Vendue au Lion

Par T.S. Ryder

Une Métamorphe panthère pulpeuse qui a un secret PLUS le pire Métamorphe lion de la meute PLUS un, non, DEUX ennemis maléfiques dénués de pitié …

Jamie, une Métamorphe panthère, a une idée exaltée de l'amour et de la romance jusqu'au jour où sa mère manipulatrice la vend à un Métamorphe lion. Il est sexy, il est immense, c'est un tas de muscles. Humm, comment se tirer au mieux d'une mauvaise situation ?

Ryan est le Métamorphe le plus grand et le plus méchant de la Garde de l'Alpha. Son travail, c'est de protéger la meute. Il n'a pas le temps de faire la cour et de se livrer à toutes ces âneries. Donc, le mariage arrangé semble être une bonne idée.

Ce à quoi Ryan n'est pas préparé, c'est à avoir le cœur qui bat la chamade en voyant les courbes délicieuses de Jamie et à sentir ses instincts protecteurs se déclencher brusquement à cause d'elle. Elle lui appartient. Elle n'appartient qu'à lui.

Mais Jamie a des secrets.

Et la meute est en danger.

L'ennemi arrive.

Pas question de procès ou de justice. Ryan veut du sang.

Pourra-t-il protéger sa partenaire ?

Voici une nouvelle paranormale avec de belles femmes séduisantes, des Lycans et de l'action. Conclue par une fin heureuse, alors sans suspense !

• Langue: Français
• Éditeur: Heartbeat Reads
• Date de sortie: 20 sept. 2020
• ISBN: 9781393100577

Aperçu du livre

par T.S. Ryder

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Table des matières

Chapitre Un - Jamie

Chapitre Deux - Ryan

Chapitre Trois - Jamie

Chapitre Quatre - Ryan

Chapitre Cinq - Jamie

Chapitre Six - Ryan

Chapitre Sept - Jamie

Chapitre Huit - Ryan

Chapitre Neuf - Jamie

Chapitre Dix - Ryan

Chapitre Onze - Jamie

Chapitre Douze - Ryan

Chapitre Treize - Jamie

Chapitre Quatorze - Ryan

Chapitre Quinze - Jamie

Chapitre Seize - Ryan

Chapitre Dix-Sept - Jamie

Chapitre Dix-Huit - Ryan

Chapitre Un - Jamie

Quand l’aube se leva rose et rouge, Jamie se glissa entre les haies et traversa la pelouse. Elle bailla et s’étira, plongeant les griffes dans le sol juste devant le manoir. Son corps svelte de félin fourmilla avec plaisir quand elle sentit arriver le flux d’endorphines dont elle bénéficiait toujours quand elle jouait à capturer le drapeau avec ses amies. En ce moment, c’était encore plus agréable parce qu’elle s’était sentie enfermée ces quelques derniers jours et parce que, quand elle trouvait un moyen de dépenser son énergie, elle pouvait se retenir de tout griffer dans la maison.

Quand elle reprit forme humaine, elle attrapa une robe en soie en roulant les épaules. Ce serait un soulagement de pouvoir quitter cet endroit dans quelques heures. Pendant qu’elle rendrait visite à la sœur de son père, elle n’aurait plus à cacher tous les aspects de sa vie.

Quand elle avait dit à ses amies qu’elle partait, elles avaient été déçues. Sa famille était propriétaire de la grande étendue de forêt où elles jouaient ensemble autrefois et sa mère, Leila, ne permettrait jamais aux autres d’y rester en l’absence de Jamie. Bien sûr, si Leila savait qu’elle jouait avec un groupe de serveurs des propriétés voisines en âge d’aller à l’université, pas seulement avec des jeunes adultes de la classe socio-économique de Jamie, elle l’interdirait immédiatement. Bien que Jamie ait vingt-cinq ans, Leila s’arrangeait encore pour contrôler presque tous les aspects de sa vie.

Cependant, les personnes avec lesquelles Leila voulait que Jamie passe son temps étaient toutes herbivores et Jamie était une panthère, comme l’avait été feu son père. Les herbivores préféraient des jeux comme les compétitions de course et de saut alors que Jamie voulait que ses activités lui fassent battre le cœur, exigent ruse et bravoure de sa part.

« Encore dehors tout ce temps ! Je le jure, si cette fille se fait engrosser . . . »

En entendant la voix de sa mère, Jamie fronça les sourcils et se glissa dans l’escalier des domestiques plutôt que de tenter sa chance dans l’escalier principal. Elle se précipita dans sa chambre et ferma la porte à clé.

La tenue qu’elle avait choisie pour la journée l’attendait sur son lit. C’était un joli vêtement jaune qui allait bien avec sa peau veloutée. La robe s’attachait à la taille avec une ceinture à paillettes et le col en V profond mettait en valeur ses formes généreuses et pulpeuses. C’était la robe idéale pour attirer l’attention et c’était exactement ce qu’elle allait faire. Elle avait déjà envoyé la plus grande partie de sa garde-robe chez sa tante et elle était impatiente d’aller aux soirées où elle serait libre de flirter avec tous les gens qu’elle voudrait.

Alors qu’elle finissait de s’habiller, la porte qui donnait sur la salle de bains « Jack et Jill » qu’elle partageait avec sa sœur s’ouvrit brusquement. C’était Katrina, sa sœur cadette. Des larmes s’écoulaient de ses yeux rouges et gonflés et Jamie se crispa. Qu’est-ce que Leila a encore fait ?

« Ne pars pas », sanglota Katrina en prenant brusquement sa sœur dans ses bras. « Ne me laisse pas seule ici avec eux. »

Jamie lui tapota le dos. « Je ne pars quelques jours. Ensuite, tu seras avec moi tout l’été. Il faut juste que tu repasses ce test pour être sûre de pouvoir obtenir ton diplôme et — »

« Je n’arrive pas à étudier quand Mère me surveille constamment. Hier soir, elle ne m’a pas laissée aller au lit avant trois heures du matin parce qu’elle disait qu’il fallait absolument que je mémorise l’histoire qui raconte comment Ferdinand a réuni les diverses espèces en une seule meute et a organisé les élections des alphas. Ce n’est même pas dans le test (le professeur le lui a bien dit) mais elle ne m’a pas laissée dormir avant que j’aie su réciter l’histoire mot par mot ».

Jamie poussa un soupir. Parfois, elle pensait que leur mère faisait ce genre de chose exprès pour détruire ses filles. De tous les points de vue, elle et Katrina devraient être indépendantes, maintenant, mais Katrina n’avait ni amies ni confiance en soi. Jamie n’allait pas l’abandonner avec leur mère.

« Elle n’écoute jamais », murmura Katrina.

« Je sais. Cela dit, tout ira bien. Dans quatre jours tu viendras, tu pourras faire la fête et — »

On frappa à la porte. Jamie fit entrer Katrina dans la salle de bains avant d’aller ouvrir la porte. A son grand soulagement, ce n’était pas sa mère qui se tenait de l’autre côté. C’était un des domestiques, qui portait un bel uniforme noir. Il inclina la tête.

« La maîtresse et le maître veulent vous voir. »

Jamie sentit la terreur l’envahir. Qu’est-ce que sa mère et son beau-père pouvaient lui vouloir ? Elle fit un signe de tête rigide puis vérifia qu’elle était présentable. Comme ses cheveux n’étaient pas parfaits, elle prit un moment pour les peigner avant de les attacher et de les cacher sous un chapeau à large bord.

Leila et Jeremy étaient dans le petit salon. Comme d’habitude, Leila était assise sur le bord du sofa, le dos raide. Elle se tenait soigneusement pour que son ventre ne forme aucun bourrelet peu flatteur. Cela dit, il lui aurait été difficile d’avoir des bourrelets. Cette femme n’avait pas un gramme de graisse.

« Mère, père », dit Jamie pour les saluer.

« Ça alors ! » Leila claqua légèrement les mains l’une contre l’autre et la regarda d’un air radieux. Un grand sourire se répandit sur ses lèvres délicieusement fines mais il n’atteignit pas ses yeux calculateurs. « Comme tu es belle ! J’ai toujours pensé que le jaune était ta couleur, ma chérie. Oui, elle va vraiment bien avec ta peau. Tu tiens cette nuance de feu ton père, cet animal. » Elle rit comme si c’était une plaisanterie. « Même s’il était une panthère, il avait l’appétit d’un tigre. Quel homme. »

Jamie jeta un coup d’œil rapide à Jeremy. Son beau-père bailla. Apparemment, cela ne le gênait pas que Leila évoque son premier mari en sa présence. Jeremy était un homme inexpressif et renfrogné qui, d’après ce que Jamie avait vu pendant les quatre années depuis lesquelles il était en couple avec sa mère, n’avait aucune personnalité propre.

« Ma chérie, viens t’asseoir près de ta mère et discutons un peu. »

Jamie s’assit en essayant de rester impassible. Jamais Leila ne ferait autant de compliments et n’aurait l’air aussi joyeux si elle n’avait pas une idée en tête. Qu’est-ce que ce serait, cette fois-ci ? Leila avait été enthousiaste quand Jamie avait suggéré qu’elle pourrait aller rendre visite à sa tante avec Katrina : cela donnerait aux sœurs l’occasion de rencontrer des jeunes hommes riches, comme elle le voulait. Même si feu leur père avait été riche, Leila avait tout dilapidé. Elle aurait même vendu des parties de la propriété si Katrina et Jamie, qui ne voulaient pas en entendre parler, ne s’y étaient pas fermement opposées.

« Vous allez me manquer », dit Leila en tirant une mèche des cheveux noirs de Jamie qui dépassait sous son chapeau. « Ma chérie, tu connais ce jeune homme beau et grand qui nous a escortés, Jeremy et moi, pendant ces quelques dernières semaines, n’est-ce pas ? »

Jamie hocha la tête. D’une façon ou d’une autre, Leila avait réussi à convaincre Melissa, l’Alpha, qu’elle avait besoin d’un supplément de protection et elle avait obtenu que le chef de la Garde de l’Alpha lui-même l’emmène aux dîners. Grâce à cela, son statut social s’était amélioré et elle avait reçu des invitations aux rassemblements de la haute société auxquels Leila avait tellement voulu se joindre. Jamie ne savait pas du tout combien sa mère avait promis à cet homme, ni comment elle comptait le payer, mais elle avait l’impression qu’elle allait l’apprendre maintenant.

« C’était un homme grand et fort, tu ne trouves pas ? » dit Leila en s’éventant. « Si j’avais vingt ans de moins et si je n’avais pas mon très cher Jeremy », dit-elle en envoyant un sourire douceâtre à son mari, qui répondit d’un grognement, « je serais honorée de me retrouver dans son lit et de porter ses enfants ».

Non. Jamie sentit le nœud qu’elle avait à l’estomac se resserrer et un peu de bile lui remonter dans la gorge. Sa mère ne voulait pas la prostituer, n’est-ce pas ? Même elle s’y refuserait.

« De plus, protéger l’Alpha et sa famille, c’est un bon travail stable et prestigieux. Et puis, ce corps, tous ces muscles. Tu as vraiment de la chance, Jamie, même si tu me manqueras. »

« De quoi parlez-vous, Mère