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Sa petite pucelle dépravée
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Livre électronique81 pages1 heure

Sa petite pucelle dépravée

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À propos de ce livre électronique

Jake est un mauvais garçon, la brebis galeuse de l'une des plus riches familles de la ville. Il a délaissé ce milieu huppé pour une vie qui lui conviendrait mieux, remplie de motos et de tatouages.
Et puis, il y a Becca. Douce et pure. Il va faire d'elle son jouet. Elle est sienne maintenant, et il fera tout pour qu'elle le reste.

LangueFrançais
Date de sortie26 mars 2020
Sa petite pucelle dépravée

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    Aperçu du livre

    Sa petite pucelle dépravée - Jessa James

    l’auteur

    1

    Rebecca


    Je sentis le souffle de l'explosion plus que je ne l'entendis. J'avais pensé qu'un pneu crevé ferait un gros « boum » ou au moins un « pop, » mais non. La roue avait commencé à trembler et la direction était devenue instable. Heureusement, je ne roulais pas trop vite et j'étais dans une ligne droite. Je pus me ranger sur le bas-côté sans me faire emporter dans le fossé. Je restai là, le cœur battant, l'adrénaline coulant dans mes veines aussi vite que les voitures fusant devant moi.

    Je voulais crier à en perdre haleine. Une roue crevée ! Je n'avais pas besoin de ça. J'avais déjà assez de soucis. Je sortais à peine d'un repas avec mon père, et comme d'habitude, il avait fini par me rappeler à quel point je le décevais, et à quel point le fait que je quitte l'entreprise familiale l'agaçait. Tout ce que j'avais fait pour le mettre en rogne, c'était de lui dire que je comptais faire médecine, et que je ne comptais pas rater mes études supérieures pour finir en punk à chien. Peu m'importait à quel point ce repas avait pu être déplaisant, peu m'importait qu'il ne soit pas d'accord avec ma vision de mon avenir, je ne reprendrais jamais l'affaire familiale.

    « Des gens tueraient pour être à ta place ! m'avait-il dit au restaurant. Alors que tes petits camarades galèreront à trouver un travail de fin d'études sous-payé, et qu'ils ne commenceront que dans des années, moi, je t'offre un poste sur un plateau d'argent. Tu peux même être responsable d'ici un mois. Pourquoi refuses-tu une si belle offre ?

    - Je viens de sortir du lycée ! » avais-je répondu de but en blanc en haussant la voix. Il m'entendait, mais il ne m'écoutait pas. Il ne m'avait jamais écoutée. « Je peux pas m'amuser de temps en temps ? »

    Son expression avait changé du tout au tout. Les rides sur son front s'étaient creusées, et j'avais senti tous les muscles de son corps se raidir. Ce n'était pas bon signe. J'avais déjà vu cet air tellement de fois, un mélange de tristesse, de déception et de désespoir, et cela m'avait toujours blessée. C'était comme si j'étais incapable de faire les choses correctement pour lui.

    « La vie, ce n'est pas s'amuser de temps en temps. Tu le saurais si je ne t'avais pas gâtée toute ta vie. Tu n'as jamais eu à travailler, Becca. Bien entendu, tout ce dont tu as envie c'est de t'amuser. C'est ma faute... Je n'aurais pas dû tant te couver. C'est mon échec, en tant que père. »

    Tout ce qu'il m'avait donné dans ma vie avait un prix : que je reprenne l'affaire familiale. Si je venais à la reprendre, c'est que j'en valais la peine. Mais si je le laissais en plan, alors je n'étais qu'une tire-au-flanc. Une tire-au-flanc qui voulait faire médecine, mais tout de même une tire-au-flanc pour lui. Pourrie-gâtée. Je n’avais pas supporté de rester là une minute de plus et j’étais partie du restaurant à grandes enjambées.

    Mon père s'était toujours mis sur un piédestal, et je ne connaissais rien de plus agaçant. Mais je ne pouvais pas me défaire de cette petite voix dans ma tête qui me disait que je devrais l'écouter, qu'il ne faisait que m'aimer et qu’il souhaitait le meilleur pour mon avenir. Il m'aimait tellement qu'il voulait que je reprenne son empire, un de ces quatre pour être plus précis. Et c'était pour cette raison qu'il m'avait donné tout ce que j'avais toujours voulu.


    Je ne pouvais pas dire le contraire, lui et ma mère m'avait toujours tout donné. Ils m'avaient envoyée dans la meilleure école privée et m'avaient accordé tout ce dont j'avais eu besoin pour étudier. Ils avaient embauché des professeurs particuliers et m'avaient faite entraîner pour que je devienne une athlète de haut niveau. Même si mon père ne payait pas les frais administratifs, j'avais l'embarras du choix en ce qui concernait les meilleures universités. Et même après le décès de ma mère, il y a huit ans de cela, tout ce que j'avais pu demander, je l'avais eu. Il m’avait toujours aidé.

    Ouais, peut-être qu'en tant que père, il m'avait trop gâtée. Mais je n'avais rien gâché. J'avais été excellente partout. Et j’allais devenir une super doctoresse.

    « Bordel ! » lâchai-je quand je remarquai que j'étais restée trop longtemps dans ma voiture, et que je commençais à transpirer.

    Nous étions en juin, en pleine après-midi, et le soleil tapait fort. Et j'étais là, coincée, avec un pneu crevé. J'avais une roue de secours dans le coffre, mais je n'étais vraiment pas d'humeur à changer un pneu. Mais il allait falloir que je m'y colle, la roue n'allait pas se changer d'elle-même.

    J'ouvris la portière côté conducteur et je la claquais avec force avant de me diriger vers le coffre. Après l'avoir ouvert, je dus utiliser toutes mes forces pour en extirper la roue et la faire rouler le plus proche possible du pneu crevé. Je retournai au coffre pour y chercher le cric. Le soleil tapait dur sur mon dos, et je pouvais sentir la sueur goutter sur mon visage et sur mes bras. J'aurais voulu être n'importe où ailleurs, faire n'importe quoi d'autre que changer ce foutu pneu. À part à la rigueur être dans un restaurant à parler avec mon père. Je desserrai les écrous en ruminant mes noires pensées. Ils étaient bien serrés, je n'étais pas sûre d'arriver à tous les desserrer.

    « Besoin d'un coup de main ? »

    Cette voix, elle était si masculine, si grave, presque rugueuse.

    La clé en croix m'échappa et tomba au sol dans

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