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Tu Seras Mienne
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Livre électronique130 pages1 heure

Tu Seras Mienne

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À propos de ce livre électronique

Elle doit m’appartenir. Quoi qu’il en coûte.

Je ne rêve que d’elle. Je pourrais être avec les plus belles femmes du monde, mais c’est d’elle que j’ai besoin.

Le matin, je me réveille en pensant à son visage, à ses lèvres, à son corps qui me hante.

Je veux la saisir, lui serrer le corps contre le mien, et écraser mes lèvres contre les siennes.

Son corps, je le sais, sera un jour à moi. Ce n’est qu’une question de temps.

Alors j’enroulerais ses fins cheveux blonds dans mon poing, je tirerais en arrière sa tête et je ferai d’elle ma soumise.

Ce soir, je le sens, elle sera dans mon lit, et alors je pénétrerai toute son intimité, je dominerai son corps et son cœur.

Même si elle dit non… je n’abandonnerai pas. Elle le veut, je le vois. Elisa Monterisco doit m’appartenir.

Quoi qu’il en coûte.
LangueFrançais
ÉditeurAnalia
Date de sortie14 janv. 2021
ISBN9791220809764
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    Aperçu du livre

    Tu Seras Mienne - Isabelle Ross

    Isabelle Ross

    Tu Seras Mienne

    Je ne rêve que d’elle. Je pourrais être avec les plus belles femmes du monde, mais c’est d’elle que j’ai besoin.

    Le matin, je me réveille en pensant à son visage, à ses lèvres, à son corps qui me hante.

    Je veux la saisir, lui serrer le corps contre le mien, et écraser mes lèvres contre les siennes.

    Son corps, je le sais, sera un jour à moi. Ce n’est qu’une question de temps.

    Alors j’enroulerais ses fins cheveux blonds dans mon poing, je tirerais en arrière sa tête et je ferai d’elle ma soumise.

    Ce soir, je le sens, elle sera dans mon lit, et alors je pénétrerai toute son intimité, je dominerai son corps et son cœur.

    Même si elle dit non… je n’abandonnerai pas. Elisa Monterisco doit m’appartenir.

    Quoi qu’il en coûte.

    Chapitre 1. Un coeur brûlant

    Ce n'est pas une simple réception qui a lieu dans ces locaux sublimes. C'est l'anniversaire d'une personne particulièrement importante. Et bien entendu, un tel événement se devait d'être fêté avec une débauche de moyens et d'extravagance.

    Les convives sont nombreux, à croire que l'organisateur a décidé d'inviter tous les résidents milliardaires de Staten Islands. Une armée de domestiques s'attelle au bon déroulement de la soirée, sous le ciel chaud qui, pour une fois, gratifie New York et ses environs, lui aussi invité à la fête comme un roi qu'il est. Ils sont reconnaissable au dress code imposé par l'hôte de la soirée : bermuda noir, à l'avant décoré d'un motif smoking, pour les hommes, et un élégant haut noir de type Playboy pour les femmes, passant sous leur entrejambe en le cachant à peine. Tout le monde affiche une beauté digne d'une agence de mannequins, naturellement.

    Après tout, ne sont-ils pas là pour répondre à toutes nos demandes ?...

    Certains de ces jolis spécimens brillent dans la lumière, lors de différentes animations, magie, musique, danse ou même strip tease, tandis que d'autres oeuvrent dans l'ombre, à ce que tout se passe au mieux. La fête ne doit montrer aucun accroc.

    Un invité qui a trop bu et vomit sur le gazon ? Il faut que ce soit nettoyé dans l'instant, sans laisser de traces, et l'invité reconduit dans un lieu plus approprié, bien sûr. Quel vilain métier. Rien n'a changé depuis les esclaves de Rome.

    Chacune de ces fourmis travailleuses se fond dans l'environnement, tout en laissant les invités profiter de la vue si bon leur semble. Plus d'une fois, on voit une main endimanchée arrêter un bras nu, une bouche salace murmurer des propositions indécentes à une oreille innocente. Oui, c'est de l'exploitation. C'est voulu et assumé. Les invités de ce soir sont de grands enfants capricieux, qui ne savent pas gérer un refus sans piquer une colère destructrice. Il vaut mieux que l'on soit à leurs petits soins, quitte à enfreindre les lois les plus basiques et les droits de l'être humain. Mais malgré toutes ces gâteries en libre service...

    La reine de la fête n'est toujours pas apparue.

    C'est pour elle que se donne cette fête. Et c'est la seule femme que j'ai envie de voir ce soir. Toutes les beautés refaites à grand prix, riches à millions et enivrées de champagne, tournent autour de moi pour tenter d'attirer mon attention, mais je n'ai qu'elle à l'esprit. Je sais qu'elle va arriver d'une seconde à l'autre, je ressens sa présence.

    Elle n'est pas loin, elle observe. Elle se fait désirer. Elle remet ses cheveux d'or en place, pour la centième fois, et elle se compose un regard distant de Reine des Neiges, comme si ça allait suffire à me décourager...

    Je rajuste mon noeud papillon, moi aussi ; il ne faudrait pas qu'elle ait la moindre remarque désobligeante à faire sur ma tenue. Le soleil et l'agitation générale me font un peu transpirer, mais de ce côté-là, nous sommes tous égaux.

    Et la sueur est sublime sur son corps trop parfait. Si je pouvais la faire à la fois transpirer, gémir, trembler, supplier et se tordre, je serais le plus heureux des hommes... Des pensées odieuses qui ne me quittent plus, depuis que je l'ai aperçue il y a un an, à une fête semblable. Il pleuvait alors, et le gotha de New York s'était réuni dans une salle de bal au centre-ville. Elle avait brillé comme un papillon d'or à la lueur chaude des éclairages artificiels, et de toute la soirée, je n'avais vu qu'elle, là aussi... sa beauté éclatante, sa fragilité qui semblait demander à être brisée, sa douceur pétillante et pleine de mystères...

    Elle avait vingt-deux ans à ce dernier anniversaire, elle était danseuse étoile de renom et elle venait d'Ukraine, son talent nourrissait toute sa famille soufflée au loin par les vents de l'Histoire, elle était une héroïne comme on n'en voit que dans les films. Son visage sculptural respirait le charme féminin et la maîtrise de soi, taillé comme un diamant au long des lignes les plus pures ; sa poitrine virginale se soulevait avec son souffle sous un décolleté vaporeux, qui en soulignait le relief modeste mais gracieux.

    Ses longues jambes fines... sa croupe légère et cambrée... Je pouvais déjà me voir lui écarter les cuisses et me planter en elle, mettant fin à une vie consacrée à l'art, pour la consacrer à moi. Je la voyais, éplorée de plaisir, réclamant ma queue d'une voix plaintive à longueur de journée, la bave aux lèvres et le maquillage en bordel d'avoir trop sucé, sous mes claques dominatrices et mon poing dans ses cheveux défaits.

    Je bande à la seule idée qu'elle apparaisse devant moi. C'est un gourdin dans mon sous-vêtement, qui ne demande qu'à frapper et imposer sa loi. C'est une pulsion violente... J'ai envie de la détruire, pour qu'il ne reste plus d'elle qu'une soumise ravagée, attachée à mon lit jour et nuit, et accro à mes assauts permanents. Qu'elle mange dans ma main, comme une petite bête sans défense qui n'a que moi pour la maintenir en vie.

    Un claquement de doigt devant mon visage me rappelle à la réalité.

    Foxy ? Les invités attendent.

    Alistair Wong m'a toujours appelé Foxy. Mon vrai nom est David Fox, mais le magnat de la compagnie d'énergie Bolt a le chic pour trouver des petits surnoms agaçants à tout le monde, et personne n'a jamais eu une assez grande gueule pour l'en empêcher. Il faut dire que c'est un homme assez charmeur, qui se met dans les bonnes grâces de tout le monde sans difficulté, et personne n'a vraiment envie de hausser le ton contre lui.

    C'est ce qu'il fait ce soir : c'est lui l'organisateur de la fête. Il s'insinue dans les bonnes grâces de la sublime danseuse étoile en lui donnant une fête d'anniversaire royale. Il est l'un de ses amis de jeunesse, il était soliste au conservatoire alors qu'elle se distinguait comme l'une des meilleures petites danseuses de sa génération, et ils donnaient déjà des spectacles ensemble alors qu'ils n'avaient que six ans, comme deux petits Mozart.

    Les invités, bien sûr, dis-je avec un sourire forcé.

    Et je retourne derrière mon comptoir.

    Un seul barman serait loin de suffire pour combler les exigences de toute cette belle assemblée. Nous sommes plusieurs à préparer les commandes des clients, et à répondre à leurs innombrables caprices. Ça va au-delà de la drague. Il est rare qu'un de ces grands seigneurs commande un cocktail tel qu'il est noté sur la carte. Chacun a ses petites préférences, et il faut changer tel produit, ou mettre davantage d'alcool, ce qui oblige à rééquilibrer le mélange... Moi qui ne suis pas du métier depuis longtemps, j'ai souvent besoin de me référer à un de mes collègues plus expérimentés, qui me montrent le geste technique.

    Dans l'armée, ils ne nous apprenaient pas des recettes de cocktail. Enfin, peut-être à ceux qui font le service sur les vaisseaux d'Etat-Major. Quasiment des stewards de croisière, ceux-là. Moi, j'étais plutôt de ceux qui rampent dans la boue.

    La nuit commence à tomber. Rien ne semble arrêter les participants, qui arrivent de plus en plus nombreux, fuyant la Grosse Pomme et leurs rendez-vous d'affaires pour venir s'agglutiner ici... et se remettre à parler affaires aussitôt.

    Les commandes deviennent toutefois moins nombreuses, ce qui permet à l'équipe des serveurs et des barmans de souffler un peu. Ce n'est pas trop tôt. Les corps sont en nage, usés par cette course en tous sens sur les vastes espaces verts. Une chance que les lampions n'attirent pas les moustiques ; on dirait que monsieur Wong a un tour de magie pour éviter cela.

    Je desserre légèrement mon noeud papillon, alors qu'une nouvelle commande m'est adressée, et je m'exécute aussitôt, dans un automatisme hérité de l'armée. Je m'empare du verre approprié, je le dépose sur le comptoir, sans même regarder ce que je fais, concentré sur la recherche des bouteilles. Je me lance dans la réalisation du Spritz : liqueur, soda, vin blanc... le geste cent fois répété fuse dans mon cerveau, comme si je remontais un fusil désarticulé.

    Je m'empresse de mélanger les divers ingrédients, avant de verser le tout dans le verre rempli de glaçons. Une rondelle d'orange en guise de décoration, et je peux le présenter à la cliente, en un temps record dont je ne suis pas peu fier.

    Il faut bien être fier de quelque chose.

    Voilà, Mada...

    Le M final me reste dans la gorge. Et pour cause : je viens de reconnaître la cliente. C'est elle. Celle que j'attendais, celle que nous attendions tous. Elisa Monterisco.

    Son sourire entendu me laisse sans voix, alors qu'elle susurre en prenant le verre, ses

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