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Son Maître Marine: Dompte-Moi, #4
Son Maître Marine: Dompte-Moi, #4
Son Maître Marine: Dompte-Moi, #4
Livre électronique110 pages2 heures

Son Maître Marine: Dompte-Moi, #4

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À propos de ce livre électronique

Elle n'est pas son genre. Trop douce... trop innocente... trop coincée.

Quand le sergent Rob Gentry emménage, sa nouvelle voisine est la dernière femme avec qui il veuille sortir. Elle est sexy et jolie comme un cœur, mais ce n'est pas son genre. Trop douce. Trop innocente. Trop coincée. Mais quand son rencard avec un mec rencontré en ligne tourne mal, il se précipite chez elle pour la sauver. Parce que c'est ça, le rôle d'un Marine.

 

Le souci, c'est qu'à présent, elle a besoin de réconfort. D'un endroit sûr pour la nuit. De distractions. Et quand il a fini de posséder son corps sensuel, il découvre une soumise-née, et il se demande s'il parviendra à la laisser partir.

LangueFrançais
ÉditeurRenee Rose
Date de sortie27 avr. 2022
ISBN9798201481353
Son Maître Marine: Dompte-Moi, #4
Auteur

Renee Rose

USA TODAY BESTSELLING AUTHOR RENEE ROSE loves a dominant, dirty-talking alpha hero! She's sold over a million copies of steamy romance with varying levels of kink. Her books have been featured in USA Today's Happily Ever After and Popsugar. Named Eroticon USA's Next Top Erotic Author in 2013, she has also won Spunky and Sassy's Favorite Sci-Fi and Anthology author, The Romance Reviews Best Historical Romance, and has hit the USA Today list seven times with her Wolf Ranch books and various anthologies.**Sign up to receive a FREE ebook: subscribepage.com/alphastemp**Visit her blog at www.reneeroseromance.com**Follow Renee at www.Facebook.com/ReneeRoseRomance - She loves to chat with readers!**Follow her on Instagram at www.instagram.com/reneeroseromanceWHAT OTHERS ARE SAYING ABOUT RENEE'S BOOKS:"I savor Renee Rose's books as if they were the finest of champagnes" ~USA Today Bestselling Author Sierra Cartwright"Renee Rose has an ability to write the most captivating, most intriguing, and the hottest books around." ~ USA Today Bestselling Author Alta Hensley"A sexy tale for modern women that's as steamy as a locker room shower." ~Kirkus Reviews"I've been completely blown away by this series" ~The Romance Reviews"Nobody writes a bad boy hero like Renee Rose" ~USA Today Bestselling Author Cara Bristol"If you are looking for a romance you can lose yourself in and think fondly of for days after, look no further. This is a Renee Rose book and this author is very good at what she does." ~USA Today Bestselling Author Maren Smith"If you like spanking romance that's not too crazy hard but not too icky soft, and has lots of nice, special touches, read Renee Rose." ~NYT & USA Today Bestselling BDSM author Annabel Joseph"If you're going to read spanking romance, Renee Rose writes it H-O-T." ~USA Today Bestselling BDSM Author Natasha Knight"I have yet to read a book by Renee Rose that I don't enjoy so much as to read it again and again." ~Bottoms Up Book Reviews

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    Aperçu du livre

    Son Maître Marine - Renee Rose

    1

    La culpabilité du survivant.

    C’est comme ça que la putain de psy du Bureau des Vétérans appelait ça.

    Peu importe.

    Tout ce qu’il savait, c’était qu'il aurait dû mourir avec les autres membres de l’équipe de reconnaissance. Abe. Johnny. James. Il avait un tatouage pour chacun de ses frères morts. Cal. Sammy. Jones. Il les avait perdus un an plus tôt. Ils étaient tellement nombreux que son bras indemne était couvert d’encre. Rien ne devait couvrir sa peau de l’autre côté.

    Le côté brûlé.

    Il monta les marches qui menaient à son nouvel appartement en boitant. Son genou gauche ne pouvait se plier qu’à 80 pour cent à cause du tissu cicatriciel dû à ses brûlures. Par conséquent, monter et descendre les escaliers était douloureux. C’était peut-être pour cela qu’il avait choisi un appartement avec trente marches et pas d’ascenseur. Il ne voulait pas cesser de souffrir. La douleur lui rappelait qu’il était en vie, une bonne chose après le brouillard dans lequel il avait vécu sous antidouleurs.

    Il avait mis trois mois à se sevrer après être devenu accro à l’OxyContin. La diarrhée et les vomissements lui avaient fait perdre près de dix kilos, quand il avait arrêté d’un coup. Le manque le bouffait toujours de l’intérieur, parfois.

    Mais non. Il était plus fort que ça. Un putain de sergent de la Marine. Ils n’avaient pas voulu de lui pour assurer la protection des troupes au sol, parce que c’était une mauviette.

    Quand il était revenu avec la Purple Heart, sa mère avait fondu en larmes, l’avait supplié de revenir s’installer à Corpus Christi et de vivre chez elle, loin de tout ça. Il lui avait promis que les antidouleurs, c’était fini, et qu’il continuerait de suivre une thérapie au Centre des Vétérans. C’était ainsi qu’il avait justifié son installation à San Diego après sa démobilisation.

    Il avait besoin d’un but dans la vie. C’était ce qu’avait dit la psy.

    Connasse.

    Elle réalisait à quel point les boulots normaux étaient chiants ? À quel point la vie civile était chiante ? Après tout ce qu’il avait vu et vécu ?

    — Je vais vous aider à porter ça, dit une voix chantante.

    Une petite rousse ‒ une femme superbe d’une vingtaine d’années ‒ ramassa l’un des cartons qu’il avait laissés au pied des marches.

    — Non, grogna-t-il.

    Elle s’interrompit, les bras tendus. Elle était mignonne comme tout, avec sa queue de cheval et ses fossettes. Oui, des putains de fossettes. Pas du tout son genre. Mais adorable quand même.

    Il la fusilla du regard et attendit qu’elle voie son visage. Trois... deux... un... Voilà. Fossettes écarquilla les yeux en voyant sa gueule cassée. Il était plutôt effrayant. Le côté gauche de son visage n’était qu’une grande cicatrice. Sans parler de sa stature gigantesque, de ses muscles et de ses tatouages. Huit ans chez les Marines et quatre déploiements en Afghanistan l’avaient maintenu en forme.

    À sa grande surprise, elle s’obstina à l’aider, se penchant pour soulever le carton en soupirant.

    — J’ai dit non, dit-il d’un ton cassant.

    Ouais. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui désobéisse, surtout quand il aboyait. Et aboyer, c’était tout ce qu’il savait faire, ces derniers temps.

    — Ça ne me dérange pas, répondit-elle en montant les marches jusqu’à lui, avant de le dépasser. On est voisins. J’habite sur le même palier que vous.

    Sérieux ? Bon sang, cette fille refusait de comprendre.

    — Je n’ai pas besoin d’aide.

    — Je sais.

    Elle courut devant lui, lui donnant une bonne vue sur ses fesses, juteuses comme tout. Rondes, musclées et bien moulées. Il eut une érection. C’était nouveau, ça. Depuis son retour, il n’avait encore jamais été attiré par une femme.

    — Benny, le proprio, m’a dit que vous étiez sergent chez les Marines, dit-elle par-dessus son épaule en continuant d’avancer d’un pas bondissant.

    Nom de Dieu. C’était quoi, cet immeuble ? Tout ce qu’il voulait, c’était qu’on le laisse tranquille, bordel. Est-ce qu’il aurait la moindre intimité, ici ? Il préféra se taire. S’il l’ignorait, elle finirait peut-être par s’en aller.

    Quand il atteignit enfin son palier, Fossettes se tenait devant sa porte d’un air patient. Comme s’il allait l’inviter à poser le carton à l’intérieur.

    — Laissez ça là.

    — Oh. Euh... d’accord.

    Elle s’accroupit, pliant les muscles de ses jeunes jambes. Elle avait une allure de joggeuse. Ou de cycliste. Quelqu’un qui faisait régulièrement du sport.

    Il aurait dû la remercier, mais il n’en avait pas envie. Il ne voulait pas l’encourager. Sinon, elle risquait de redescendre pour l’aider à porter le reste de ses cartons, et il voulait à tout prix éviter ça.

    — Je m’appelle Kaitlyn.

    Ça m’étonne pas.

    — Kaitlyn Lattigard.

    Elle lui tendit la main, bien qu’il ait les bras chargés.

    — Oh, bien sûr. Vous ne pouvez pas me serrer la main. Je suis bête, dit-elle en rougissant. Ouah. Vous faites quelle taille ?

    Elle était en train de le draguer. Sérieusement ? Avant ses cicatrices, il avait du succès. Les filles flirtaient ouvertement avec lui dans les bars, ce genre de choses, mais depuis ses brûlures, c’était fini. La plupart des gens prenaient leurs distances après un regard poli. Ce n’était pas seulement les cicatrices, le problème. Les gens sentaient la noirceur qu’il avait en lui. Ils sentaient sa colère, alors ils se tenaient à l’écart. Et c’était justement ce qu’il voulait.

    La dernière chose qu’il souhaitait, c’était taper la discute avec des inconnus ‒ ou avec qui que ce soit, d’ailleurs. Rien ne soulignait plus sa douleur que le fait de tenter de parler à des gens qui n’y comprenaient rien.

    — Hé, je veux pas être malpoli, mais je vous ai pas demandé de m’aider. Vous pouvez me donner un peu d’air, là ?

    Fossettes pâlit, faisant ressortir les taches de rousseur sur sa peau de porcelaine.

    — Oh.

    Il ressentit un pincement de regret. Mais non. Merde, alors. Si elle avait compris le message dès le début, il n’aurait pas eu besoin d’être aussi direct.

    Elle recula d’un pas vacillant.

    — Euh, d’accord. Pardon. Euh. Je suis juste à côté, si vous avez besoin de quelque chose.

    — Je n’aurai besoin de rien.

    Il ouvrit la porte de mauvaise qualité, presque du carton, et entra chez lui d’un pas lourd, avant de claquer le battant derrière lui.

    Bon sang.

    Fossettes se porterait mieux sans lui. En plus, il n’aimait pas les jeunes innocentes. Ni les filles gentilles, propres sur elles et mignonnes. Alors voilà.

    Elle avait beau vivre à côté, il ne voulait surtout pas jouer le rôle du voisin.

    Debout dans le couloir, Kaitlyn avait le cœur qui battait la chamade.

    Ce n’était pas contre moi.

    Le Marine souffrait. Et pas seulement physiquement. Sa douleur perçait à travers son regard, suintait par ses pores. Et ces brûlures ! Bon sang, ça avait dû faire mal. Un guerrier blessé. Elle avait de la peine pour lui.

    Visiblement, il avait pris sa volonté de se montrer serviable comme une insulte. Il devait penser qu’elle avait eu pitié en le voyant monter péniblement les marches.

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