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Bien Faite Pour Eux: Agence de Rencontres Paranormales, #4
Bien Faite Pour Eux: Agence de Rencontres Paranormales, #4
Bien Faite Pour Eux: Agence de Rencontres Paranormales, #4
Livre électronique151 pages2 heures

Bien Faite Pour Eux: Agence de Rencontres Paranormales, #4

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À propos de ce livre électronique

Daniella Flores est à la recherche d'un mec bien. Un homme qui l'acceptera telle qu'elle est qui deviendra fou de ses formes. Jusqu'à présent, elle n'a pas eu de chance dans le domaine amoureux et craint de ne jamais trouver le bon mec. Lorsque Mme Wilder de l'ARP (Agence de Rencontres Paranormales) propose de l'aider, Dani est prête à tout. Mme Wilder promet de lui trouver l'amour, une romance et du sexe torride. Quelle femme sensée dirait non à tout ça?

Kane et Blake recherchent une partenaire pour compléter leur triade Alpha. Il n'y a qu'un problème : ils doivent encore trouver une femme qui leur plaise à tous les deux. Pas d'inquiétude, la mère de Kane vient à la rescousse et met l'ARP sur l'affaire. Malheureusement pour eux, Mme Wilder a un atout dans sa manche et ce n'est pas un joker. Quand ils rencontrent leur rencart mystérieux, ils savent qu'elle est la femme dont ils ont besoin.

Un bal masqué réunit Dani et les métamorphes. Les deux hommes sont très copains avec le frère aîné de Dani qui la surprotège. Elle aura finalement la chance de vivre la nuit fantastique dont elle a toujours rêvé avec les deux loups sauvages. En revanche, ce n'est pas aussi simple que ça de la choisir comme partenaire. Il faudra quelques manœuvres pour que Kane et à Blake puissent garder Dani, ne perdent pas leur ami et leur meute, et qu'ils prouvent que ses formes sont les seules qu'ils désirent.

LangueFrançais
Date de sortie9 févr. 2022
ISBN9798201195120
Bien Faite Pour Eux: Agence de Rencontres Paranormales, #4
Auteur

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

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    Aperçu du livre

    Bien Faite Pour Eux - Milly Taiden

    CHAPITRE UN

    Daniella Flores jeta un coup d'œil dans la bibliothèque où elle travaillait et soupira. Elle repoussa ses lunettes au-dessus de sa tête et se frotta les yeux. Une autre journée ennuyeuse dans la vie d'une bibliothécaire. Des piles d’histoires d'amour étaient posées sur son bureau. En tant que lectrice avide, elle avait tendance à se perdre dans tout cet amour distillé au fil des pages d’un bon livre. Pas plus mal en fait, vu que sa vie amoureuse n’évoluait pas d’un pouce.

    Son téléphone portable sonna et elle décrocha aussitôt, espérant que quelque chose d'intéressant arrivait à quelqu'un qu'elle connaissait. La dernière chose qu'elle souhaitait, c’était de rester assise là, juste pour répondre à des appels de son frère, Marcos.

    Eh ben voilà. Un coup d'œil sur son écran lui dit que c'était un texto de son frère. Pff…

    Appelle-moi.

    Super. Voilà un mec qui savait faire de belles phrases.

    Elle laissa sa collègue surveiller la bibliothèque vide et sortit. La rue principale de Red Valley était exceptionnellement calme pour un milieu de journée.

    Elle appela son frère, tout en se dirigeant lentement vers la boulangerie à côté de la bibliothèque. Déjà, le parfum des cookies et scones fraîchement cuits lui mettait l'eau à la bouche. Au moins, ce n’était pas Tom encore une fois. Elle détestait les appels incessants de cet enseignant qui l’avait récemment draguée de manière très inhabituelle.

    — Salut, Marcos. Qu’est-ce qui t’amène ?

    Elle fixa l'étalage de la boulangerie, en même temps que son estomac se mettait à gronder.

    Elle ferait mieux d’aller manger la salade qu’elle avait laissée dans le réfrigérateur du bureau au lieu de baver sur un morceau de gâteau.

    — Dani, tu es au travail ?

    — Tu crois quoi ?

    Elle fit un signe de la main à son amie Aurelis, la boulangère, à travers la vitre.

    — Quel âge tu as ? Douze ans ? la sermonna Marcos.

    — Non. Je sais très bien quel âge j'ai.

    Comme si son prochain anniversaire n’était pas suffisant pour lui rappeler qu’elle avait plus de trente ans, ses collègues étaient toujours douées pour lui demander constamment quand est-ce qu’elle trouverait un homme et s’installerait avec. On aurait dit que toutes les trois avaient décidé qu'elle avait désespérément besoin d'un homme sous prétexte qu’elles en avaient toutes un.

    — Écoute, tu sais que je pars pour trois semaines. C’est la virée de pêche annuelle avec les gars de la fac.

    Ah oui. Les trois semaines géniales où elle avait deux emplois. Le sien, plus garder les chiens de son frère.

    — Ouais, ouais. Je sais que tu veux que je m'occupe des cerbères de l'enfer.

    — Si tu arrêtais de les nourrir toute la journée, ils ne t’attaqueraient pas pour avoir un truc toutes les secondes, dit-il d’un air impatient.

    - Oh ça va ! On va dire que je suis un peu tendre avec les gros chiens. Je ne peux pas m'en empêcher. Ils sont mignons.

    Enfin, mignons dans le genre presque aussi grands qu’elle.

    — Arrête de trop nourrir les chiens, Dani. De toute façon, si tu as besoin de quoi que ce soit, Blake et Kane ne sont qu'à quelques minutes à pied.

    Oh mon Dieu. Blake et Kane. Quand elle pensait à eux, son cœur faisait cette espèce de saut périlleux dans sa poitrine, à tel point qu’elle avait l’impression d’être en train de faire une crise cardiaque. Blake et Kane. Des métamorphes. Canons et casse-cous. Et tellement pas à sa portée qu’elle avait renoncé à ce qu’ils la remarquent depuis l’âge de 16 ans. Ils avaient à peu près l'âge de son frère, ce qui leur faisait juste cinq ans de plus qu'elle, mais ils… bon sang, qu’est-ce qu’ils étaient sexy.

    Comme ils étaient amis avec Marcos depuis très longtemps, elle avait passé presque toute sa vie dans leur entourage. Ils ne l’avaient jamais vue autrement que comme la petite sœur de Marcos. Même si elle avait tout fait pour que ça change, à sa grande honte. Elle fit la grimace en se souvenant de l’épisode où elle avait mis les talons de sa mère, avait essayé de marcher avec dans la maison pendant qu’ils étaient là et était tombée à plat ventre. Maintenant elle savait. Mieux valait rester à l’écart de ces mecs sexy si elle pouvait.

    — Ça ira.

    En fait, la dernière fois qu’elle les avait vus, c’était il y a quelques années et à l’époque ils ne vivaient pas très loin de chez son frère.

    — Bon d'accord. Appelle-les si tu as besoin de quoi que ce soit.

    — Arrête de t'en faire. Allez, va t'amuser ! On se voit dans quelques semaines. Bisous.

    Elle raccrocha, poussa la porte de la boulangerie et inspira.

    — Oh, Aurelis. Comment peux-tu me faire ça ?

    Elle gémit et attrapa la part de gâteau que son amie posait sur le comptoir à son intention. « Tu es vilaine, grommela-t-elle en en prenant une bouchée. Un autre gémissement lui échappa quand le gâteau toucha sa langue. « Diabolique. »

    Aurelis éclata de rire, ajouta des cookies, des fruits et un scone dans l'assiette et l’apporta à une table où des boissons les attendaient déjà.

    — Je savais que tu viendrais. Franchement, je préfère tout préparer, plutôt que de t’entendre te plaindre sur le temps que je mets à te donner une part de gâteau.

    Elle sirota son latte et soupira. Au lieu des gâteaux, elle aurait dû manger la salade qui l'attendait au travail. Mais elle n’aimait pas trop les salades, sauf si elles étaient accompagnées d’un morceau de poulet ou de poisson. Une salade sans rien, ça n’était pas un repas. C'était plutôt une torture.

    — Je suis censée manger plus sainement.

    Aurelis sourit.

    — Et alors ? Ça se passe comment pour toi ?

    Elles connaissaient toutes les deux la réponse. Dani avait beaucoup de formes. Elle n’avait rien de petit et, pour l’essentiel, ça lui allait bien. C’est depuis que ses collègues l’avaient incitée à participer à leurs défis pour une alimentation plus saine qu’elle était devenue une version féminine de Hulk. Elle n'était pas très gentille quand elle avait faim.

    — J'ai perdu de l’amour-propre. Est-ce que cela compte comme une perte de poids ?

    Aurelis s'étouffa de rire.

    — Pourquoi tu dis ça ? Qu'est-ce que tu as fait ?

    — Eh bien, tu vois, quoi. Je dois cacher ce que je mange aux filles du travail qui sont obsédées par leur perte de poids ou bien je n’en vois plus le bout. Le fait qu’une d’entre elles soit ma boss n’arrange rien.

    — Ouais. C’est sûr c’est nul, ça. Aurelis picora un grain de raisin et le mit dans sa bouche. « Tout est sain là, techniquement. On a des fruits ! »

    — Que je mangerai volontiers avec mon scone, merci beaucoup.

    Elle but son café et s’adossa à la chaise en soupirant.

    Sa responsable et ses collègues n’étaient pas vraiment méchantes. Dani ne laisserait jamais personne dire du mal de son poids devant elle. Mais elles faisaient une fixette sur le fait qu’elle ait besoin de perdre du poids et d’être en meilleure santé.

    — Est-ce que tu leur dis combien de kilomètres tu parcours chaque jour et que tu pèses tes aliments ? demanda Aurelis.

    — Non. Si je le faisais, ce serait la porte ouverte à d‘autres « aides » de leur part.

    C'était vrai. Son poids n’était pas vraiment un problème pour Dani. Après avoir suivi des régimes draconiens à l’adolescence, elle s'était rendu compte que son corps avait tendance à être du genre enrobé et que cela ne lui posait aucun problème. Alors pourquoi est-ce que cela dérangeait tellement ses collègues ? Ce n’était pas comme si elle restait assise à ne rien faire toute la journée. Elle marchait, elle mangeait sainement et ne prenait du gâteau que quelques fois par mois.

    — Tu devrais juste leur dire que tu te sens bien comme ça. Suggère-leur de s'occuper de leurs propres problèmes plutôt que de ton corps.

    Elle n’était pas loin de le faire, mais elle ne voulait pas du retour de bâton qui suivrait. Surtout de la part de sa responsable. Cette femme s’était mise en tête que Dani ne savait pas ce qu’était une alimentation saine vu qu’elle était bien en chair. Ou qu'il fallait lui dire de faire de l'exercice, alors que Dani se rendait à pied au travail tous les jours, ce qui représentait quelques kilomètres. Bon, OK, elle avait le bec sucré. Et alors ? La belle affaire.

    — Il faudra peut-être que je quitte ce travail si elles ne s’arrêtent pas, dit-elle avant de mordre dans une fraise. Elle fronça le nez parce que la saveur du fruit n’allait pas avec son café. Elles vont finir par me donner des idées de meurtre.

    Aurelis leva un sourcil.

    — Waouh ! C’est si grave ? Comme je t’ai dit. Demande-leur simplement de se mêler de leurs affaires.

    Elle mâcha le fruit lentement.

    — Elles n’étaient pas comme ça avant. Je ne sais pas ce qui leur prend.

    — Le fait qu'elles se soient mariées et qu’elles pensent que la seule chose qui te sépare de l'homme de tes rêves, c’est tes kilos en trop.

    Dani ricana :

    — Dommage. Quel que soit l’homme qui décide de m’aimer, il va en avoir beaucoup à chérir parce que je ne vais pas me tuer à perdre du poids, simplement pour faire plaisir à un mec. Je suis une fille bien en chair. J’ai des formes…

    — C'est sûr, acquiesça Aurelis.

    — J'ai des bourrelets, de grosses cuisses et un ventre grassouillet et si un homme m'aime, il s'en foutra.

    — C’est vrai aussi.

    — Et celui qui m’aimera aimera mon corps tel qu’il est. Je ne compte pas rencontrer un homme et chercher immédiatement à le changer. Alors, il doit faire la même chose avec moi.

    — Voilà, c’est ça ! Aurelis leva sa tasse de café en guise de salut. Tu l’as dit, chica !

    Dani rigola et prit un morceau de son scone.

    — Je vais te dire. J'en ai marre de tout ce que certaines personnes attendent de moi. Je suis comme ça. Qu'on aime ça ou pas, mais je ne changerai pour personne.

    — Et c’est comme ça que ça doit être, déclara une troisième personne.

    Les femmes jetèrent un coup d'œil à l'entrée de la boulangerie et virent une femme assez âgée entrer.

    — Bonjour, Madame Wilder. Aurelis lui fit un signe de la main. Venez vous asseoir avec nous.

    — C’est bien mon intention, répondit Mme Wilder, en s’approchant de leur table.

    C’était une femme d’âge mûr, avec une certaine prestance et une tenue impeccable. Sa robe bleu clair semblait avoir été faite pour elle. Bien que nettement plus âgée que Dani et Aurelis, elle avait vieilli avec grâce. Elle avait des yeux lumineux et un beau sourire, Dani voyait bien qu'elle était vraiment bien dans sa peau.

    — Qu’est-ce que vous faites là ? Vous et

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