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Le Souffle de Feu: Remy: Dragons du Bayou, #4
Le Souffle de Feu: Remy: Dragons du Bayou, #4
Le Souffle de Feu: Remy: Dragons du Bayou, #4
Livre électronique160 pages2 heures

Le Souffle de Feu: Remy: Dragons du Bayou, #4

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique de dragon métamorphe

 

Demain, Lennox Ledoux se marie.

Le plus beau jour de sa vie, donc.

Alors, pourquoi a-t-elle l'impression de voir les portes d'une cellule se refermer sur elle ?

 

Lorsqu'une immense créature rouge s'écrase au sol non loin d'elle, elle est la seule à la voir.

Lorsqu'il se transforme en un homme nu et sexy, elle est toujours seule avec lui.

 

Remy lui assure qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

Et bon Dieu, elle a envie de le croire.

 

Mais il est ivre, et il ne semble pas avoir toute sa tête.

Et puis, elle ne peut pas annuler son mariage maintenant.

Pas avec tous les invités déjà en ville, et tout l'événement déjà payé.

Si ?

LangueFrançais
Date de sortie2 juil. 2022
ISBN9798201457525
Le Souffle de Feu: Remy: Dragons du Bayou, #4

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    Aperçu du livre

    Le Souffle de Feu - Candace Ayers

    1

    LENNOX

    Je jetai un coup d’œil à mon fiancé assis à table en face de moi tout en réfléchissant, encore une fois, à l’étape énorme que je m’apprêtais à passer. Mariée. Je refusais de le considérer comme une erreur potentielle, donc j’avais pris le pli d’appeler ça une étape énorme. Et énorme, ça l’était. Si jamais j’en avais douté, il me suffisait de faire le tour de la salle des yeux pour me le confirmer. La salle de réception principale de La Elizabeth était pleine à craquer, remplie d’invités que je connaissais à peine. Mes amis proches, eux, étaient installés contre le mur — en arrière-plan. Et ça en disait long, très long sur l’étape énorme que j’étais en train de vivre depuis déjà plusieurs mois. Depuis que j’avais accepté la demande en mariage de David.

    David souriait, les cernes sous ses yeux presque invisibles. Je doutais que quiconque d’autre que moi ne les décèle. Aux yeux du monde entier, à part pour mes amis proches, David Thibodeaux était l’incarnation du succès, de la prospérité et de la richesse. Incroyablement fortuné, il était le futur mari rêvé.

    Il l’était. Il l’était vraiment.

    — Madame Ledoux, encore un peu de Cabernet ? me proposa un serveur en apparaissant près de moi, vêtu d’un costume qui coûtait probablement plus cher que ma robe.

    Son expression neutre dénotait avec l’expression stressée de David.

    Je secouai la tête en souriant.

    — Puis-je avoir de l’eau ?

    — Oh, Lennox, tu as parfaitement le droit de boire un peu ce soir. Après tout, c’est la veille de ton mariage, intervint ma mère sans y avoir été invitée. Tu n’as déjà pas voulu d’enterrement de vie de jeune fille. Un second verre de vin ne te tuera pas.

    Je hochai la tête en direction du serveur. Inutile de me battre pour des détails, surtout pas avec ma mère.

    — Tu es bien sûre de toi, Lenni ? me demanda David avec son sourire charmant. Après tout, nous sommes en Nouvelle-Orléans. S’il y a bien un endroit pour fêter son enterrement de vie de jeune fille, c’est ici.

    Mes amis, installés dans le fond du restaurant cinq étoiles où nous dînions, discutaient en buvant et semblaient bien s’amuser. Lorsque Margo remarqua que je regardais dans leur direction, elle me fit une grimace, et je dus me mordre la langue pour ne pas glousser.

    — Je suis sûre, répondis-je. Demain est un grand jour. Je ferais mieux de me reposer.

    — Eh bien en ce qui me concerne, j’aurais tout le temps de dormir quand je serai mort, déclara David en donnant un coup de coude à son meilleur ami Royce assis à côté de lui. Ce soir, je compte bien fêter mon dernier jour de célibat toute la nuit.

    Je n’en doutais pas. David était féru de « fête ». Ma belle-mère, les yeux fixés sur David avec toute l’adoration d’une mère qui considérait son fils unique comme la huitième merveille du monde, n’imaginait pas un instant à quel point il aimait la « fête ». Je souris à David sans rien dire. Ma mère m’assurait qu’il finirait par s’assagir. « Les hommes sont ainsi, » me répétait-elle régulièrement. Puis, elle enchaînait invariablement sur un discours visant à prendre la défense de David, et soulignait que les hommes étaient naturellement plus curieux que les femmes, plus volages et soumis à des pulsions plus fortes, et patati et patata.

    Ma mère était une authentique femme du Sud à l’ancienne, avec son propre système de valeurs. Je ne savais pas exactement d’où elle le tenait, mais elle ne manquait jamais de raisons pour excuser les mauvais comportements des hommes, mon père y compris. Elle avait autant d’excuses que de bombes de laque entreposées sous le lavabo de sa salle de bains, qu’elle amassait par peur d’en manquer. Le jour où toute la laque du monde disparaîtrait, enlevée à la Terre par le Seigneur lui-même, par exemple.

    — Lenni n’a jamais beaucoup aimé faire la fête. Elle a toujours été si réservée. Une bonne fille. Elle sera une épouse idéale pour David.

    Ma mère, qui n’était pourtant pas du genre à faire des compliments, et encore moins à moi, était en train de chanter mes louanges à la mère de David, Eleanor.

    — Oui, répondit Eleanor avec un sourire pincé aussi faux que les plantes en pot de la grande salle. Et sinon, le contrat prénuptial est là pour ça.

    Mes joues chauffèrent. Le silence s’abattit sur la table, et je sentis tous les regards se porter vers moi. Je me retins de me lever et de courir jusqu’aux toilettes. J’avais déjà utilisé cette excuse pour m’échapper deux fois au cours de la dernière demi-heure. Encore une, et tout le monde allait penser que j’avais des problèmes de vessie. Ou la courante.

    Bon sang, qu’étais-je en train de faire ? De commettre une erreur monumentale ?

    Depuis le coin de la salle, Margo agita la main pour attirer mon attention. Elle articula : « Est-ce que tout va bien ? », et j’acquiesçai dans sa direction ; mais vu son air inquiet, elle ne fut pas dupe.

    Heureusement, mon père me tira d’affaire en changeant de sujet, soulageant la tension autour de la table :

    — Alors David, comment as-tu choisi la destination de votre lune de miel ? Les îles de Géorgie, c’est bien ça ?

    — Absolument, monsieur, répondit David, immédiatement lancé. Le complexe hôtelier où nous dormirons est situé sur une île privée qui propose les meilleurs parcours de golf de la région. Et plein de boutiques, pour que Lenni puisse faire du shopping.

    Une lune de miel dans un club de golf. Le rêve de toutes les filles. Oh, au moins mon mari s’amusera, pensai-je en posant ma fourchette et en soulevant mon second verre de Cabernet. Je grimaçai discrètement en buvant une gorgée. Je détestais le vin.

    Le saxophoniste installé sur la petite scène à l’entrée du restaurant posa son instrument et annonça qu’il allait prendre une pause. Les haut-parleurs se mirent à diffuser une mélodie de jazz.

    — Quelle idée merveilleuse, David, s’exclama Eleanor en tapotant le bras de son fils comme si elle félicitait un bon chien. Le golf est une très bonne forme d’exercice physique. Et c’est si attentionné de ta part d’avoir pensé à trouver un lieu avec des boutiques pour ton épouse. Vous devriez y trouver des articles qui vous iront, Lennox.

    Des articles qui m’iraient. Elle faisait allusion à ma dizaine de kilos en trop, que je portais sous forme de petits bourrelets. Avec ma poitrine pleine et mes hanches larges, j’étais un peu plus en chair que ne le trouvaient acceptable les dames de la haute société qu’elle fréquentait au country club. Même la veste ample que je portais ne pouvait masquer que j’étais bien en chair. Je n’étais pas du genre à faire des régimes, et encore moins des liposuccions.

    — Elle a fait attention à son alimentation pour que sa robe lui aille parfaitement. Je suis sûre qu’elle arrivera à maintenir son poids, déclara ma mère, toujours là pour m’enfoncer. La pauvre petite a hérité de la stature de sa grand-mère, malheureusement. Une ossature lourde. Du côté de Jack, bien sûr. Vous avez connu ma mère. Elle est restée fine toute sa vie.

    — Shelby a toujours gardé la ligne.

    Le dessert fut servi, de grosses parts d’un cheesecake somptueux nappé de sauce au chocolat accompagné de framboises fraîches et de boules de beignet recouvertes de sucre glace.

    L’odeur était divine, et, presque dépassée par la présentation magnifique, je me mis à saliver. Le mensonge de ma mère, comme quoi je surveillais mon poids, résonna dans ma tête. La sueur perla sur mon front tandis que je fixais le splendide dessert, ma fourchette à la main.

    — Lenni ?

    Le ton sévère de ma mère comportait à la fois un ordre et un avertissement. Pose cette fourchette. Dis non. Tu es déjà trop grosse. Fais bonne impression à ta future belle-famille en leur montrant qu’au moins, tu essaies.

    Je lâchai la fourchette.

    — Si vous voulez bien m’excuser, je vais rendre ceci à la cuisine et leur demander s’ils ont quelque chose de plus léger.

    Contredire ma mère, surtout devant ma belle-famille, ne m’aurait valu que des regards lourds de reproches. Et je ressentais le besoin impérieux de m’éloigner d’elle, de m’éloigner de tout le monde, au moins pendant quelques minutes.

    — Enfin, Lenni, tu n’es pas une serveuse, dit David avec un petit rire désapprobateur, comme si j’étais une enfant incorrigible. Tu dois apprendre à laisser les employés faire leur travail. Tu seras bientôt une Thibodeaux, chérie.

    Je me figeai, mon assiette de dessert à la main, espérant de toutes mes forces ne pas attirer davantage l’attention sur moi.

    — Ça ne me dérange pas. De toute façon, j’ai besoin de prendre un peu l’air. Je pense que quelqu’un fume dans les parages. Tu sais, mon asthme.

    — Tu es asthmatique ?

    J’étais déjà en train de m’éloigner. Non, je n’étais pas asthmatique. En revanche, je mourais d’envie de dévorer cette part de cheesecake et ces beignets sans déclencher une troisième guerre mondiale. Lorsque je dépassai Margo, elle leva les sourcils pour me proposer silencieusement de me suivre, mais je secouai la tête. Je ne devais absolument pas me faire remarquer, sinon ma mère allait sentir ce qui se tramait et me filer comme un chien de chasse.

    Je me glissai entre les pans de la double porte menant à la cuisine et pris une fourchette dans un bac avec un air d’excuse. Le commis le plus proche me montra la sortie du doigt. Ah, douce liberté.

    2

    REMY

    — Tu es sûr d’être en état de voler jusqu’à chez toi ? me demanda Chyna avant de froncer les sourcils en direction de Blaise, communiquant probablement télépathiquement avec lui. Je n’ai jamais vu un dragon aussi éméché. Il est plus saoul que Cherry pendant l’été 2009.

    Depuis le canapé où elle était installée, Cherry lança un regard noir à sa jumelle.

    — On avait dit qu’on ne parlerait plus jamais de ça, protesta-t-elle.

    — Mon frère connaît ses limites, assura Blaise en me tapant le dos. Et puis, l’alcool ne nous affecte pas autant que les humains. Nous sommes des dragons !

    Je lâchai un rire tonitruant. Pourquoi sonna-t-il comme un murmure pitoyable ? Bah, probablement l’acoustique de la pièce. Lorsque je remarquai que les murs autour de moi tournaient, je me demandai si je n’avais pas bu plus que je ne le croyais. Mais même si c’était le cas, je ne perdais jamais le contrôle. C’est ce que j’annonçai à la cantonade en me levant. Ne titubant que légèrement, je fis la révérence et reculai en direction de la sortie.

    — Attention au...

    L’arrière de mes

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