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Allo ma chérie
Je voulais te raconter une petite histoire qui m’est arrivée un jour. J’avais mes habitudes dans un café proche de chez moi. Je m’y rendais souvent de bon matin, lire le journal, ou un bouquin, envoyer quelques mails, préparer ma journée. Le gars qui tenait ça n’était ni austère ni agréable. Juste insignifiant. Mais ça m’était égal. Tant qu’il me servait ma boisson chaude et me laissait m’enfoncer dans son fauteuil club défoncé, tout allait bien. J’y entrais vers 8 heures, et en sortait vers 9, au moins un jour sur deux. Mais un matin, je fus tenté de rester un peu plus longtemps, et surtout, de revenir dès le lendemain. À la faveur d’un changement de propriétaire, une magnifique serveuse avait pris place en salle…
L’endroit avait toujours eu un certain standing. Je veux dire par là que toutes les tables étaient recouvertes de nappes blanches et les garçons étaient en livraie. À présent qu il y avait une employée féminine, c’était une première, elle dut se mettre au diapason. Jupe noire, petit tablier blanc avec un peu de dentelle. Son Chemisier laissait entrevoir sa poitrine. Il y avait toujours un bouton qui résistait à l’appel de la bienséance. Comble du raffinement elle nouait ses cheveux à l’aide d’un ruban de soie blanche. Cela contrastait avec le rosé de ses lèvres. Divine. C’était comme cela que je me la nommais car elle ne donnait son prénom à personne. Elle était la, beauté sortie d’un rêve, et je nourrissait à son égard bien des fantasmes… oui très rapidement ce fut une évidence, j’étais si épris qu’il me fallait traduire cette attirance de façon charnelle. Parfois le destin nous conduit sur la route de la luxure sans prévenir, et franchement ce n’est pas désagréable !
Un matin que j’étais le seul client, ma divine serveuse eut besoin d’aide au bar. Elle avait fait une mauvaise chute à vélo la veille et son bras lui faisait mal aussi elle n’arrivait pas à enclencher le porte filtre dans la machine à expressos.
Je dus donc l’aider. La, derrière le bar, j’étais avec elle, presque contre elle à accompagner son geste. Ensemble nous avons efficacement effectué le geste habituel de tout barista sauf qu’une fois le café prêt à couler, nous nous sommes embrassés. Impossible de me souvenir qui d’elle ou de moi avait accroché ses lèvres à l’autre mais il était clair que nous attendions tout deux ce moment.
C’est là que tout prit un tour assez insolite. À cet instant son patron arriva. Il ne venait habituellement jamais à cette heure là aussi elle en fut particulièrement surprise et appuya sur ma tête pour me faire disparaître.
J étais donc à genoux coincé entre les tuyaux de la pompe à bière de derrière le bar et ses jambes. Elle m’avait poussé le plus possible pour que son patron à présent accoudé au zinc ne remarque rien de ma présence et pour me faire disparaître davantage elle avait entrepris de me cacher sous son jupon.
Là, j’avais le nez et la bouche face à sa culotte, et je sentais que le petit jeu l’amusait beaucoup. Elle prenait un malin plaisir à m’écraser le visage contre son intimité, tout en parlant à son patron. Alors je fus pris d’une envie de lécher..
mais plutôt que de te raconter tous les détails de cette histoire, je vais te la faire vivre. Parce que cette serveuse cela pourrait bien être toi ma chérie, un petit jeu de rôle et tu es là en parfaite employés de ce café très chic, dessinant une pyramide avec tes jambes et le sol, la culotte déjà à terre, et ma bouche contre tes lèvres les plus secrètes.


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