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07 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

07 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour


07 - Les révolutions dans la pensée et dans l'histoire des faits

DeMondes francophones (2019-2020) - Yadh Ben Achour

évaluations:
Longueur:
92 minutes
Sortie:
3 janv. 2022
Format:
Épisode de podcast

Description

Yadh Ben AchourCollège de FranceMondes francophones (chaire annuelle 2019-2020)Année 2021-2022Dans les civilisations islamiques, africaines et arabes, la révolution est une idée nouvelle. La conférence explique en particulier pourquoi l'idée moderne de révolution n'est pas apparue dans l'histoire de la civilisation islamique. Ce sont des considérations tirées à la fois de la philosophie de l'histoire, de l'anthropologie et de la théologie qui l'expliquent. Le point de vue des premiers observateurs musulmans sur la Révolution française est tout à fait significatif à cet égard. L'idée de révolution a donc imposé des virages et bouleversements intellectuels profonds accompagnés d'une réinitialisation forcée du langage.
Sortie:
3 janv. 2022
Format:
Épisode de podcast

Titres dans cette série (9)

Le Pr Yadh Ben Achour est né le 1er juin 1945 à la Marsa, dans une famille de lettrés issus de l'université historique de la Zaytouna de Tunis. Il a poursuivi des études de droit entre 1964 et 1969 à Tunis, puis à Paris. En 1974, il obtient son doctorat d'État en droit public sous la direction du Pr Georges Burdeau. Depuis, il a poursuivi une carrière universitaire et a occupé, entre 1993 et 1999, le poste de doyen de la faculté des sciences juridiques à l'université de Carthage. Durant sa carrière universitaire, il s'est spécialisé en droit public interne et international et dans la théorie politique islamique. Désigné en 1988 comme membre du Conseil constitutionnel tunisien, il en démissionne en 1992 pour protester contre la tentative des autorités de liquider la Ligue tunisienne des droits de l'homme, par l'intermédiaire d'une réforme de la loi sur les associations. Après la Révolution, il est désigné président de la Haute Instance de réalisation des objectifs de la révolution, dont la mission essentielle consistait à libéraliser le système politique et préparer les élections de l'Assemblée nationale constituante. Il est actuellement membre de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts.