Découvrez ce podcast, et bien plus encore

Profitez gratuitement des podcasts sans abonnement. Nous offrons également des livres électroniques, des livres audio et bien plus encore, pour seulement $11.99/mois.

03 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

03 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour


03 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour

évaluations:
Longueur:
79 minutes
Sortie:
22 nov. 2021
Format:
Épisode de podcast

Description

Yadh Ben AchourCollège de FranceMondes francophones (chaire annuelle 2019-2020)Année 2021-2022Pour leurs observateurs et leurs penseurs, les révolutions n'ont pas les mêmes significations. Certes, les révolutions s'exécutent par elles-mêmes sur le plan circonstanciel. Mais les historiens divergent quant à leur interprétation. Il en est ainsi par exemple pour le repérage temporel des révolutions. Si une révolution s'inscrit obligatoirement dans une hypothèse de discontinuité historique plus ou moins profonde, nous n'avons pas d'échelle commune concernant le temps des révolutions, au niveau de leur déclenchement, de leur déroulement et de leur achèvement. Par ailleurs, pour une même révolution on peut hésiter au sujet de ses datations exactes et la portée et la signification des événements marquants qui ponctuent son histoire. La conférence interrogera également la variété des espèces de révolutions. Ces dernières peuvent aller de la contemplation utopique n'agissant que légèrement sur les faits historiques (de Thomas More à Michel Tournier), jusqu'au projet ou plan d'action révolutionnaire, comme les projets de révolution communiste.
Sortie:
22 nov. 2021
Format:
Épisode de podcast

Titres dans cette série (9)

Le Pr Yadh Ben Achour est né le 1er juin 1945 à la Marsa, dans une famille de lettrés issus de l'université historique de la Zaytouna de Tunis. Il a poursuivi des études de droit entre 1964 et 1969 à Tunis, puis à Paris. En 1974, il obtient son doctorat d'État en droit public sous la direction du Pr Georges Burdeau. Depuis, il a poursuivi une carrière universitaire et a occupé, entre 1993 et 1999, le poste de doyen de la faculté des sciences juridiques à l'université de Carthage. Durant sa carrière universitaire, il s'est spécialisé en droit public interne et international et dans la théorie politique islamique. Désigné en 1988 comme membre du Conseil constitutionnel tunisien, il en démissionne en 1992 pour protester contre la tentative des autorités de liquider la Ligue tunisienne des droits de l'homme, par l'intermédiaire d'une réforme de la loi sur les associations. Après la Révolution, il est désigné président de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, dont la mission essentielle consistait à libéraliser le système politique et préparer les élections de l'Assemblée nationale constituante. Il est actuellement membre de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.