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La Morsure du loup-garou: Des Lycans dans la Ville, #2
La Morsure du loup-garou: Des Lycans dans la Ville, #2
La Morsure du loup-garou: Des Lycans dans la Ville, #2
Livre électronique238 pages3 heures

La Morsure du loup-garou: Des Lycans dans la Ville, #2

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À propos de ce livre électronique

Ce détective ne sort pas sans ses menottes… ni ses crocs.

Quand Brandy se retrouve malgré elle unie à un loup-garou, ça ne la dérange absolument pas. Si seulement l'inspecteur Gruff ressentait la même chose. Cet homme est en proie à une telle panique qu'il part se réfugier dans une cabane au fond des bois.
Heureusement pour lui, Brandy ne baissera pas les bras.


Billy n'a jamais voulu être en couple. Avec ses parents, il est bien placé pour connaître les dégâts d'une mauvaise union. Il n'aurait jamais pensé rencontrer Brandy, une infirmière dynamique et résolument optimiste qui sait voir derrière ses apparences taciturnes.


Il n'y a pas que le danger qui les réunit. Cette femme incarne la tentation.
Il va devoir attendre qu'on l'arrache à lui pour prendre conscience qu'il est prêt à tout pour la sauver, même à libérer le grand méchant loup qui l'habite.

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie18 avr. 2023
ISBN9781773843971
La Morsure du loup-garou: Des Lycans dans la Ville, #2
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    La Morsure du loup-garou - Eve Langlais

    INTRODUCTION

    CE DÉTECTIVE NE SORT PAS SANS SES MENOTTES… NI SES CROCS.

    Quand Brandy se retrouve malgré elle unie à un loup-garou, ça ne la dérange absolument pas. Si seulement l’inspecteur Gruff ressentait la même chose. Cet homme est en proie à une telle panique qu’il part se réfugier dans une cabane au fond des bois.

    Heureusement pour lui, Brandy ne baissera pas les bras.

    Billy n’a jamais voulu être en couple. Avec ses parents, il est bien placé pour connaître les dégâts d’une mauvaise union. Il n’aurait jamais pensé rencontrer Brandy, une infirmière dynamique et résolument optimiste qui sait voir derrière ses apparences taciturnes.

    Il n’y a pas que le danger qui les réunit. Cette femme incarne la tentation.

    Il va devoir attendre qu’on l’arrache à lui pour prendre conscience qu’il est prêt à tout pour la sauver, même à libérer le grand méchant loup qui l’habite.

    Ne manquez pas de visiter le site internet EveLanglais.com pour découvrir d’autres livres avec ces héros à fourrure.

    PROLOGUE

    Des années auparavant, quand Billy était gamin…

    — Salope, je vais t’en donner moi, des raisons de geindre !

    — Va te faire voir ! hurla-t-on en réponse.

    Allongé sur son lit, Billy écoutait ses parents s’engueuler. Encore. Il aurait dû y être habitué depuis le temps. Après tout, les engueulades remontaient à aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, généralement pour des trucs idiots.

    Par exemple, ce soir sa mère avait fait un pain de viande, ce que personne n’aimait, et pourtant ils y avaient droit au moins une fois par semaine parce que quand le bœuf haché était en promo, ça coûtait que dalle – d’après elle. Pour rendre ça mangeable, il fallait des masses de ketchup, une pleine foutrée, selon l’expression de son père, mais quand celui-ci avait voulu en faire couler sur le morceau de viande tout sec, tout ce qu’il avait réussi à obtenir était un bruit de pet et une vague éclaboussure rouge.

    Il avait frappé la table du flacon en grinçant :

    — Va m’en chercher un autre.

    Ce qui avait conduit sa mère à répondre :

    — Je n’en ai pas. Je ne fais pas les courses avant la semaine prochaine.

    Pas de ketchup ? Billy avait jeté un coup d’œil à sa ration de viande en grimaçant intérieurement. Le sel ne faisait pas de miracles.

    — Je peux pas bouffer ça, putain.

    Son père avait repoussé son assiette, la mâchoire crispée par une moue mécontente.

    — Arrête de faire le bébé. J’ai des paquets de ketchup dans la voiture. Billy, va les chercher.

    Il avait aussitôt pris la fuite pour rejoindre le véhicule rouillé, garé devant le mobile home. La portière arrière était maintenue en place par du gros scotch. La dernière fois que les flics l’avaient contrôlée, ils avaient dit à sa mère de la mettre à la casse, mais elle leur avait répondu, « c’est la mienne, et je la conduis si je veux ». Elle refusait de s’occuper des PV fourrés dans sa boîte à gants.

    Billy fouilla la voiture en vérifiant la boîte à gants, le tableau de bord, et même le sol, à la recherche de dosettes de ketchup. Il en trouva trois de vinaigre, des tonnes de sel, un peu de poivre, et deux sachets de ketchup d’âge douteux.

    Il les ramena à l’intérieur et les laissa tomber sur la table. Son père s’en empara et les déversa sur son morceau de bidoche désormais froide. Il y avait à peine assez de la sauce rouge pour deux bouchées. Son père contempla ça en grimaçant.

    — C’est n’importe quoi. Comment je suis censé manger cette merde ?

    Billy aurait préféré ne pas avoir à le faire non plus, mais ça ne ferait que rendre les choses encore plus difficiles. Alors il feinta et fit semblant de manger en laissant tomber les morceaux par terre où leur gros pitbull, Buddy, les dévorait. Ce n’était pas très bon signe que seul le chien aime ça.

    — Ce n’est pas si mauvais, déclara sa mère.

    Elle prit une fourchette et mâcha la bouche ouverte pour prouver ses dires.

    Ça passa mal. Son père avait faim après sa journée de travail, et il était en rogne.

    — Ne sois pas insolente avec moi, grosse feignasse. Je travaille toute la journée et quand je rentre, je me retrouve avec cette merde.

    L’assiette vola de la table et atterrit dans un bris de vaisselle.

    Sa mère se leva de table.

    — Enfoiré. Tu crois que j’ai le temps de te faire de bons petits plats ? Je bosse aussi.

    — Comme caissière, ricana son père.

    — Ce qui est plus dur que foutre des poubelles dans un camion.

    — Au moins, je ramène un bon salaire, contra son père qui se leva à son tour et fusilla sa femme du regard.

    Elle renifla.

    — Que tu bois ou perds au poker. C’est moi qui paie la plupart des factures et qui fais tous les repas.

    — Parce que c’est le rôle de la femme.

    C’était le moment où Billy commençait à s’extraire prudemment de sa chaise, sans faire de bruit, pour ne pas que ses parents le remarquent et l’entraînent dans la prise de bec qui s’annonçait.

    Ils se faisaient face, en chiens de faïence.

    — Sale connard macho ! rétorqua sa mère.

    — Dit la bonne femme qui passe presque jamais l’aspirateur.

    — Parce que ça te tuerait de le faire une fois de temps en temps ? Je fais tout ici.

    Et c’était parti…

    Billy se cacha dans sa chambre, comme à son habitude, pendant que ses parents se battaient. C’était des heures et des heures de cris qui se calmaient pour revenir de plus belle. De bris d’objets cassés. Et puis le pire, le sexe quand ils se réconciliaient. Bruyant, turbulent, il n’y avait pas moyen d’étouffer le son.

    Pas moyen d’échapper à cette famille infernale. Ses parents avaient beau se détester, ils refusaient de divorcer.

    Et le cycle de violence se poursuivit jusqu’au jour où ils décidèrent de s’engueuler en voiture sur l’autoroute, avec Billy sur la banquette arrière. La ceinture lui sauva la vie.

    Ses parents, hélas, ne survécurent pas à l’accident.

    Ça aurait pu être terrible pour un adolescent de se retrouver soudain aux mains des services sociaux. Ça se révéla une bénédiction. Avec sa famille d’accueil, Billy eut enfin trois vrais repas par jour — des repas délicieux — sans compter le goûter. Plus de pain de viande. Plus de cris et de disputes. Il était même devenu ami avec les garçons qui vivaient dans le grand ranch à côté.

    Après ses études, il était devenu flic, inspecteur pour être exact, ce qui s’était révélé être un sacré atout pour sa meute quand il avait été mordu et était devenu un loup-garou.

    CHAPITRE 1

    — C’est tellement injuste, marmonna Brandy après une énième recherche en vain sur comment devenir une louve-garou.

    Pourquoi il n’y avait que les garçons qui pouvaient devenir tout poilus à la pleine lune ? Franchement, quiconque aurait vu ses jambes et ses aisselles quand les Anglais débarquaient aurait pu accepter sans sourciller qu’elle ait dû être un métamorphe poilu. Mais non, elle n’était que cette bonne vieille Brandy Herman, une infirmière dans la trentaine, et les seules choses dont elle pouvait se vanter c’était de savoir réciter l’alphabet en rotant et faire un pain de viande incroyable.

    — Combien d’autres rendez-vous aujourd’hui ? demanda Maeve en s’appuyant sur son bureau.

    Elle toussa un peu dans sa main. Ce n’était pas la première fois de la journée. La meilleure amie de Brandy avait commencé à avoir l’air patraque au milieu de l’après-midi. Elle pinça les lèvres.

    — Aucun, parce que tu rentres chez toi.

    — Je ne peux pas. Mrs Johnson a besoin d’une nouvelle ordonnance.

    Brandy lui fit glisser la fiche.

    — Que j’ai déjà imprimée, tu n’as qu’à signer là, déclara-t-elle en pointant l’endroit du doigt. Alors plus d’excuses. Va te mettre au lit. Tu ne vas quand même pas être malade pour ton mariage.

    C’était dans moins d’une semaine et Brandy n’avait toujours personne pour l’y accompagner. Heureusement, il y aurait quelques mecs célibataires parmi les invités. Dommage que la plupart d’entre eux soient déjà dans la friend zone.

    — Je ne sais pas ce qui ne va pas. Ça m’a pris si soudainement, dit Maeve en se laissant aller.

    — Ça doit être une nouvelle mutation du corona. Je vais déplacer tes rendez-vous de demain. Entre ça et le week-end, ça devrait te laisser le temps de te remettre.

    Maeve hésita.

    — Je ne veux pas te laisser toute seule.

    Leur secrétaire, Marco, était en vacances avec son mari.

    — Je serai partie avant le dîner. Il me reste juste quelques petites choses à gérer. Ça ira.

    Maeve mâchonna sa lèvre inférieure.

    — Tu es sûre ?

    — File avant que j’appelle Griffin.

    — Non. Il voudra me porter jusqu’à la maison.

    Ça tira un grand sourire à Brandy.

    — On essaie ? On sait toutes les deux que dès qu’il se sera rendu compte que tu es malade, il te dorlotera comme pas possible.

    — C’est sûr.

    Maeve prit son manteau avec un sourire.

    Si seulement Brandy avait pu en faire de même. Il était temps qu’elle se trouve un type qui la fasse fondre. Malheureusement pour elle, le type qui embrasait sa culotte se tenait bien à l’écart d’elle.

    — Envoie-moi un SMS quand tu seras chez toi, réclama-t-elle.

    Maeve ne vivait qu’à quelques rues de là, mais comme elles s’étaient toutes les deux fait kidnapper par des enfoirés qui voulaient s’emparer d’un trésor familial, elles faisaient un peu plus attention qu’avant à la sécurité. Éviter de se faire enlever par des dingues à l’avenir semblait une bonne idée.

    — D’accord, et puis je verrai si Ulric peut passer pour que tu ne sois pas toute seule.

    — Ne sois pas absurde. Je m’en sors. Il va juste salir mon bureau avec ses grands pieds.

    Pendant un temps, Brandy avait envisagé de sortir avec Ulric. Il était responsable de la sécurité pour le fiancé de Maeve, Griffin, le chef alpha de la meute qui était également propriétaire d’un commerce de cannabis.

    Mes amis sont trop cool.

    Des amis platoniques. Ulric était beau gosse, c’était un loup-garou, et il était gentil. Le seul problème ? Elle le voyait davantage comme un frère qu’un amant.

    — Mets le verrou.

    — Oui, et toi, tu m’envoies un SMS à la seconde où tu es chez toi.

    — Oui, maman, promit Maeve en levant les yeux au ciel avant de partir.

    Brandy enclencha le verrou et se mit au travail avec efficacité pour décaler les rendez-vous. Une seule personne se plaignit. Elle mentionna la phrase « possible infection de coronavirus » et soudain, le rendez-vous que Mr Lambskin réclamait ne fut plus si urgent. Ce n’était pas comme s’il était vraiment malade. Il aimait juste venir au moins une fois par mois pour exiger que Maeve lui fasse faire une batterie de tests parce qu’il s’était convaincu qu’il était victime d’un nouveau mal. Il aurait fallu lui couper sa connexion Internet.

    Un paquet arriva et il fallut signer le reçu. Elle se débrouilla pour faire rentrer le carton dans la réserve. Alors qu’elle revenait à son bureau, son téléphone sonna.

    Quelques emails apparurent, surtout des spams où l’on essayait de convaincre leur cabinet d’essayer des produits médicaux. Quelques demandes de nouveaux patients, et un qui était franchement inquiétant vu qu’il disait juste : On se voit bientôt. Elle bloqua aussitôt le contact et effaça le message. Elle en avait reçu une douzaine au cours de ce dernier mois, qui allaient de Je te surveille à Nous sommes faits l’un pour l’autre.

    C’était désarçonnant, pourtant elle n’en avait pas parlé à Maeve. Sa meilleure amie avait assez de choses à gérer comme ça. Après tout, elle était fiancée à un loup-garou.

    Trop la chance.

    Brandy attrapa son sac à main et sa veste, prête à partir, au moment où la porte s’ouvrit. Elle n’avait pas remis le verrou après avoir pris le paquet ? Apparemment pas.

    Elle pivota sur elle-même.

    — Nous sommes fermés…

    Une bourrade l’envoya voler contre le comptoir de l’accueil et elle se débattit alors que des mains la saisissaient.

    — Lâchez-moi ! glapit-elle en parvenant à se dégager. Elle virevolta pour voir son agresseur.

    Des yeux rendus brillants par l’addiction la fixaient au milieu d’un visage tiré et creux. Une odeur putride s’éleva de sa bouche aux dents cariées quand il demanda :

    — C’est où ?

    Brandy avait travaillé aux urgences pendant assez d’années pour savoir ce qu’il voulait.

    — Nous n’avons pas de drogues ici.

    — Menteuse. On est chez un toubib. Où c’est ? Il me faut un truc.

    Il plongea vers elle.

    Brandy était raisonnablement sportive et elle avait pris des cours d’autodéfense. Ça ne suffira pas face à quelqu’un qui avait désespérément besoin de sa dose, faisait montre d’une force exceptionnelle et d’une absence d’empathie. Elle frappa ses mains tout en se débattant, gigotant, coincée contre le bureau. Il fallait qu’elle évite qu’il l’agrippe.

    Il bougeait vite et parvint à saisir son cou d’une main. Avant qu’elle puisse se libérer, il serrait déjà avec la deuxième. Elle s’accrocha à lui en hoquetant, les yeux écarquillés.

    Je vais mourir.

    Il la poussa en arrière et la renversa sur le bureau, collé à elle.

    La panique la submergea et elle griffa sa main pour se libérer. Il lui postillonna au visage en grinçant.

    — Donne. File-moi ce que t’as.

    Elle ne pouvait pas répondre, mais même si elle l’avait pu, elle n’avait rien à lui donner. Il fit cogner sa tête contre le bureau.

    — Donne !

    C’est ce qu’il voulait ? Alors qu’il le prend. Elle parvint enfin à appuyer son genou contre quelque chose et se souleva pour le frapper.

    Le coup aurait mis la plupart des hommes à terre, mais il ne tira qu’un hoquet puant au toxico. Elle faillit vomir et roula sur le côté pour échapper à son haleine, et c’est là qu’elle vit l’agrafeuse au milieu des dossiers qu’elle était en train de classer.

    Elle l’attrapa et donna un coup avec. Elle manqua sa cible, mais le toxico recula suffisamment pour la laisser se dégager et mettre un peu de distance entre eux, assez pour qu’elle puisse trouver une arme. La seule chose qu’elle pouvait attraper pour le frapper ? Son écran d’ordinateur.

    Il vacilla et secoua la tête. Il était trop shooté pour se rendre compte qu’il avait peut-être des soucis.

    — Salope. Donne-moi ce que je veux.

    — Je t’ai dit qu’il n’y avait rien ici.

    Elle appuya sa déclaration d’un autre coup d’écran, et lâcha au moment de l’impact. Cela se révéla suffisant.

    Le toxico violent s’affaissa en un petit tas et elle se tint au-dessus de lui pour le fusiller du regard.

    — Quand c’est non, c’est non.

    C’est seulement alors qu’elle aperçut l’éclat d’un couteau dans sa poche et qu’elle comprit. Elle avait eu de la chance. Il aurait pu choisir de la poignarder plutôt que d’essayer de lui enfoncer le crâne.

    Ses doigts se portèrent à sa tempe douloureuse et elle déglutit, la gorge endolorie. Elle reposa l’écran sur son bureau et attrapa son téléphone. Elle appuya sur neuf et hésita, le doigt au-dessus du un.

    Si elle appelait les secours, elle était bonne pour les flics qui voudraient prendre sa déposition et il y en aurait sûrement pour des heures, sans compter la paperasse, alors qu’elle aurait pu être blottie sur son canapé avec son chaton, à se faire les restes du traiteur chinois en regardant Warrior Nun sur Netflix. Sans mentionner que ce serait beaucoup d’embarras pour rien. La police avait tendance à relâcher dans la nature ce qu’elle jugeait être de petits délinquants. Le fait qu’elle ait réussi à venir à bout de son agresseur ne plaidait pas en sa faveur. Plus elle y réfléchissait, moins elle avait envie de voir les forces de l’ordre. Le souci, c’est qu’elle ne pouvait pas franchement laisser ce cambrioleur amateur sur le sol du bureau ni le balancer

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