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La Fausse Épouse du Métamorphe Élan
La Fausse Épouse du Métamorphe Élan
La Fausse Épouse du Métamorphe Élan
Livre électronique228 pages3 heures

La Fausse Épouse du Métamorphe Élan

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À propos de ce livre électronique

Elle fuit la police. Il est la police.

 

Je suis Shay O'Brien.

Ma vie est un vrai foutoir, mais j'ai un plan :

 

• Prendre un faux nom : fait

• Me cacher à Trifouillis-les-Oies : fait

• Épouser le shérif local sexy mais grincheux … Oh, merde.

 

Je ne savais pas !

Je ne savais pas qu'il était le shérif.

Il ne savait pas que j'étais une fugitive.

Tout va de mal en pis.

 

Bienvenue à Rattlesnake Canyon, ville endormie de l'Ouest où les apparences sont trompeuses. Les habitants sont bizarres, originaux, excentriques. Quant au reste ... 

 

Ceci est une comédie romantique qui raconte le faux mariage d'un métamorphe.

LangueFrançais
Date de sortie2 août 2022
ISBN9798201379162
La Fausse Épouse du Métamorphe Élan

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    Aperçu du livre

    La Fausse Épouse du Métamorphe Élan - Candace Ayers

    1

    SHAY

    C’était la pancarte de bienvenue la moins accueillante au monde. La peinture délavée s’écaillait sur le bois de pin craquelé et dégradé par le temps.

    Bienvenue à Rattlesnake Canyon

    Population : 495 habitants

    Seulement, le « 5 » avait été barré et un « 4 » avait été griffonné à côté. « Bienvenue » était également barré.

    Je poussai un soupir de soulagement. Cette pancarte était la première trace de civilisation que j’aie vue depuis plus d’une heure de conduite sur l’autoroute longue et désertée. J’étais au Nevada, maintenant.

    Pleine d’appréhension et d’excitation, j’essayai de réprimer ma peur naissante, mais cette saloperie n’hésita pas à s’imposer en me laissant des frissons le long de la colonne vertébrale et en me faisant picoter les extrémités.

    J’espérais vraiment que j’allais réussir ce que j’avais prévu.

    Sinon, j’allais passer beaucoup de temps en prison.

    Je tripotai le bouton de la radio du pick-up Chevy que j’avais acheté deux jours auparavant. Un vendeur d’âge moyen à la mauvaise haleine et avec une mèche rabattue du plus mauvais effet m’avait assuré que le moteur de cette voiture pouvait encore fonctionner alors qu’elle avait vingt ans, qu’elle tenait grâce à du mastic de carrosserie et qu’on l’avait peinte à la bombe en une variété de couleurs brillantes. Du moment qu’elle m’emmenait là où j’allais et que personne ne pouvait la retrouver, son apparence m’importait peu.

    Sur la plupart des cartes, Rattlesnake Canyon n’était même pas indiquée. Je ne m’en plaignais pas. Une petite ville au milieu de nulle part, c’était la cachette idéale et c’était ce qu’il me fallait. Une cachette. Un endroit où je puisse réfléchir, me remettre de mes émotions et élaborer un plan.

    À force de tripoter la radio, je finis par tomber sur une chanson sentimentale country nasillarde et pleine de friture. Visiblement, c’était ce que j’allais obtenir de mieux par ici, coincée entre nulle part et rien du tout.

    Même mon téléphone ne fonctionnait plus. J’avais perdu le réseau depuis des kilomètres.

    Je vivais bizarrement depuis six mois, mais j’avais quand même fini par avoir de la chance. Sam, une amie de longue date, avait hérité des terres d’un membre de sa famille oublié depuis longtemps. Un grand-oncle qu’elle n’avait jamais connu venait de mourir et lui avait légué un petit ranch avec du bétail au milieu de nulle part (oui, moi aussi, je trouvais que ça ressemblait à l’intrigue d’un roman de Stephen King).

    Comme Sam avait une vie et une carrière bien remplies à Washington DC, qu’elle ne manquait pas d’argent et qu’elle n’avait absolument aucune envie de posséder un ranch de solitaire, elle avait été heureuse de me le céder pour presque rien. D’ailleurs, cela pourrait me permettre de repartir d’un nouveau pied, comme une deuxième chance.

    C’était ce qu’il me fallait : une deuxième chance.

    Une deuxième chance de devenir adulte.

    Ou au moins une pause. Je comptais rester discrète et me fondre dans le décor jusqu’au jour où la nouvelle Shay, version améliorée, serait prête à émerger de son cocon comme un papillon, à redresser les torts, à corriger les injustices et à lutter pour la vérité.

    C’est ça, Shay. Tu te prends pour qui ? Wonder Woman ?

    Trois kilomètres plus tard, j’approchai d’une voie d’accès en terre. Une grosse pancarte aussi large que l’entrée pendait au-dessus et annonçait que j’avais atteint ma destination, ma nouvelle maison.

    Rattlesnake Ranch

    Les pneus du pick-up firent jaillir des nuages de poussière. Je clignai des yeux dans le soleil de midi et tentai de me concentrer sur l’humble demeure dont j’approchais. Selon l’avocat du secteur immobilier de Carson City, je trouverais la porte déverrouillée. La criminalité devait être inexistante, par ici.

    La maison était humble, c’est sûr. En bois, sans étage, elle était équipée d’une cheminée en pierre et d’un large porche de devant qui courait tout le long.

    « Eh bien, Shay, c’est le moment de commencer ta nouvelle aventure. »

    Je pris le sac en toile que j’avais rempli à la hâte dans la plate-forme du pick-up et je me dirigeai vers la porte d’entrée en me préparant à ce que j’allais peut-être trouver à l’intérieur.

    Alors que j’avais à peine posé le pied sur les planches érodées, une masse de fourrure marron se leva des planches et laissa échapper un grognement grave et de mauvais augure. Je reculai d’un bond, me saisis la poitrine, poussai un cri fort et faillis dévaler les trois marches du porche.

    C’était quoi, bordel ?

    Ce ne fut qu’au moment où la créature avança de deux pas que je compris ce qu’elle était. C’était un chien, un chien de chasse bien charpenté à la mâchoire tombante qui, en années de chien, était peut-être centenaire. Il approcha lentement en agitant la queue, mais le grognement menaçant continua.

    À l’aide de ma voix la plus douce, j’essayai d’apaiser cette bête sauvage.

    « Gentil … euh … Rover … ? Spot … ? Scooby … ? Gentil … euh … »

    Je penchai le cou pour regarder au-dessous.

    « Garçon. Oui, gentil garçon. »

    À mesure que cette créature décrépite continuait d’approcher, elle grognait de plus en plus fort. Je ne savais pas avec certitude ce qu’il fallait faire dans cette situation.

    Avoir l’air petite et inoffensive ?

    Avoir l’air grande et dominatrice ?

    Faire demi-tour et fuir ?

    Alors que je choisissais la dernière possibilité, vu que Rover semblait incapable de rattraper un escargot sous sédatif, le chien s’arrêta, laissa échapper un soupir asthmatique et se laissa tomber au sol en un amas d’os. Apparemment, aller d’une extrémité du porche à l’autre l’avait excessivement fatigué dans la chaleur sèche du désert.

    Je restai figée sur place, ne sachant quoi faire. Moins d’une minute plus tard, des ronflements sonores secouèrent les bajoues au chien. Alors, j’allai à l’entrée sur la pointe des pieds et me glissai à l’intérieur en faisant attention à ne pas claquer la porte à moustiquaire derrière moi.

    Quand mes yeux se furent accoutumés à la lumière éclatante, je scrutai les alentours. Un vieux sofa, une table basse et deux fauteuils étaient disposés autour d’une belle cheminée en pierre. Tous les meubles étaient très usés et semblaient dater des années 1960 ou 1970. Il n’y avait pas de bibelots. Une épaisse couche de poussière recouvrait toutes les surfaces et une légère odeur de tabac de pipe s’attardait dans l’air.

    J’explorai pièce après pièce de ma nouvelle maison en notant tous les détails. Il y avait trois chambres, mais aucune n’était grande. Il y avait quelques livres, surtout des westerns, comme Zane Grey et Louis L’Amour. Dans le coin de la pièce principale, je trouvai un vieux tourne-disque et une petite collection de disques vinyle. Je ne pus retenir un sourire. Cela faisait des années que je n’avais pas vu un vinyle.

    Je ne trouvai ni télévision ni ordinateur.

    Je trouvai un vieux téléphone à cadran fixé au mur de la cuisine et je me sentis très soulagée quand je décrochai et entendis une tonalité. L’électricité et une ligne terrestre étaient peut-être les seuls conforts du vingt-et-unième siècle, par ici, mais, au moins, l’endroit n’était pas complètement coupé du monde.

    Je posai mon sac en toile sur le lit de la chambre la plus grande et je partis à la recherche de produits de nettoyage. Il n’y en avait pas beaucoup, mais je me dis que l’huile de coude et quelques chiffons feraient des merveilles pour cet endroit.

    Invoquant tout mon courage, je repartis discrètement sur le porche, où le vieux chien ronflait encore, et je partis dans la grange.

    Il me semblait avoir un problème grave. Certes, j’avais beaucoup de problèmes graves, mais l’un d’eux me paraissait beaucoup plus urgent que les autres.

    Je ne savais absolument rien sur l’élevage.

    Je savais qu’il y avait des animaux dans la grange et qu’il fallait s’en occuper, mais je ne savais pas du tout comment il fallait s’y prendre.

    Si l’on me montrait un magasin Sephora ou une boutique de luxe de la Cinquième Avenue, là, ma chérie, je faisais preuve d’un tel niveau d’expertise que tu en serais impressionnée. Par contre, les ranchs poussiéreux perdus au milieu de nulle part, je m’y connaissais moins.

    En plus, je n’avais pas beaucoup d’argent. Très peu. Cependant, je savais me débrouiller. Ces derniers temps, il avait fallu que j’apprenne à le faire. Heureusement, pendant mes trente heures de conduite, j’avais eu le temps de concocter un plan.

    Et j’en avais un, maintenant.

    De plus, c’était un très bon plan, même si je le disais moi-même.

    De mon point de vue, c’était comme ce vieux dicton : lorsque vous êtes à Rome, faites comme les Romains. Seulement, dans ce cas, c’était plutôt : à Trifouillis-les-Oies, faites comme ceux qui y vivent.

    J’avais migré vers l’ouest, comme les pionniers de la ruée vers l’or. Donc, j’allais faire ce que les premiers aventuriers avaient fait : chercher une épouse sur catalogue !

    En fait, plutôt un époux qu’une épouse, mais c’était quand même une excellente idée.

    Certes, je ne voulais surtout pas d’un mari (ou d’un homme), mais j’avais besoin de me faire aider par un homme qui aurait intérêt à ce que le ranch soit une réussite, qui en serait fier, qui travaillerait en envisageant des profits futurs plutôt qu’en s’attendant à un salaire mensuel. Comme je n’avais pas les moyens d’embaucher un bon ouvrier, un mariage de convenance était le mieux que j’aie à proposer.

    Quand je m’imaginais lier ma destinée à celle d’un inconnu, j’avais l’estomac qui se nouait, mais je savais qu’aucun homme ne pourrait être aussi mauvais que celui auquel j’avais échappé.

    Même si mon futur mari était bigleux, édenté et avait une bedaine qui lui frôlait les genoux, il serait mieux que Robert. Purée, même si les ongles de ses pieds mesuraient sept centimètres, même s’il chiquait et même s’il se mettait le doigt dans le trou du cul, il serait quand même mieux que Robert.

    Ce n’était pas gagné d’avance mais, si j’y arrivais, Rattlesnake Canyon pourrait être l’endroit où je pourrais enterrer les fantômes du passé.

    Reprendre à zéro.

    Me réinventer.

    Nouveau nom. Nouvelle adresse. Nouvelle vie.

    2

    CLINT

    Je courais en tandem avec Gomer Pyle et nos sabots martelaient le sol brûlé par le soleil et secouaient la terre. Certes, je ne travaillais pas le dimanche, mais j’intégrais en général des éléments de mon travail dans mes courses du dimanche. Je contrôlais les Marginaux, qui préféraient vivre en animaux que marcher sur deux jambes comme les humains, et les loups, qui habitaient dans les collines et préféraient rester entre eux.

    Le chaud soleil du Nevada nous tapait dessus, mais ça nous était égal. Nous étions trop occupés à exercer nos grands corps et à nous défier mutuellement en silence à notre façon typiquement familiale.

    Je hochai la tête pour saluer un Marginal, un gros grizzli, qui se contenta de lever la tête quand il nous vit.

    Quand nous commençâmes l’ascension de la colline suivante, mon frère et moi, nous ralentîmes par respect jusqu’au moment où nous nous arrêtâmes finalement devant une pierre tombale.

    Cette pierre solitaire avait été érigée récemment. Elle se tenait, haute et fière, comme l’homme dont elle préservait le souvenir.

    Mon frère reprit forme humaine le premier. Il tendit un bras, appuya son corps avachi d’une main sur la pierre et se pencha doucement dessus. Des larmes lui remplirent les yeux et il passa tendrement un doigt le long des mots ciselés dans le marbre.

    À la mémoire de

    Cornelius Bartholomew Jackson

    alias « Papy »

    Enseignant, confident, ami

    Homme que nous regrettons énormément

    Au bout de quelques secondes, je repris moi-même forme humaine et me laissai aller à la torsion et à la rupture momentanément douloureuse de mes os. Je changeai de forme, me recomposai, m’étirai dans certaines parties et me rapetissai dans d’autres. Alors, je me retrouvai nu et encore haletant suite à la fatigue de la course et à la douleur vive et cinglante de la transformation.

    Cependant, la douleur que je ressentais à la poitrine n’avait aucun rapport avec l’effort physique. Cette douleur-là n’était que chagrin, souffrance du deuil.

    Pappy avait été le seul père que beaucoup d’entre nous, dont mon frère et moi, avaient jamais connu.

    Gomer renifla. « Je n’étais pas prêt. »

    Serrant l’épaule à mon frère, j’essuyai mes yeux humides. « Aucun de nous ne l’était. » Je commençai à glousser. « Que crois-tu qu’il dirait s’il savait que nous pleurnichons devant sa tombe comme deux boucs geignards ? »

    Gomer laissa échapper un rire ironique. « Il se pisserait dessus de rire. »

    Je souris et approuvai d’un hochement de tête. « J’entends presque le gloussement édenté du vieux. »

    Avec un soupir peiné, mon frère repassa le doigt sur les lettres gravées dans la pierre puis plissa le front et pencha la tête. « Tu entends quelque chose ? »

    Je reniflai l’air. « Frida ? »

    Comme prévu, Frida apparut quelques minutes plus tard, reprit forme humaine et vint se tenir devant nous. « Je savais que je vous trouverais ici, les deux andouilles. Clint, il faut que tu ailles en ville tout de suite. »

    Avant que j’aie pu protester, elle leva les deux mains. « Je ne suis que la messagère. Les citadins s’affolent encore sur je ne sais quel ragot. Il y a foule au Chariot Bâché. »

    Je fermai les yeux, penchai la tête en arrière et adressai un soupir aux nuages.

    « C’est quoi, cette fois ? » Cependant, Frida avait déjà repris forme d’animal et fonçait sur la terre sèche, à la poursuite d’un lièvre.

    Gomer et moi, nous nous tournâmes l’un vers l’autre et nous essayâmes chacun de faire baisser les yeux à l’autre.

    Les yeux dans les yeux.

    Sans dire un mot.

    Avec un sourire à peine perceptible.

    Un autre défi entre frères fut lancé — et accepté.

    C’était parti.

    Comme un éclair de tonnerre, nous reprîmes forme animale tous les deux et recommençâmes à courir. Nous fonçâmes vers le centre-ville aussi vite que nos pattes le pouvaient en nous émulant l’un l’autre.

    J’entrai brusquement dans le restaurant du Chariot Bâché deux pas devant mon frère.

    Haha, je t’ai eu !

    Quand Frida avait dit qu’il y avait foule, elle n’avait pas plaisanté. Il n’y avait plus de place assise. On aurait dit que la moitié de la ville s’était amassée chez Gladys et que cette réunion prenait peu à peu la folie et les proportions d’une émeute.

    Je m’enfonçai les index dans la bouche et produisis un sifflement assourdissant qui fit taire tout le monde un instant.

    « Quelqu’un veut-il bien me dire ce qui est assez important pour que vous ayez tous cru indispensable d’interrompre ma course du dimanche, le seul jour de la semaine où je peux être tranquille ? » Je levai une main. « D’ailleurs, avant que vous répondiez, je vous avertis que vous avez intérêt à ce que ce soit du sérieux. »

    « Oh, c’est du sérieux, shérif », répondit Gladys en hochant la tête de derrière le comptoir casse-croûte.

    « Mm-mmm, c’est sûr. » Des cris et des murmures d’approbation traversèrent la foule comme une vague.

    « Allez-y, dans ce cas. » Je croisai les bras sur la poitrine. « J’écoute. »

    J.R. avança. Il avait environ dix ans de plus que moi. C’était un homme austère aux petits yeux largement espacés et aux traits pincés qui indiquaient l’ADN sous-jacent de belette qu’il abritait en lui. « Il se passe quelque chose chez Pappy. J’ai vu la lumière allumée. »

    Je fronçai les sourcils. « Tu en es sûr ? »

    « Je crois savoir à quoi ressemble la lumière, shérif. » J.R. se passa une main dans les cheveux pour se les lisser avant de se remettre son chapeau de cow-boy. « Nous sommes plusieurs à l’avoir vue. »

    Une émotion soudaine me serra la poitrine. C’était incroyable. « Eh bien, nous savions que ça arriverait un jour. Le vieux n’avait pas de testament. Son ranch revient au parent le plus proche. »

    « C’est nous ! »

    « Allez, allez, nous ne sommes pas de la même famille et tu le sais. C’est ce que disent les lois des Norms et, comme Pappy était un Norm, ses possessions, dont le ranch, reviennent à … son parent le plus proche quel qu’il soit. »

    « C’est Sam Jackson. »

    « OK. Samuel Jackson. Voilà. Pourquoi donc avez-vous interrompu ma course ? »

    « Eh bien, vous n’allez pas voir qui c’est !? »

    « Pour quoi faire ? Il n’y a rien à voir. Ce gars finira par venir en ville et vous pourrez le reluquer autant que vous voudrez.

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