitaire et a occupé, entre 1993 et 1999, le poste de doyen de la faculté des sciences juridiques à l'université de Carthage. Durant sa carrière universitaire, il s'est spécialisé en droit public interne et international et dans la théorie politique islamique. Désigné en 1988 comme membre du Conseil constitutionnel tunisien, il en démissionne en 1992 pour protester contre la tentative des autorités de liquider la Ligue tunisienne des droits de l'homme, par l'intermédiaire d'une réforme de la loi sur les associations. Après la Révolution, il est désigné président de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, dont la mission essentielle consistait à libéraliser le système politique et préparer les élections de l'Assemblée nationale constituante. Il est actuellement membre de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.