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Entre Gel Et Glace: Agence de Rencontres Paranormales, #18
Entre Gel Et Glace: Agence de Rencontres Paranormales, #18
Entre Gel Et Glace: Agence de Rencontres Paranormales, #18
Livre électronique169 pages4 heures

Entre Gel Et Glace: Agence de Rencontres Paranormales, #18

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À propos de ce livre électronique

Raven Casino adore résoudre les mystères. Il était donc naturel qu'elle parte en Alaska pour retrouver Juliet, son amie disparue. Pour ça, elle était prête à affronter le monde sauvage, mais elle ne s'attendait pas à rencontrer non pas un, mais deux beaux gosses dans la petite ville glaciale d'Antler. Ces deux-là sont si sexy qu'ils dégagent assez de chaleur pour faire fondre les calottes glaciaires. Chaud devant !

 

Frost et Ice ont été engagés par Gerri Wilder pour s'assurer que Raven soit en sécurité, mais dès qu'ils l'ont vue, ils ont su qu'elle était la pièce manquante de leur triade. Maintenant, il faut lui expliquer qu'elle est faite pour vivre avec eux, partagée par eux deux, mais sans la faire paniquer. Ça sera plus difficile que de l'empêcher de se faire tuer dans leur petite ville.

 

Il se passe quelque chose à Antler et Raven veut découvrir ce qu'on lui cache. Son amie reste introuvable, mais il y a des indices à chaque coin de rue. Elle décide de prendre le taureau par les cornes.  La proximité de Frost et Ice va engendrer bien des fantasmes, mais elle s'en remettra. Enfin… presque... Quand elle résoudra une énigme plus grande qu'elle ne le pensait, il faudra bien deux dragons très alpha pour la garder en vie suffisamment longtemps pour qu'elle puisse s'éclater avec eux.

LangueFrançais
Date de sortie3 juil. 2022
ISBN9798201432874
Entre Gel Et Glace: Agence de Rencontres Paranormales, #18
Auteur

Milly Taiden

Milly Taiden is the New York Times and USA Today bestselling author of numerous series, including the Paranormal Dating Agency, the Sassy Mates books, and the Federal Paranormal Unit novels. Milly loves writing sexy stories so hot they sizzle your e-reader. When her curvy humans meet their furry alphas, inhibitions give way to animal instincts—and carnal desire. Milly lives in Florida with her husband, children, and spunky dogs, Needy Speedy and Stormy. She is addicted to shoes, Dunkin’ Donuts, and chocolate and is aware she’s bossy. Visit her online at www.millytaiden.com.

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    Aperçu du livre

    Entre Gel Et Glace - Milly Taiden

    CHAPITRE UN

    Raven Casino fronça les sourcils en regardant son téléphone portable et s’assit confortablement dans le coûteux canapé en cuir.

    — Chérie, si tu regardes ce truc encore une fois, il va prendre feu. Tu as l'air très énervée, lui dit sa mère.

    Elle leva les yeux sur elle, les sourcils toujours froncés puis lissa rapidement ses traits lorsqu’elle la vit pincer les lèvres.

    — C'est le deuxième jour consécutif que Juliet ne répond pas à mes e-mails ou à mes textos. Elle ne reste jamais aussi longtemps sans me répondre et ça m'inquiète vraiment.

    — Elle est tout là-haut, Dieu sait où, en Alaska. Elle a probablement un mauvais réseau. Ou bien il se pourrait qu’elle soit bloquée par un temps horrible.

    — Elle travaille à Antler, maman. Certes, il fait mauvais temps, et la ville est petite, mais elle est très bien installée là-bas. Sa société lui a fourni un chalet incroyable, avec internet, la TV par satellite, le WiFi. Je veux dire, elle n'a eu aucun problème jusqu'à maintenant.

    Sa mère prit son thé et le but à petites gorgées, les jambes repliées sous son coûteux tailleur Gucci.

    — Elle a intérêt à être en sécurité. Elle a dit qu'elle nous aiderait pour le gala de charité qui aura lieu bientôt. Sa société donne aussi beaucoup d'argent à l'association cette année. Quelqu'un doit les représenter. Sa mère se baissa et massa l’arrière de ses chevilles d’une main.

    — Oh, pour l'amour de Dieu, maman. Enlève ces foutues chaussures, grogna Raven.

    Elle lui jeta un regard horrifié.

    — Tu es folle ? Non. Il faut juste qu’elles se fassent un peu.

    — Ou il faut juste que tu te casses le cou avec. Je ne comprends pas comment tu peux porter ces pièges mortels. Des Louboutin de quinze centimètres de haut, c'est bien pour le bureau ou même pour tes galas, mais pas pour rester à la maison avec moi. C'est ridicule.

    Elle se pencha et retira les chaussures des pieds de sa mère, remarquant la rougeur à l'arrière de son talon et près de ses orteils.

    Sa mère poussa un soupir de soulagement.

    — Peut-être pour quelques minutes alors, pendant que je prends mon thé.

    Raven secoua la tête.

    — Je ne sais toujours pas comment papa peut te voir souffrir et te laisser te promener avec ces chaussures.

    — Ton père est un homme intelligent et sait qu'il y a deux choses sur lesquelles il ne discutera jamais avec moi : mes opinions en tant que directrice financière de la société, et ce que je porte. Qu'il s'agisse de mes sacs à main, de mes vêtements ou de mes chaussures, il n'y a pas matière à débat.

    — Tête de mule, marmonna Raven, en se précipitant vers un placard pour y prendre un mini jacuzzi pour masser les pieds. Elle le remplit d'eau chaude dans la salle de bain, puis le rapporta à sa mère et le posa à ses pieds.

    — Oh, ma chérie, dit celle-ci en souriant. Merci. Tu es la fille la plus attentionnée qui soit.

    Raven versa de l'huile de lavande et du sel d'Epsom dans le bac et mit le masseur en marche.

    — Ouais, ouais. Je sais. Voyons voir si on peut faire désenfler ces chevilles.

    — En fait, sourit sa mère, je ne sais pas laquelle de nous deux est la plus têtue.

    Elle leva les yeux au ciel et chassa une boucle en tire-bouchon de son front.

    — Oui, je sais. Papa me l'a dit des tas de fois.

    Raven s'assit, prit une bouteille d'eau et en but une gorgée.

    « Je suis vraiment inquiète pour Juliet. »

    Sa mère gémit et s’affala davantage dans le canapé blanc. Raven aimait ses canapés. Elle avait adopté un thème tout blanc pour sa maison. C'était un peu bizarre et aseptisé et sa mère n'avait cessé de lui dire que c’était une idée saugrenue, mais une fois qu'elle avait vu la beauté de l'ensemble, elle avait admis que c'était magnifique. Il y avait un tel sentiment de paix dans la maison de Raven. Elle avait renoncé à être au bureau tous les jours et faisait du télétravail deux jours par semaine, juste pour profiter de sa nouvelle maison.

    À trente-cinq ans, elle avait toujours travaillé pour ses parents et avait fait une tonne de voyages pour leur énorme conglomérat immobilier. Mais maintenant qu'elle avait acheté sa première maison et qu'elle s'était installée, elle avait envie de fonder une famille. Peut-être qu'elle devrait arrêter d'ignorer tous les hommes avec lesquels ses parents essayaient de la caser. Elle fronça le nez. Ces gars-là étaient tellement ennuyeux.

    — Arrête de froncer les sourcils et le nez comme ça, chérie. Tu vas paraître plus vieille que tu ne l'es. Et tu es trop belle pour ça. Je ne veux pas avoir à t'offrir des injections de Botox pour ton prochain anniversaire.

    — Maman !

    — Eh bien, c'est vrai. Quelle personne saine d’esprit n'a pas encore eu recours au Botox à ton âge ? On n’a jamais vu ça.

    Elle se demandait souvent si le reste du monde pensait ce genre de chose. Venir d'une famille incroyablement riche, c’était bien, mais il y avait des bizarreries que ses proches étaient les seuls à faire.

    Comme le fait que sa mère se réveille quasiment en tailleur-pantalon et qu'une maquilleuse vienne chez elle pour s’occuper de son visage avant même que le soleil ne soit levé.

    D'abord, il y avait les séances d'entraînement personnelles, auxquelles elle aimait faire participer Raven, qui vivait à côté. Ensuite, il y avait le chef cuisinier qui préparait les repas les plus sains possibles. Un styliste, une habilleuse, une maquilleuse. La maison de sa mère comptait suffisamment de personnel pour qu'on ait l'impression qu'une fête s'y déroule toute la journée, tous les jours.

    Juliet était la seule amie qui avait compris que l'argent ne déterminait pas ce qu’était Raven. Elle ne se maquillait pas. Elle portait des tenues élégantes, mais décontractées au travail, au désespoir de sa mère, et elle refusait de faire lisser ses cheveux super bouclés par des professionnels avec un tas de produits chimiques.

    Raven avait fait ses propres choix dans le monde où elle avait été élevée. À part l'ablation de ses amygdales quand elle était petite, elle n'avait jamais subi de chirurgie. Et certainement pas de chirurgie esthétique. Encore une fois, au grand dam de sa mère. Non, elle ne ferait pas de lifting brésilien des fesses. Non, elle n'avait pas besoin d'implants mammaires, ses bonnets C lui suffisaient bien. Et elle était d'accord pour ne pas avoir des abdos en tablette de chocolat. Elle faisait du fitness, c’est tout. Elle était même forcée de le faire tous les jours. Elle mangeait sainement et prenait soin d'elle. Elle n'avait pas besoin de ce que la société considérait comme un corps parfait. Elle était heureuse.

    « Chérie, pourquoi n'appelles-tu pas son patron pour lui demander s'il y a un problème avec leurs connexions en Alaska ? »

    — Je l'ai déjà fait, admit-elle. Elle fit défiler les textos sur son téléphone, souhaitant mentalement que Juliet lui ait envoyé un message. Ils ont dit que tout allait bien, mais qu'ils n'avaient pas non plus de nouvelles d'elle.

    — Alors ils devraient envoyer quelqu'un pour vérifier qu'elle va bien, non ?

    Raven haussa les épaules.

    — Ce n'est pas si facile. Son patron a dit qu'il faudrait une semaine avant qu'ils puissent prendre cette décision. Si ça se trouve, elle est malade dans un hôpital ou autre. S'ils n'ont pas de nouvelles d'ici deux semaines, ils enverront quelqu'un à la fin du mois. Donc ça fera presque trois semaines avant que quelqu'un aille la voir.

    — C'est ridicule !

    — Je sais !

    — Qu'est-ce qu'elle fait là-bas ?

    Elle laissa tomber ses épaules, sachant que sa mère l'écoutait à peine de toute façon.

    — Elle évalue la taille de certains icebergs pour le Centre National des Données sur la Neige et la Glace.

    — Est-ce qu'elle a récupéré des carottes ou je ne sais quoi la dernière fois qu'elle était là-bas ?

    Elle acquiesça.

    — Je pense que oui. Elle n'en a pas beaucoup parlé.

    Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que sa meilleure amie ne rappelle pas ? Elle devrait peut-être y aller elle-même.

    — Tu fais encore cette tête, dit sa mère en la fixant les yeux plissés.

    Oh oh.

    — Quelle tête ?

    — Celle qui dit que ton père et moi devrions engager des gardes du corps pour s'assurer que tu n'aies pas d'ennuis.

    — Allez, c’est reparti ! râla-t-elle agitant la main, jetant rapidement un coup d'œil à son haut blanc pour en ramasser des peluches inexistantes.

    — Oh non, mademoiselle. Pas de « allez, c’est reparti » avec moi. Je suis ta mère. Je te connais. Je me souviens que tu avais formé ce petit groupe à l'école qui essayait de savoir qui avait fait de mauvaises choses pour que justice soit rendue pour tout le monde.

    Elle sourit à ce souvenir. L'école primaire avait été amusante.

    — C'était il y a longtemps.

    — Oui, eh bien il nous a fallu prendre un avocat à l'époque, dit sa mère d'un ton direct.

    — Maman, je ne m'attire plus d'ennuis, dit-elle en levant les yeux pour croiser le regard de sa mère. Je suis une personne différente maintenant.

    — Ah oui ? Et qui est-ce qui a mis en place un faux compte client pour découvrir qui volait la société de Cecily ?

    Cecily, la meilleure amie de sa mère, propriétaire d'une chaîne de spas, avait parlé de ses problèmes devant Raven et celle-ci était immédiatement passée à l'action.

    — Oui, mais en attendant, sa nièce s'est fait prendre. C'était triste de voir que c’était quelqu’un de sa famille qui la volait depuis le début.

    — Mais tu as aussi failli te faire tuer par cette folle quand on l’a virée.

    Elle haussa les épaules.

    — Elle faisait des malversations. Je suis peut-être un peu impulsive, mais je déteste que les gens profitent des autres ou commettent des crimes contre des innocents.

    Sa mère pencha la tête sur le côté.

    — Je pense vraiment que tu aurais dû faire des études de droit au lieu d'obtenir un diplôme de marketing. Ce serait mieux pour toi.

    Elle y avait souvent pensé - retourner à la fac pour être avocate. Elle n’avait pas grand-chose de mieux à faire dans sa vie. Pourquoi pas ? Peut-être après avoir trouvé où était sa meilleure amie. Parce qu’à cet instant, la sécurité de Juliet était la chose la plus importante qu’elle avait en tête.

    « Bref, quand vas-tu nous laisser, ton père et moi, te présenter quelqu'un ? »

    — Maman, ne recommence pas.

    — Écoute-moi, poursuivit-elle. J'ai rencontré la plus adorable des femmes au dernier bal que Cecily a organisé pour l'association caritative de ses enfants. Elle s’appelle Gerri Wilder.

    Raven gémit et appuya la tête sur le dossier.

    — Quoi que tu penses, ne le fais pas.

    — Gerri possède une agence de rencontres ! Je pense que c'est un signe, ou quelque chose comme ça.

    Elle rigola.

    — Ou quelque chose comme ça !

    — Un rendez-vous. Juste un. Sa mère lui fit le doux sourire qu'elle utilisait pour arriver à ses fins. S'il te plaît, chérie. J'aimerais avoir des petits-enfants un jour.

    — Rooh, soupira-t-elle. Bon, OK, mais je sais que je vais le regretter.

    Sa mère poussa un cri.

    — Tu ne le regretteras pas. Aie un peu la foi, chérie.

    Bien sûr. Elle pouvait avoir la foi. Et peut-être qu'elle trouverait l'homme parfait. Elle ricana. Ça n'arrivait jamais. Avant de rencontrer un autre jeune cadre ennuyeux, elle devait savoir ce qui était arrivé à Juliet.

    CHAPITRE DEUX

    Gerri Wilder décrocha son téléphone en souriant.

    — Amanda Casino, c'est un plaisir d'avoir de tes nouvelles, dit-elle à sa nouvelle amie. Je suis surprise

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