DÉTRUIT SANS COMBATTRE
Calcinée, l’épave de ce T-55 irakien symbolise la défaite sans équivoque de l’armée de Saddam Hussein : le char, surpris à découvert, n’a vraisemblablement même pas eu l’opportunité d’ouvrir le feu, détruit par l’aviation ou les hélicoptères de combat. Dans une géographie favorable, la guerre du Golfe offre à la puissance aérienne de la coalition l’opportunité de donner à fond, préparant puis accompagnant l’offensive terrestre, menée quant à elle chars en tête. En face, les Irakiens ne parviennent jamais à combiner leurs moyens et sont battus en détail. Au-delà de l’avantage technologique occidental, la raison en est principalement politique et organisationnelle. L’armée de Saddam Hussein, usée par sa guerre contre l’Iran (1980-1988), est un tigre de papier miné par le clientélisme et la peur du dictateur, mais aussi par le manque de cadres formés.
BRIEFINGS DANS LES BACS À SABLE
Le Koweït est envahi en août 1990, et l’opération , l’offensive destinée à le libérer, débute le 17 janvier 1991 par une