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Ses grands méchants loups
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Livre électronique102 pages1 heure

Ses grands méchants loups

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À propos de ce livre électronique

Bienvenue au Lune-Lune… où ma vie s’est transformée en blague de loup-garou. Sienna Luna a toujours su que quelque chose n’allait pas dans sa famille. Elle ignorait que la plupart d’entre eux étaient des loups-garous. Jusqu’à ce que son oncle la nomme l’alpha de sa meute et qu’elle soit contrainte de composer avec un héritage pour lequel elle n’était pas préparée. Heureusement pour Sienna, elle hérite également du Lune-lune, le premier bar de loup-garou à San Francisco, doté d’une meute de loups-garous désireux de lui apprendre les ficelles du métier. Et plus. Mais pour diriger la meute, elle devra choisir un partenaire avant la prochaine pleine lune ; trois magnifiques loups-garous sont prêts à se porter volontaires. Si seulement elle pouvait se décider.

LangueFrançais
Date de sortie11 janv. 2020
ISBN9781071526194
Ses grands méchants loups

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    Aperçu du livre

    Ses grands méchants loups - Margo Bond Collins

    Ses grands méchants loups

    Margo Bond Collins

    À propos de Ses grands méchants loups

    Bienvenue à Lune-lune... où ma vie s’est transformée en blague de loup-garou.

    Sienna Luna a toujours su que quelque chose n’allait pas dans sa famille.

    Elle ignorait que la plupart d’entre eux étaient des loups-garous.

    Jusqu’à ce que son oncle la nomme l’alpha de sa meute et qu’elle soit contrainte de composer avec un héritage pour lequel elle n’était pas préparée.

    Heureusement pour Sienna, elle hérite également du Lune-lune, le premier bar de loup-garou à San Francisco, doté d’une meute de loups-garous désireux de lui apprendre les ficelles du métier. Et plus.

    Mais pour diriger la meute, elle devra choisir un partenaire avant la prochaine pleine lune ; trois magnifiques loups-garous sont prêts à se porter volontaires.

    Si seulement elle pouvait se décider.

    Chapitre 1

    — Sienna, chérie, ce que j’essaie de te dire, c’est que tu es un loup-garou.

    Oh mon Dieu.

    C’était finalement arrivé. Ma mère avait perdu la boule.

    Mes yeux allaient de mon père vers ma mère, essayant de jauger sa réaction. Normalement, on pouvait compter sur lui pour exercer une influence raisonnable sur les idées les plus créatives de maman. Cette fois, cependant, il allait dans son sens.

    — Vous savez que c’est cinglé, non ?

    J’attendis leurs réponses. Aucune ne vint. Ils me regardaient juste avec des expressions légèrement impuissantes, comme s’ils ne savaient pas trop quoi faire de moi.

    Croyez-moi, le sentiment était réciproque.

    — Nous espérions ne jamais avoir à te le dire.

    Papa tira sur son col comme il le faisait toujours lorsqu’il était nerveux.

    — Comme tu ne t’es jamais transformée, nous avons supposé que tu étais l’un de ceux qui n’héritent pas des gènes de loups-garous des deux côtés de la famille.

    Maman me tendit la main pour me réconforter. Je ne savais pas pourquoi, c’était elle qui était folle. Pas moi.

    — Attendez une minute — Mon cerveau s’arrêta net. — Est-ce que vous dites que vous... (Mon doigt vacilla dans les airs, faisant des va-et-vient entre eux). Vous pensez que vous êtes aussi des loups-garous ?

    Que se passait-il ?

    — Oh non, dit maman. Ce n’est pas ça. Pas de cette façon en tout cas. Nous n’avons jamais été mordus.

    Je laissai retomber ma main sur la table. « été mordus ? »

    — Tout est génétique.

    Papa prenait sa voix de professeur, celle qu’il utilisait lorsqu’il enseignait à ses étudiants en littérature du collège communautaire voisin.

    — Le gène du loup-garou est récessif. Les deux parents doivent le porter pour que leur progéniture devienne un loup-garou à part entière.

    — Et ceux qui ne sont pas des loups-garous complets ? demandai-je.

    Je refusais presque d’entendre la réponse, sauf que je voulais savoir exactement jusqu’à quel point ils avaient perdu la raison.

    — Il y a deux sortes de loups-garous, expliqua maman d’une voix sérieuse. Ceux qui sont nés comme ça et ceux qui le sont devenus. Si tu es née avec la capacité de te transformer, alors, quoi qu’il en soit, tu es un loup-garou.

    Papa lui lança un regard que je n’arrivai pas à interpréter. Elle continua :

    — Mais si tu n’es pas née avec la capacité de te transformer, et pourtant que tes deux parents sont des loups, ou même portent le gène du loup, alors il est possible de se transformer si un loup-garou de naissance te mord.

    — Alors, ce que vous me dites, c’est que vous pensez tous les deux, que vous portez des gènes de loup-garou, mais vous ne pouvez pas vous transformer en loups-garous... parce que vous ne vous êtes jamais fait mordre ?

    Ils hochèrent tous les deux la tête avec enthousiasme et laissèrent échapper de profonds soupirs, soulagés que j’aie compris ce qu’ils essayaient de me dire. Je ne comprenais pas vraiment — pas du tout — mais j’étais déterminée à le faire. Cependant, je ne saurai le leur dire. Je ne voulais pas qu’ils croient que j’étais devenue folle moi aussi.

    — Vous réalisez qu’il existe un manque flagrant de preuves dans ce que vous me dites, n’est-ce pas ?

    — Je sais, mon cœur, (Maman me tapota de nouveau la main), cela viendra plus tard.

    — Plus tard ?

    — Parce qu’il y a plus.

    Papa réinstalla ses lunettes sur son nez et prit une profonde inspiration. Quoi qu’il s’apprêtât à me dire, il n’aimait pas du tout ça. Et si nous en étions maintenant à la partie qu’il n’aimait pas, après tout ce discours sur les loups-garous, j’étais persuadée que je n’aimerais pas non plus la suite.

    — Nous n’avions pas prévu de te le dire, dit ma mère, des larmes dans la voix.

    Génial. Mes deux parents étaient fous. Mais je devais les écouter. J’avais besoin de savoir à quel point ils étaient psychotiques.

    — Pourquoi me dites-vous cela maintenant ?

    Maman avait insisté pour que je vienne immédiatement après le travail pour assister à une réunion de famille. C’était si inhabituel que j’avais paniqué toute la journée.

    Apparemment, je ne m’étais pas assez inquiétée.

    Des loups-garous. Sérieusement ?

    Qu’est-ce qui avait déclenché cette folie ?

    Mes parents échangèrent un regard, celui que les couples mariés depuis longtemps utilisent pour communiquer en silence.

    Ou, bon sang, pour autant que je sache, ceux que les loups-garous utilisent. J’étouffai le rire qui menaçait de m’échapper à cette pensée.

    Papa prit une profonde inspiration.

    — Vois-tu, ton oncle Desmond...

    — Mon oncle, plus exactement, intervint maman, et papa hocha la tête comme si le lien familial précis était important en ce moment.

    — Ton grand-oncle Desmond est décédé il y a une semaine.

    — Oui, je me souviens que vous en ayez parlé.

    Cela n’avait pas semblé important sur le moment. Je n’avais même jamais rencontré cet homme.

    — Eh bien, il semble qu’il t’a laissé une sorte d’héritage.

    — À moi ? (je fronçai les sourcils). Quel genre d’héritage ?

    — Un établissement, dit maman.

    Elle fit une pause, non pas dans le sens : j’ai fini de parler, mais plutôt dans le genre : attends. Alors, c’est ce que je fis.

    — Un bar, ajouta papa. À San Francisco.

    Ils me regardèrent tous les deux avec espoir, mais je ne savais pas à quoi ils s’attendaient.

    — OK, dis-je lentement. C’est bien, je suppose. Je peux toujours le vendre, utiliser l’argent pour acheter une maison ou quelque chose du genre.

    L’immobilier en Californie coûtait cher. Cela pourrait être une bonne chose, cela me permettrait de me remettre à flot, peut-être même d’en mettre de côté, d’arrêter de payer un loyer. L’occasion de trouver un emploi qui me plairait, autre

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