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Le Loup Inspecteur de Police: Le Repaire des Diablesses, #2
Le Loup Inspecteur de Police: Le Repaire des Diablesses, #2
Le Loup Inspecteur de Police: Le Repaire des Diablesses, #2
Livre électronique148 pages3 heures

Le Loup Inspecteur de Police: Le Repaire des Diablesses, #2

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À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique de métamorphes.

 

Le loup métamorphe Raif Williams est un inspecteur de police coriace et cynique. Il ne veut surtout pas de conjointe. Il est déjà marié à son travail.

 

La photographe Denny Wade, maladroite et mal dans sa peau, s'est juré de ne plus s'intéresser aux hommes. C'est probablement pour cette raison qu'elle habite dans une ville dont les habitants sont surtout des femmes.

 

Alors qu'il suit une piste, Raif arrive dans la ville éclectique de Helen's Corner et, quand il rencontre Denny, ils sont tous les deux forcés de faire face à une vérité plus déstabilisante que les criminels les plus impitoyables. Ils sont conjoints.

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201719098
Le Loup Inspecteur de Police: Le Repaire des Diablesses, #2

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    Aperçu du livre

    Le Loup Inspecteur de Police - Candace Ayers

    1

    DENNY

    « Trois. Deux. Un — »

    « Benny ! Non ! »

    Mon compte à rebours fut interrompu par les cris stridents de la mère de Benny quand ce dernier, les deux petites mains poisseuses de friandises collantes, arracha soudain mon rideau à fond pittoresque. Zut. Qui aurait cru que ce petit gars serait si fort ?

    La belle ville de vieux western couleur sépia s’écroula sur le garçon de cinq ans tout collant pendant que les cris de la mère de Benny montaient jusqu’à un crescendo assourdissant. En plein milieu du chaos, le père de Benny resta assis sur la chaise pliante en bois, vêtu d’un costume du Far West trop petit, et continua à regarder le monde vivre sa vie par les baies vitrées de mon studio photo. Leur deuxième enfant, celui qui ne s’appelait pas Benny, était un garçon de dix ans gonflé qui m’avait détesté dès la première seconde. Il m’avait déjà marché sur les pieds « accidentellement » et il s’était assuré de loucher dans toutes les photos que j’avais prises.

    Je me précipitai vers la catastrophe et essayai de remonter mon décor. Précisons bien que j’essayai, parce que, prise par son hystérie, la mère de Benny marchait partout sur le décor en question et le maintenait involontairement sur son fils. Je me demandai vaguement si elle avait décidé d’étouffer son enfant au beau milieu de mon studio. De toute façon, elle ne nous aidait en rien.

    Finalement, le père de Benny réagit à cette catastrophe et se leva. Mon soulagement fut de courte durée, car il déclara alors d’une voix tonitruante qu’il en avait assez et qu’il partait.

    Ma panique atteignit des sommets quand je vis cet homme corpulent, paré de mon costume vintage qui valait plusieurs centaines de dollars, s’en aller délibérément et à grands pas vers la porte d’entrée. Je ne pouvais pas me permettre de perdre le costume. « Non, je vous en prie, monsieur, ne partez pas. »

    Il virevolta et fit des gestes fous. « Au nom de ma propre santé mentale, je quitte cette pagaille ! Elle me mange tout vif ! »

    Sa fureur me figea sur place. J’essayais frénétiquement de trouver une réponse, une manière de calmer le jeu. C’était exactement pour cette raison que je restais célibataire.

    La mère de Benny avait quasiment oublié Benny et sa zone sinistrée poisseuse. Immobile sur mon rideau de décor, furieuse, elle répondit à son mari en criant. « Oh, non, Bill. Tu ne nous quittes pas ! Tu ne t’imagines quand même pas qu’il existe un endroit où nous ne pourrons pas te retrouver ? Si tu sors d’ici, je jure sur la tombe de ma mère que je te pourchasserai et que je transformerai personnellement ta vie en enfer. »

    Bill fit la grimace en affichant son amertume et sa rage. « Trop tard ! »

    Quand je levai un bout du rideau, Benny réussit s’en extraire. Il s’accrocha à mes bras et réussit à coller tous les poils d’un de mes bras sur ma peau avec la substance gélatineuse qui recouvrait ses doigts. Il commença à beugler et à pleurer de très grosses larmes en réaction aux voix agressives de ses parents. Sa petite voix se transforma en un hurlement sonore qu’il avait certainement dû hériter de sa mère. Je m’attendis à ce que les fenêtres, ou mes tympans, éclatent à tout moment.

    Pendant que ses parents continuaient à se hurler l’un sur l’autre, je m’occupai d’apaiser Benny en espérant pouvoir le faire taire pendant que le frère aîné, celui qui ne s’appelait pas Benny, enlevait son costume d’époque en me jetant chaque morceau au fur et à mesure.

    « Excusez-moi. » Je levai la voix, mais elle ne dépassa guère le murmure. « Euh … Excusez-moi … » Personne ne m’écouta.

    « Qu’est-ce qu’on fout ici, de toute façon ? C’est débile. Regarde-moi. Je suis un adulte déguisé en — en —barjot. »

    « Dis plutôt que tu préférerais être à la maison en train de regarder le foot et de vider un pack de six canettes en pétant et en te grattant les couilles ! »

    Oh, bon sang, ça vous regarde. « Excusez-moi — » Je m’efforçais de contrôler le tremblement qui m’envahissait le corps, mais mes genoux étaient sur le point de céder.

    « Et que veux-tu que je regarde d’autre ? Toi, serrée dans le pantalon de yoga trop petit de deux tailles pour ton cul ? Et puis, bon sang, mets-toi un soutien-gorge de temps à autre ! Ton nombril t’en remerciera. »

    « Bon, ça suffit, Bill. J’en ai assez de toi. Ce n’est pas toi qui t’en vas, c’est moi. De plus, si tu t’imagines que je ne vais pas te saigner à blanc lors du divorce, tu es plus stupide que tu n’en as l’air. Je te prendrai jusqu’au dernier centime, Bill, jusqu’au dernier ! »

    Le garçon qui ne s’appelait pas Benny était maintenant en slip, sous-vêtement que je n’avais pas fourni, mais, visiblement, il voulait se l’enlever, lui aussi. Quand il tira sur l’élastique de son slip, je décidai que je ne serais pas la cible facile du slip d’un garçon de dix ans. Je tins Benny tout contre moi en contournant le couple qui hurlait et je grimaçai quand il plongea sa main collante dans mes cheveux et tira dessus.

    Juste au moment où je croyais que mon studio allait finir complètement saccagé, Charlie Monroe entra. Charlie jeta un seul coup d’œil au chaos ambiant, s’enfonça deux doigts dans la bouche et siffla assez fort pour réveiller les morts. « Arrêtez tous ! Je vous entends de l’autre côté de la rue, bande de tarés ! »

    Ils la contemplèrent et le mari comme la femme ouvrirent la bouche comme pour répliquer mais, heureusement, Charlie tint bon. Elle leur agita un doigt sous le nez et aboya des ordres. « Toi, tu t’habilles ! Vous deux, remettez vos vêtements personnels et SORTEZ ! » Elle contempla le rideau déchiré qui gisait froissé par terre. « Denny, veux-tu qu’ils te remboursent les dégâts ? »

    Quand elle me montra du doigt et me parla aussi fort, je faillis me pisser dessus. « N-non. »

    « T’en es sûre ? » demanda-t-elle les sourcils levés.

    Je hochai la tête et dégageai les mains de Benny de mes cheveux. Quelques mèches restèrent collées à ses petits doigts quand je le posai devant sa mère. « Laissez seulement les vêtements dans le vestiaire, s’il vous plaît. »

    Charlie attendit les mains sur les hanches qu’ils se soient remis leurs propres vêtements et qu’ils soient partis de mon studio. Après avoir inspecté la pièce, elle me regarda. « Tu as quelque chose dans tes cheveux. »

    Je levai les mains à la tête et gémis. En effet, mes cheveux étaient collés et emmêlés à cause des mains poisseuses de Benny. « Merde. »

    « Tu aurais dû leur faire payer les dégâts. Est-ce que tu vas pouvoir réparer ton décor ? »

    J’évaluai l’état du tissu. Il était déchiré. Je gémis une deuxième fois. « Non. Il est détruit. »

    Elle m’enleva une chaussette de l’épaule. « Tu veux que je les poursuive ? Je le ferai, si tu me le demandes. »

    Évaluant les dégâts, je secouai la tête. Je ne voulais pas qu’ils reviennent dans mon studio. « Je savais qu’ils allaient me causer des ennuis. »

    « Tu es trop faible, Denny. Les gens comme ça, il faut que tu leur tiennes tête. »

    Je haussai les épaules. Son expression s’adoucit quand elle remarqua que j’avais les mains qui tremblaient encore.

    « Tu es sûre que ça va ? Je sais l’effet que te font les hommes autoritaires. »

    Il était toujours dans ma nature d’éviter la confrontation, mais Charlie avait raison. La voix tonitruante d’un mâle en colère générait souvent chez moi une crise de panique disproportionnée.

    « Je — J’ai un autre décor. Ça aurait pu être pire. »

    « Tu n’as pas encore vu tes cheveux. » Elle fit une grimace et recula. « Il faut que je rentre au magasin. On se voit ce soir. »

    « Ce soir ? »

    « Pour la St. Anonyme. Comme tous les mardis. »

    « Ah, on est mardi ? » Je regardai mon calendrier et eus le souffle coupé. « J’ai une autre séance photo dans une demi-heure à Dickerson Farms. »

    Charlie secoua la tête et sourit. « Dickerson, c’est au moins à quarante minutes de voiture. Bon sang, ça t’arrive d’être à l’heure, ma fille ? »

    Je la regardai furieusement et me plaçai à la porte pour l’inviter à sortir. « Oui. Parfois … En tout cas, je ne suis pas toujours en retard. »

    « Donc, tu seras à l’heure à la réunion de ce soir ? »

    Je plissai les yeux et fermai la porte. Je préférais ne rien promettre.

    Il était tout à fait possible que j’arrive en retard.

    2

    RAIF

    À la chambre d’hôte de Muddy’s Corner, ma chambre était au troisième étage avec vue sur la petite ville hétéroclite de Helen’s Corner au-dessous. Je pouvais m’asseoir sur le siège de la fenêtre à encorbellement et jouir d’une vue dégagée sur le fatras de petites devantures colorées disposées le long de Main Street. Dans la chambre, il y avait aussi un mur nu assez grand pour installer le panneau d’affichage que j’utilisais toujours quand je travaillais sur une affaire. C’était vieux jeu, mais ça marchait.

    Les cellules grises en action, je relus mes fiches soigneusement écrites à la main. Chacune d’elles portait une information sur l’organisation criminelle de Ricco Moretti.

    Ça progressait. Dès que j’aurais rassemblé les derniers morceaux du puzzle, j’emballerais tout et je repartirais à Chicago.

    Je contemplai les magasins qui s’étendaient au-dessous. Chose curieuse, cette petite ville avait quelque chose qui me charmait. Hell’s Crazy Corner. C’était ce que les policiers de Smith l’avaient appelée. C’étaient de bons gars, qui acceptaient même sans trop de problèmes qu’un inspecteur adjoint de Chicago vienne fourrer son nez dans leur affaire d’homicide.

    Les collègues se moquaient de moi parce que j’avais décidé de trouver une chambre dans cette ville et

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