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Un Deal Avec Le Milliardaire
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Livre électronique113 pages1 heure

Un Deal Avec Le Milliardaire

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À propos de ce livre électronique

Lydie est réceptionniste dans une importante société de luxe à Paris. Ce job est la chance de sa vie, et elle sait qu'elle pourrait gravir les échelons si elle fait bonne impression.

Elle veut le job de secrétaire personnelle du PDG, un certain M. Parnoni. Mais celui-ci a une autre idée pour elle…

Lydie accepte son invitation à dîner, mais alors qu'elle sent le jeu de séduction s'installer, un autre homme va arriver, un contrat à la main, et Lydie va comprendre qu'elle va pouvoir saisir l'opportunité de sa vie...

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie12 juil. 2022
ISBN9798201356620
Un Deal Avec Le Milliardaire

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    Un Deal Avec Le Milliardaire - Analia Noir

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    Lydie est réceptionniste dans une importante société de luxe à Paris. Ce job est la chance de sa vie, et elle sait qu’elle pourrait gravir les échelons si elle fait bonne impression.

    Elle veut le job de secrétaire personnelle du PDG, un certain M. Parnoni. Mais celui-ci a une autre idée pour elle...

    Lydie accepte son invitation à dîner, mais alors qu’elle sent le jeu de séduction s’installer, un autre homme va débarquer, un contrat à la main, et Lydie va comprendre qu’elle va pouvoir saisir l’opportunité de sa vie....

    Je m’appelle Lydie Gally, et je ne suis pas arrivée où j’en suis dans la vie par hasard. J’ai cherché à grimper les échelons, sans perdre mon temps. Je savais que ma jeunesse était l’un de mes atouts les plus reluisants. L’énergie, la force, l’ambition, et cette beauté dont je ne me cache pas, au contraire : je l’affiche... Si vous m’aviez vue me présenter à cet emploi chez Parnoni&Thellier, vous n’en auriez pas cru vos yeux. J’avais fait les choses en grand.

    Juchée sur mes talons hauts, une robe bleue plaquée à même mon corps séducteur, un collier au ras du cou pour attirer les regards, une perle tombante pour désigner mon décolleté, des brillants au long de mes oreilles petites et délicates qui sont l’un de mes grands charmes...

    Je dois dire que j’adore plaire, et en particulier depuis que je travaille comme réceptionniste. J’avais des appuis, je me suis fait adopter dans une boîte prestigieuse, et de là, on m’a recommandée pour cette place chez Parnoni&Thellier, un groupe des plus impressionnants.

    Le luxe, c’est une passion. Partout au tour de moi brillent les éclats d’une société qui abreuve la vie parisienne de ses étoiles les plus étincelantes. Les affiches au mur vantent les succès des festivals passés, les récompenses obtenues, et les innovations de demain. Les grands noms gravés dans le marbre sur le mur d’honneur commémorent les partenariats les plus fascinants. Ils nous ont graciés de leur présence, les artistes, les stars, les people, les têtes couronnées... J’en vois passer parfois, et c’est un plaisir de leur indiquer la marche à suivre.

    Mais ça ne me suffira pas. J’ai besoin de m’illustrer, de gravir les échelons du pouvoir. Pas question de regarder les autres suivre leurs trajectoires en direction de la richesse et des honneurs, en restant sur place dans mon petit fauteuil à roulettes, belle et oubliable comme une pervenche sur le bord de la route.

    Il y a une manière très simple de simplifier les choses. Les mérites au travail, ça va bien cinq minutes, il faut des appuis bien placés, ça m’a déjà servi et je sais que ça me resservira.

    Et Monsieur Parnoni n’est pas du tout heureux dans son mariage, toute la compagnie le sait. Il n’est pas contre une petite aventure au boulot, c’est déjà arrivé dans les étages, avec le personnel de direction.

    Autant vous dire que j’aimerais bien travailler là-haut avec lui... Je ne veux pas me jeter dans ses bras non plus ; sa dernière secrétaire est partie à la retraite le mois dernier, il a reçu quelques candidats insatisfaisants, je vais tenter ma chance. Il ne faut pas que ce soit trop visible...

    Je ne voudrais pas passer pour la petite intrigante qui se rapproche du patron par tous les moyens.

    Quant à ce qui se passera ensuite, disons juste que j’ai l’esprit ouvert... Monsieur Parnoni est un homme d’une bonne cinquantaine d’années, très élégant, très courtois, riche comme peut l’être le dirigeant d’une société de luxe basée à Paris ; marié, donc, mais sans enfants et sans attaches avec sa tendre épouse... Je crois qu’elle est en voyage perpétuel, en croisière, sous les tropiques. Il y a maintenant quelques années qu’elle dilapide la fortune conjugale dans ce genre de distractions, pour éviter de le fréquenter.

    Je ne cherche pas à la remplacer, la pauvre femme. Qu’elle garde son nom de famille et son alliance. Je veux juste que monsieur Parnoni me couche sur son bureau et m’accorde de jolies augmentations, rien de plus. Des désirs modestes et pragmatiques, n’est-ce pas ?

    Il y a bien aussi monsieur Thellier, son associé, vous me direz. Mais ce n’est pas le genre d’homme avec qui j’ai mes chances. Trop de contenu dans le soutien gorge, pas assez dans le caleçon, si vous voyez ce que je veux dire. Je me concentre donc sur un objectif plus réalisable.

    Et je crois que j’ai tiré le gros lot ! A force de jouer mes billes habilement, j’ai mes contacts partout où il faut. Monsieur va être disponible samedi soir pour me rencontrer. J’ai même vu passer une commande au standard, un dîner aux chandelles à livrer dans son bureau, dans les heures où il me recevra... avec une grande bouteille de champagne, et un menu de restaurant quatre étoiles... je crois que les dieux de l’ambition sont de mon côté.

    Qu’ils bénissent les épouses revêches et les maris insatisfaits, grands pourvoyeurs d’opportunités.

    Le samedi en fin d’après midi, je quitte mon poste de réceptionniste en le saluant d’un petit signe de la main. Bientôt, ce sera un véritable adieu...

    Je rentre chez moi, et je me fais belle pour cette soirée si pleine de promesses. Je me parfume avec délicatesse, ne voulant pas mettre en fuite ce brave homme dès le départ. C’est un monsieur de la haute société, il ne faudrait pas offenser ses narines délicates. Je mets aussi une robe noire et moulante, qui cache mes pieds, et comme je n’ai pas de rivière de diamants, je limite les bijoux au maximum. Un maquillage légèrement teinté d’or en fera office. Il appréciera, je le sais ; c’est une des lignes de fond de teint qu’il vend, sa gamme la plus populaire.

    Mes cheveux, habituellement répandus sur mes épaules, sont maintenant relevés sur le haut de ma tête et dégagent mon cou, mettant en valeur le fait que je suis un dessert parfaitement consentant.

    Enfin, le décolleté plongeant est cette fois dans mon dos, et va presque jusqu’à ma chute de reins, une petite audace qui invite aux rapprochements stratégiques, en dévoilant à la curiosité ambiante un tatouage de scorpion sur ma fesse droite, dont la pointe de la queue se montre discrètement, comme une virgule.

    S’il a envie de lire la phrase qui précède cette virgule, il saura ce qu’il a à faire de la robe... je ne vais pas lui faire un dessin.

    Il ne me reste plus qu’à rentrer dans le bâtiment et à monter les étages jusqu’à son bureau, sans me faire reconnaître par personne. J’ai mis de grosses lunettes de soleil, mais qui sait... C’est quand même un bâtiment où tout le monde me voit en entrant, tous les matins, depuis mon arrivée. Je vais pouvoir constater à quel point mon numéro de pervenche m’a réellement rendue invisible.

    Eh bien, croyez-le ou non mais je monte tout droit, et personne ne contrôle même mon identité. Et ce n’est pas parce qu’on m’a identifiée. Oh non ; c’est parce qu’on me trouve sexy...

    Quand j’arrive au couloir supérieur, je me sens fière en apercevant le pavement magnifique au sol, les boiseries au long des murs, et les plaques argentées sur les portes. L’argenté, c’est la couleur officielle de monsieur Parnoni. Le doré, c’est monsieur Thellier. Disons qu’ils sont allés comme la lune et le soleil. Et ce soir, j’ai rendez vous avec la lune.

    Je vais faire un tour au bout du couloir avant de revenir au bureau, où la porte entrouverte m’invite à m’annoncer... Mais je voulais profiter un peu de la vue au balcon : il y a une incroyable baie vitrée au bout du couloir, qui donne sur un balcon où les dirigeants de

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