Sauvée – Une romance millionnaire

Par Clara Wolf

Coincée dans une tempête hivernale, avec mon boss milliardaire et sexy. Vous savez, celui que j'essaye d'oublier.


Jett Dudley est exactement l'homme dont je n'ai pas besoin.

Milliardaire, mauvais genre et foutrement beau.

Je dois me concentrer sur les chevaux.

Récurer leurs boxes, les abreuver, les nourrir.

C'est une tâche difficile.

Tout aussi difficile que de m'empêcher de le regarder.

Il possède la réserve. Ce qui fait de lui mon patron.

Et je refuse de me laisser tenter.

Mais lorsque la tempête frappe et qu'on se retrouve coincés ensemble, ça fait des étincelles.

Je ne peux pas craquer pour lui. Je me l'interdis.

C'est ce que me dit ma tête.

Mais qu'en est-il de mon cœur ?

• Langue: Français
• Éditeur: Clara Wolf
• Date de sortie: 9 sept. 2021
• ISBN: 9798201628314

Aperçu du livre

Sauvée – Une romance millionnaire

Sauvée – Une romance millionnaire

Clara Wolf

Table des matières

Chapitre un

Jett

Chapitre deux

Hannah

Chapitre trois

Jett

Chapitre quatre

Hannah

Chapitre cinq

Jett

Chapitre six

Hannah

Chapitre sept

Jett

Chapitre huit

- Hannah

Chapitre neuf

Jett

Chapitre dix

Hannah

Chapitre onze

Jett

Chapitre douze

Hannah

Épilogue, première partie

Épilogue, deuxième partie

Résumé

Coincée dans une tempête hivernale, avec mon boss milliardaire et sexy. Vous savez, celui que j’essaye d’oublier.

Jett Dudley est exactement l’homme dont je n’ai pas besoin.

Milliardaire, mauvais genre et foutrement beau.

Je dois me concentrer sur les chevaux.

Récurer leurs boxes, les abreuver, les nourrir.

C’est une tâche difficile.

Tout aussi difficile que de m’empêcher de le regarder.

Il possède la réserve. Ce qui fait de lui mon patron.

Et je refuse de me laisser tenter.

Mais lorsque la tempête frappe et qu’on se retrouve coincés ensemble, ça fait des étincelles.

Je ne peux pas craquer pour lui. Je me l’interdis.

C’est ce que me dit ma tête.

Mais qu’en est-il de mon cœur ?

Chapitre un

Jett

— N ous arriverons au poste de garde forestier dans quelques minutes, dit le pilote de l’hélicoptère. Préparez-vous à atterrir.

Sa voix grésille dans les oreillettes de mon casque, à peine audible par-dessus le bruit du rotor de l’hélicoptère.

Je lève les yeux du dossier ouvert sur mes genoux, dans lequel j’ai été absorbé pendant la majeure partie du trajet, et je regarde par le hublot à côté de mon siège.

Ce que je vois me coupe presque le souffle. De vastes plaines vallonnées à perte de vue. Des prairies de fleurs sauvages, des ruisseaux et des bosquets d’arbres et de broussailles parsèment le paysage. On y distingue parfois une piste ou un sentier, qui pourraient tout autant avoir été tracés par des troupeaux de mustangs ou de bovins sauvages que par l’activité humaine.

— Ouah. C’est vraiment quelque chose, dis-je distraitement, oubliant le micro allumé de mon casque.

Un grognement d’assentiment se fait entendre en réponse, et je jette un coup d’œil à mon équipe constituée de quatre personnes. Trois des principaux membres de mon conseil d’administration, et notre assistante.

Tous les quatre sont des emmerdeurs. Même si c’est leur boulot.

— Ça c’est sûr, patron, répond Mike Lincoln, le directeur des opérations de mon entreprise. Je n’ai pas vu une seule âme qui vive depuis la dernière ferme que nous avons survolée il y a plus d’une heure.

Mike est le seul à s’être porté volontaire pour l’excursion, et est fortement impliqué dans les œuvres caritatives de l’entreprise. L’un des rares à s’en soucier vraiment.

Un grognement me parvient de ma directrice financière, Linda Jones, et je l’observe, les sourcils levés.

— Tu sais ce que je vois ? dit-elle avec un petit sourire en regardant par le hublot. Je vois... un vaste élevage de bétail, qui s’étend à perte de vue. Avec un ou deux abattoirs sur place, et un centre de livraison pour la distribution de la viande fraîche. Je vois des exploitations pétrolières et gazières…

Je lâche un rire amer.

— Tu vois des billets de banque, dis-je sèchement. Ne dis rien de tel devant le garde forestier. Il n’appréciera pas. Oh, et il a probablement un fusil ou deux.

— Elle.

Je regarde mon conseiller et assistant de direction, Damien. Je fronce les sourcils, et il me sourit en retour.

— Elle n’appréciera pas. Hannah, la garde forestière. La dernière fois que j’ai vérifié, Hannah était un nom de fille, ajoute-t-il avec sarcasme.

Je hausse les épaules et tourne les yeux vers la beauté primitive de la campagne environnante.

— J’ai peut-être survolé un peu rapidement le briefing, dis-je en marmonnant.

Pourtant, je suis sûr d’avoir mémorisé les objectifs fondamentaux du projet et le rôle du garde forestier, afin de ne pas ressembler à un mec plein aux as et désinvolte, venu uniquement pour entretenir son image publique.

Et j’ai toujours la carte de l’ancien vétérinaire prévenant à jouer. L’as soigneusement caché dans ma manche.

— Préparez-vous à atterrir, aboie la voix du pilote dans mon casque. Les conditions météorologiques sont optimales. Ça devrait se faire en douceur et sans problème.

L’hélicoptère pivote en amorçant sa descente, et une grande cabane en bois apparaît à travers la fenêtre. Le chalet possède un toit végétal et se fait discret, et sans les panneaux solaires et l’antenne radio, il aurait semblé tout à fait à sa place dans son environnement naturel.

Une silhouette émerge de la cabane tandis que l’hélicoptère atterrit dans une légère secousse, les pales du rotor ralentissant jusqu’à s’arrêter complètement.

La garde forestière porte des bottes d’équitation en cuir montant jusqu’aux genoux, un jean usé et une chemise de bûcheron ample à carreaux. Le vent fouette ses longs cheveux blonds négligés, tandis qu’elle s’avance vers l’hélicoptère. Elle s’arrête à quelques pas de l’engin, les bras croisés sur sa poitrine, et attend.

À sa vue, je me fige momentanément sur place. Malgré ses vêtements simples et plutôt masculins, elle est incroyablement belle, même sans maquillage. Son visage aux traits prononcés affiche une expression sérieuse, presque impatiente. Ses cheveux blonds ébouriffés encadrent son joli visage, la faisant ressembler à une sorte de déesse des bois, resplendissante d’une beauté naturelle.

J’arrache mes yeux à sa contemplation et lisse inconsciemment ma chemise et ma veste de costume, alors que je me lève de mon siège pour m’accroupir et ouvrir la porte de l’hélicoptère. Le pilote s’avance pour m’offrir son bras en soutien, mais je lui fais signe de s’écarter et saute depuis la porte pour atterrir gracieusement sur mes coûteuses chaussures en cuir.

Je me retourne vers l’hélicoptère et attrape le sac à dos qui m’est jeté, contenant des vêtements de rechange. J’avais espéré une visite « de terrain », ce dont, j’en suis sûr, mes associés n’auraient certainement pas envie. Mais bon, c’est encore moi le patron.

Et maintenant que j’ai vu mon futur guide touristique, j’ai d’autant plus envie de quelque chose d’un peu plus… intime.

Je me retourne vers notre hôtesse qui patiente, et me dirige vers elle. J’arbore mon sourire le plus chaleureux et le plus charmeur tout en m’approchant, la main tendue en guise de salutations. Quelque chose pétille dans ses yeux lorsqu’ils rencontrent les miens, et son expression s’adoucit un instant. Puis, soudain, elle se reprend et se retranche derrière ses airs impatients.

— Vous devez être Hannah, dis-je, maintenant mon sourire chaleureux. Je suis Jett. Jett Baxter.

Elle fronce légèrement les sourcils et pince ses lèvres pulpeuses en une moue pensive, tout en m’examinant. Mon cœur s’emballe, et j’essaye de cacher le désir grandissant qui m’envahit.

Au bout d’un moment, elle saisit ma main dans un geste vif. Sa peau est douce et chaude, mais sa poigne est ferme.

—