Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le Loup Alpha: Le Repaire des Diablesses, #1
Le Loup Alpha: Le Repaire des Diablesses, #1
Le Loup Alpha: Le Repaire des Diablesses, #1
Livre électronique155 pages2 heures

Le Loup Alpha: Le Repaire des Diablesses, #1

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Une comédie romantique de métamorphes.

 

Carter Ray s'est juré de ne plus s'intéresser aux hommes. Avec sa fille, Jellybean, elles ont trouvé refuge dans la ville à la population essentiellement féminine de Helen's Corner. Elle ne veut pas du métamorphe loup qui vient lui rendre visite, malgré son odeur délicieusement coquine qui rend son ourse folle.

 

La dernière chose que le milliardaire Alec Patterson se serait attendu à trouver dans cette petite ville du sud-ouest, c'était sa conjointe. Maintenant, son plus grand défi est de se débarrasser de la femme avec laquelle il est venu, ou alors, il perdra définitivement sa conjointe.

 

NOTE : A la fin du 18ème siècle, Helen Cartwright, une femme métamorphe, se retrouve veuve dans des circonstances pour le moins mystérieuses, dans une vaste propriété au Nouveau Mexique. Helen sait que cette puissante communauté de femmes est un havre de paix pour ses semblables, des femmes métamorphes laissées pour compte. Les femmes ont toujours afflué comme par magie dans la petite ville d'Helen's Haven. Même si, de nos jours, certains l'ont rebaptisé Le Repaire des Diablesses.

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2022
ISBN9798201875152
Le Loup Alpha: Le Repaire des Diablesses, #1

En savoir plus sur Candace Ayers

Auteurs associés

Lié à Le Loup Alpha

Titres dans cette série (6)

Voir plus

Livres électroniques liés

Romance paranormale pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le Loup Alpha

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le Loup Alpha - Candace Ayers

    1

    CARTER

    Mon salon était devenu un lieu de rencontre informel pour certaines des dames (mes nouvelles amies) de Helen’s Corner. Les filles cherchaient à améliorer l’efficacité de la publicité pour l’automne prochain, car elles espéraient attirer plus de touristes en ville.

    Comme mon opinion personnelle ne les aurait pas aidées, je la gardai pour moi-même. De mon côté, je ne voulais pas de touristes. Ces gens me stressaient et je n’aimais pas voir une telle quantité d’inconnus flâner çà et là. Toutefois, je n’avais pas d’entreprise à gérer. Les femmes des alentours en avaient et leur revenu dépendait de l’afflux des touristes. C’était pour cela que je ne participais pas à leurs débats. J’aurais demandé que l’on organise des barrages routiers et peut-être même des barricades et des quarantaines pour empêcher l’arrivée d’inconnus dans la petite ville de Helen’s Corner qui, également connue sous le nom de Hell’s Crazy Corner, était récemment devenue le lieu de résidence de ma fille et de moi-même.

    Muddy Hilton, une amie qui, en plus d’être propriétaire de la chambre d’hôtes Muddy’s Corner, était aussi ma patronne, avait l’attention de toutes les autres. Elle attirait facilement l’attention des gens dans toutes les pièces où elle entrait. En plus de sa personnalité entreprenante et pleine d’assurance, ses cheveux roux vif et son teint velouté faisaient se retourner les gens sur son passage. « J’ai aimé l’année où l’on s’habillait toutes en sorcières. Je portais ces bottes mi-cuisse pointues et j’ai pu passer la saison entière sans me raser les jambes. »

    Sonnie Chaplan secoua la tête. « Non, ce n’est pas politiquement correct. J’ai une amie à Austin. Elle est wiccane et elle dit que c’est offensant de s’habiller comme ça parce que les sorcières ressemblent à des femmes normales, pas à des vieilles furies au chapeau pointu avec des verrues sur le nez. »

    « Eh bien, moi, je suis offensée. À quoi ressemblent les vieilles furies ? » s’exclama la mère de Muddy, Grace Ellen. Grace Ellen était propriétaire d’un marché aux puces qui s’appelait Another Woman’s Treasure et elle ne faisait pas du tout son âge. À soixante ans, elle donnait l’impression d’en avoir quarante.

    « Elles ne te ressemblent pas du tout, maman. » Muddy leva les yeux et les mains au ciel. « OK, ne parlons plus de sorcières. Il y a de moins en moins de chances que je propose que nous organisions un mois en sous-vêtements. Si ça pouvait faire venir les touristes ! L’année dernière, j’ai gagné tout juste assez pour rentrer dans mes frais. »

    Sonnie soupira et, par ma fenêtre de devant ouverte, contempla son petit magasin de fleurs, qui se trouvait de l’autre côté de la route. D’après ce que j’avais entendu dire, il n’avait pas eu plus de chance. « Ça ne les gênerait peut-être pas. Les wiccans, je veux dire. Au nom de la solidarité féminine et de tout ça, ça ne serait peut-être pas trop offensant. »

    Charlie Monroe (que seule sa mère appelait Charlotte) se leva et montra Muddy du doigt. « Ton idée de mois en sous-vêtements pourrait être bonne. »

    « Rien d’étonnant de la part de la propriétaire du magasin de sous-vêtements », dit Grace Ellen en riant.

    « Je vends de la lingerie », corrigea Charlie, « pas des sous-vêtements. »

    « Eh bien, de toute façon, je ne peux pas me permettre de t’acheter d’autres jolies culottes bouffantes, Charlie. » Les paroles de Grace Ellen avaient été sans équivoque, mais elle avait souri avec une certaine grâce.

    « Ah, mais tu n’as pas vu mon dernier modèle », dit Charlie en souriant. Alors, elle leva son tee-shirt et dévoila un beau soutien-gorge en dentelle qui épousait sa poitrine généreuse à la perfection. Aucune de nous ne fut le moins du monde décontenancée par cette exhibition. Elle nous montrait toujours ses nichons pour présenter ses nouveaux modèles. « Je viens de terminer celui-là pour moi-même. »

    « Oh … Tu pourrais m’en fabriquer un rose ? » Sonnie releva son propre tee-shirt et dévoila un autre des modèles impressionnants de Charlie. « Celui-là est presque usé. Il est si beau ! Même si personne ne peut le voir, je me sens belle rien qu’en sachant qu’il est sous mes vêtements. »

    Je regardai dans mon salon. Comme à une sorte de soirée pyjama érotique soft, toutes les femmes montraient leurs sous-vêtements Charlie Monroe Specialty Designs (CMSD), fièrement vantés par l’enseigne en noir et blanc qui trônait au-dessus de sa boutique. Sa boutique tournait bien toute l’année parce que les femmes de Helen’s Corner y allaient tout le temps.

    Quand Muddy se rendit compte que ma poitrine était encore complètement couverte, elle me fit une grimace et désigna mon tee-shirt d’un signe de la tête. « Eh bien ? Qu’est-ce que tu portes, Carter ? »

    Un soutien-gorge Hanes. D’avant l’époque où cette marque était chic. Je passai les mains sur mon tee-shirt et haussai les épaules. « Un modèle de Carter’s Secret. »

    « Donc, ce n’est pas un Charlie’s Specialty Designs. » Charlie me menaça d’un doigt. « Malgré toutes mes demandes, tu ne m’as toujours pas permis de te créer un de mes modèles sur mesure. »

    « Et quel que soit le nombre de fois que je dis que je n’ai pas besoin de sous-vêtements fantaisie, tu n’écoutes pas. » Je me tapotai la poitrine et haussai les épaules. « Personne ne verra ces petits chéris de longtemps. » Ou jamais.

    Denny Wade, qui portait le nom de la chaîne de restaurants parce que sa mère, qui était toujours entre deux addictions, avait été obsédée par la nourriture quand elle avait accouché de sa fille, entra chez moi avec toute la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je regardai une photo encadrée de mon frère et de sa fille commencer à tomber.

    Muddy tendit le bras et attrapa le cadre pour exhiber ses réflexes de métamorphe. « Voilà Denny qui arrive. »

    « Désolée. Désolée pour ta photo. Désolée. Ouf. » Denny se laissa tomber sur ma chaise préférée, qui était à moitié couverte d’un jeté imitation fourrure et avait un pouf assorti. Elle regarda autour d’elle et expira profondément. « Désolée. Aurais-tu un dessert, Carter ? Il me faut du sucre, quelque chose de sucré ou juste quelque chose avec des quantités de beurre. »

    Je me levai et lui souris, heureuse qu’elle ait détourné l’attention de mon soutien-gorge Hanes de cinq ans. « Tu arrives juste à temps. J’ai des cupcakes à la fraise et au bourbon avec un filet de sirop d’érable et du zeste de citron frais, mais tu n’en auras que si tu nous dis ce qui t’a éreintée à ce point. »

    Charlie leva un sourcil. « On en reparlera, Carter. »

    Cependant, comme Denny avait déjà commencé son histoire, je pus m’échapper dans la cuisine. C’était la seule pièce de la maison à être complètement rangée. Les autres pièces avaient encore des cartons de déménagement que je n’avais pas encore déballés, alors que cela faisait déjà deux mois que nous étions arrivées à Helen’s Corner, Jellybean et moi. J’avais préparé deux douzaines de cupcakes que j’avais fini de glacer seulement une heure auparavant. Les femmes se débrouillaient toujours pour « passer » quand j’essayais de nouvelles recettes. J’imagine que c’était prévisible dans une ville dont la population se composait principalement de métamorphes de sexe féminin. Leur odorat exacerbé était une chose, mais une métamorphe pouvait sentir des sucreries à des kilomètres de distance.

    « Hé, est-ce que tu — » Muddy s’interrompit quand elle me vit et fronça les sourcils. « Je suis désolée, Carter. Jellybean te manque, hein ? »

    Elle m’avait vue regarder fixement la dernière création artistique de ma fille, qui était accrochée sur le réfrigérateur. C’était un dessin coloré au crayon de son oncle Cannon et de son conjoint, l’oncle Matt, qui se tenait à côté de Jellybean et de moi. J’avais le bras passé autour d’une tache de couleur indiscernable et tourbillonnante qui ressemblait un peu à une tornade arc-en-ciel.

    Depuis que Cannon avait trouvé son conjoint, ma fille pensait tout le temps à me trouver quelqu’un. Si elle ne m’avait pas autant manqué, son absence m’aurait reposée de ses allusions plus ou moins subtiles. Elle passait quelques semaines chez ses oncles, Matt et Cannon, à Burden. Je touchai la silhouette floue et poussai un soupir coupable de mère seule. Ma fille avait besoin d’un père.

    Je retirai ma main de ce maudit flou et essayai de me débarrasser de la sensation désagréable que j’avais à chaque fois que j’envisageais de faire entrer un autre homme dans notre vie. « Oui. Ça ne fait que deux jours qu’elle est partie et j’ai déjà des fourmis dans les jambes. »

    « Je n’oublierai pas de t’occuper, dans ce cas. » Elle saisit un tas de serviettes et les agita. « Allez, avale un de ces cupcakes et tu te sentiras mieux. De plus, ta fille sera vite rentrée. »

    Je hochai la tête. C’était vrai. J’avais besoin de ses jours d’absence pour essayer de ranger notre maison. Quand elle était à la maison, il n’y avait jamais le temps de déballer. Elle avait besoin qu’on la surveille tout le temps. Elle avait trop de moi et de Cannon en elle. Elle était sauvage, courageuse et, d’une façon ou une autre, elle avait beaucoup d’autres qualités, malgré les revers que nous avions subis.

    Je pris les présentoirs à cupcakes et souris. « Allons écouter ce qu’a manigancé Denny. »

    2

    ALEC

    Un voyage de fiançailles ? C’était quoi, bordel, un voyage de fiançailles ? J’avais ignoré que cette chose existait, jusqu’au jour où l’on m’avait informé qu’il fallait que je trouve du temps dans mon programme pour aller en voyage de fiançailles dans une étrange petite ville au milieu de nulle part, un endroit du nom de Helen’s Corner. Nous venions de nous arrêter devant la chambre d’hôtes de Main Street. Sur l’enseigne de devant, il y avait écrit « La Chambre d’Hôtes de Muddy’s Corner ».

    J’admets que je n’avais pas su avec exactitude dans quoi je m’étais engagé quand j’avais accepté d’épouser Chelsie, mais je n’avais certainement pas imaginé que cela supposerait de partir en voyage dans une des villes les plus isolées du sud-ouest des États-Unis.

    J’avais du travail important à faire et j’étais impatient de revenir à mon bureau de New York pour m’y mettre. J’effectuais une énorme fusion avec Dames, Inc., et je voulais être au bureau pour m’en occuper moi-même. S’il y avait un problème, nous risquions de perdre notre chance de faire entrer Meubles Patterson dans un grand marché d’Amérique du Nord. Cette fusion était une opportunité de transformer mon entreprise d’un million de dollars en une entreprise d’un

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1