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Le baiser de Rose
Le baiser de Rose
Le baiser de Rose
Livre électronique128 pages1 heure

Le baiser de Rose

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À propos de ce livre électronique

Une histoire d'amour romantique et drôle—une femme confond sa valise avec celle d'un inconnu, et ce n'est que le début de ses ennuis

Rose laisse derrière elle un mariage cauchemardesque, dont l'héroïne était sa sœur. En proie à ses ruminations, elle sort de l'aéroport de Londres, espérant juste se reposer chez elle. Mais quand elle ouvre sa valise, ses tenues de soirée ont cédé la place à des boxers et des chemises d'homme—et à un ticket d'entrée exclusif pour la soirée d'ouverture d'une nouvelle boîte, le Dark Purple. Au lieu de rectifier l'erreur, elle se rend à la fête.

Pour aggraver sa vie sentimentale en plein chaos, Neal Burton, le beau gérant aux yeux bleu océan, ne tient pas seulement à récupérer sa valise…

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie5 nov. 2018
ISBN9781547546831
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    Aperçu du livre

    Le baiser de Rose - Anna Faye

    Le baiser de Rose

    Anna Faye

    ––––––––

    Traduit par Luz Maupin 

    ––––––––

    Le baiser de Rose

    Écrit Par Anna Faye

    Copyright © 2018 Anna Faye

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Luz Maupin

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    ––––––––

    Facebook : https://www.facebook.com/AnnaFaye.Autorin

    ––––––––

    Dédicace

    Pour Eva

    Je suis heureuse de t’avoir rencontrée,

    Toi qui es une excellente amie

    Je te serre dans mes bras

    Et t’adresse tous mes vœux de bonheur

    Pour ton mariage à venir

    Prologue

    — Mais ça doit être toi, ma copine, me dit le type à côté de moi avec un fort accent londonien.

    J’étais en train de me concentrer sur l'olive dans mon verre de Martini, pour voir si je voyais déjà double ou juste flou, quand j’ai entendu cette phrase étonnante. Il avait une voix grave, sexy et, surtout, qui ne me rappelait rien. Déjà, je ne le connaissais pas du tout, ce mec. Ensuite, je n’étais la copine de personne.

    C'était quoi, ça, l'approche la plus débile de tous les temps ?

    J'ai haussé les épaules en mon for intérieur. Oui, sûrement, tiens.

    J’ai cligné des yeux pour arrêter de voir flou, puis j’ai reporté mon attention sur l'inconnu qui venait de s'asseoir au bar à côté de mon tabouret. Il était un peu plus grand que moi, les cheveux courts, couleur sable. Surtout, il avait des yeux d'un bleu océan ravageur. Oui, mais quand même ! J'ai failli lui sortir une réplique cinglante. Il avait l’air vaguement familier. Peut-être avais-je déjà vu sa photo dans un magazine ?

    J’ai lâché un petit rire plein de compassion.

    — T’es tellement seul que tu veux sortir avec une inconnue, ou tu penses que je suis bourrée au point de ne pas remarquer qu’on n’est pas ensemble ?

    Ensuite, j’ai repoussé mon verre de Martini avec un léger hoquet. Je n’avais pas envie d'être pompette au point de voir double ou de tomber de mon tabouret. Je m’étais un peu lâchée sur les boissons gratuites du carré VIP.

    Il m’a souri.

    — Je sais bien comment tu es entrée ici, murmura-t-il en passant l’index sur le dos de ma main.

    J’en ai eu un frisson dans le dos.

    — Et donc, poursuivit-il, tu es soit ma copine, soit une voleuse qui s’est introduite par effraction dans l’espace VIP de mon club. Naturellement, je peux aussi laisser à la sécurité le soin de t’escorter à l’extérieur. Qu’est-ce que tu en penses ? C’est ça que tu préfères ?

    Ce que je pensais, surtout, c’était que je me rappelais où je l’avais déjà vu...

    Chapitre 1

    La veille...

    — Megan Young, voulez-vous épouser Simon Wetherby ici présent ?

    — Oh, oui ! soupira ma sœur avec conviction.

    J’aurais bien voulu lever les yeux au ciel, mais j’étais demoiselle d’honneur, au premier rang, et ça se ne faisait carrément pas.

    Je suis donc restée plantée là, à regarder ma petite sœur, ma cadette de deux ans, épouser mon ex. Pour être honnête, ils avaient commencé à sortir ensemble après notre rupture. Quand même, Simon avait rompu brusquement, après un an et demi de relation, parce qu’il était tombé amoureux de Meghan.

    Et maintenant, ils se mariaient, et à part moi, tout le monde avait l’air de trouver ça normal.

    Trop bien.

    J’aurais juste voulu que ça se fasse sans tambours ni trompettes.

    Bien sûr, je n’étais pas restée complètement célibataire depuis les six années qui avaient suivi notre séparation. J’avais eu quelques aventures, des histoires sensuelles un peu longues ou parfois très courtes. Mais pas de vraie relation. Ça me manquait, d’avoir des papillons dans le ventre pour un mec.

    Je n’avais pas été amoureuse depuis longtemps. Heureusement, je ne ressentais plus grand-chose pour Simon. Quand il m’avait révélé ses sentiments pour ma sœur, le choc m’avait dégrisée. J’en avais d’ailleurs développé un vrai fantasme de castration.

    Pour autant, je me souvenais bien de la sensation qui m’avait prise au ventre lors de notre premier baiser. L’excitation et l’ivresse de notre première fois au lit. Le sentiment de pouvoir venir à bout de tous les obstacles, grâce à l’euphorie de l’amour. Donc, oui, ça me manquait de ne plus être dans une relation, de me dire qu’on ferait front ensemble dans les bons et les mauvais moments, et que rien ne réussirait à entamer notre couple.

    Mais bon, à vingt-cinq ans, est-ce qu’on pouvait tomber amoureuse comme une ado ? Dans mon cas, d’une certaine manière, l’optimisme fou s’était calmé en même temps que la puberté.

    Meghan et Simon se tenaient les poignets, l’air délirant de bonheur, puis se sont passé les alliances avec un baiser éhonté. Le sentiment qui me manquait tant, ces deux-là en dégageaient des tonnes. Quand Simon était parti, il avait emmené avec lui l’amour et les papillons dans le ventre. Désormais, il n’avait plus d’yeux que pour Meghan.

    Je n’étais pas tellement jalouse de ma sœur parce qu’elle était avec Simon, mais plutôt parce qu’elle avait l’air si heureuse. Et maintenant, elle était mariée, en plus, même si c’était elle la plus jeune. Cette cérémonie me donnait l’impression d’être une ratée. J’aurais dû me réjouir pour ma sœur.

    C’est toujours pareil avec les sentiments : ceux qu’on voudrait ressentir, on ne les ressent pas, et ceux dont on ne veut pas s’imposent quand même.

    — Quel beau couple ! se sont écriés mes parents.

    Maman s’est même essuyé des larmes de joie au coin des yeux. Elle avait toujours été fière de Meghan, la petite dernière, la petite chouchoute, l’éternelle princesse.

    Papa avait dépensé une fortune pour sa robe de mariée. Elle avait l’air d’un cygne blanc, très élégante avec son corsage ajusté aux délicates broderies de perles, et sa grande jupe en dentelle de première qualité. Meghan était véritablement magnifique. Par bonheur, mes parents ne manquaient de rien, mais ils avaient quand même mis de côté ces dernières années au cas où l’une d’entre nous deux en venait à se marier. En voyant cette fête, je n’étais pas sûre qu’il soit resté grand-chose de tout ce budget.

    Ce n’était pas comme si mon éventuel mariage n’allait se composer que de grains de riz et de tulle de seconde main, mais soit ma cérémonie serait plus modeste, soit mes parents ne comptaient pas sur le fait que j’allais me marier de sitôt.

    J’étais célibataire depuis six bonnes années. Mais là, maintenant, ça me faisait comme une épine sous la peau et j’avais hâte de repartir à la maison pour laisser tout ça derrière moi.

    — On va faire les photos ! glapit la meilleure amie de Meghan.

    Ensuite, elle nous guida vers un espace dégagé, un petit parc avec un jardin de roses devant la lande écossaise. Nous étions en juin, les fleurs étaient magnifiques. Ç’aurait été un cadre idéal pour mon propre mariage, puisque je m’appelais Rose.

    — Je vais rectifier mon maquillage rapidement, déclarai-je.

    Rassembler tout le monde allait prendre un moment, de toute façon.

    — Ne tarde pas quand même, Rose. Les photos de famille, c’est important, me dit ma mère d’un air pincé, bien décidée à ce que rien ne vienne perturber le déroulement minutieusement orchestré du grand jour de Meghan.

    J’ai hoché la tête et foncé faire une pause dans les toilettes pour m’asperger d’eau froide. Le mariage de Simon et Meghan était un vrai marathon, qui avait commencé plusieurs jours avant la cérémonie. Je ne savais pas qu’on pouvait faire autant de préparatifs avant les vraies réjouissances, mais grâce aux cours de danse en groupe, au karaoké avec des vieux tubes, et aux dîners pour faire connaissance et aux enterrements de vie de jeune fille et de vie de garçon, les invités (plus d’une centaine de personnes) avaient pu faire connaissance avant le grand jour. L’accumulation de noms à retenir et les conversations mondaines me faisaient tourner la tête.

    Je m’étudiai dans le miroir. Grâce à la poudre de soleil et au blush, j’avais l’air à peu près fraîche, mais je me sentais exténuée. J’avais lissé mes cheveux châtain, qui me tombaient aux épaules. Seules quelques mèches retombaient sur mon visage. La robe bandeau vert pâle que devaient porter toutes les cinq demoiselles d’honneur était une insulte à la mode. Je le savais, j’étais étudiante en stylisme.

    Dans mon petit atelier de mon appartement londonien, j’avais essayé d’embellir la robe. Malheureusement, je n’avais pas eu le droit de faire grand-chose, parce que Meghan ne voulait pas que je me distingue trop des autres demoiselles d’honneur, ce qui me hérissait. Je détestais le fait qu’on doive être pareilles toutes les cinq. Dans

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