Wake Me Up

Par Analia Noir

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Jenna adore son travail d'ambulancière. Elle adore la décharge d'adrénaline et le sentiment d'accomplissement qui se dégage du fait de sauver des vies, et elle a presque sacrifié tout pour son job, sa véritable raison de vivre...

Un jour, à la fin d'une longue journée où Jenna se trouve en train de faire une réanimation à un homme, elle n'arrive pas à nier les étincelles qui jaillissent entre eux...

Ce qui suivra ne sera ni plus ni moins que la rencontre la plus intensément animale et sensuelle que Jenna ait expérimenté dans toute sa vie.

La domination naturelle de cet homme fait réagir Jenna d'une façon qu'elle découvre, et il la transporte plus loin qu'elle ne l'a jamais été auparavant.

Mais lorsqu'elle arrive à la clinique le lendemain, elle découvre que son mystérieux étranger n'est autre que David Tennier, l'homme d'affaire multi-millionnaire qui vient d'acheter la clinique où elle travaille.

Ce choc bouleverse le monde de Jenna – est-ce la pire chose qui pouvait arriver ?

Ou est-ce la réponse à tous ses rêves ?

• Langue: Français
• Éditeur: Analia Noir
• Date de sortie: 24 févr. 2023
• ISBN: 9798215385487

Aperçu du livre

Jenna adore son travail d’ambulancière. Elle adore la décharge d’adrénaline et le sentiment d’accomplissement qui se dégage du fait de sauver des vies, et elle a presque sacrifié tout pour son job, sa véritable raison de vivre... Un jour, à la fin d’une longue journée où Jenna se trouve en train de faire une réanimation à un homme, elle n’arrive pas à nier les étincelles qui jaillissent entre eux.

Ce qui suivra ne sera ni plus ni moins que la rencontre la plus intensément animale et sensuelle que Jenna ait expérimenté dans toute sa vie. La domination naturelle de cet homme fait réagir Jenna d'une façon qu'elle découvre, et il la transporte plus loin qu’elle ne l’a jamais été auparavant.

Mais lorsqu’elle arrive à la clinique le lendemain, elle découvre que son mystérieux étranger n’est autre que David Tennier, l’homme d’affaire multi-millionnaire qui vient d’acheter la clinique où elle travaille. Ce choc bouleverse le monde de Jenna – est-ce la pire chose qui pouvait arriver ? Ou est-ce la réponse à tous ses rêves ?

« Les entreprises Tennier ? C’est quoi, ça ? »

« Ma pauvre fille, il faut sortir de temps en temps ! »

Jenna hausse les épaules. Elle n’est plus à la page depuis longtemps, elle le sait et elle s’en moque. Sa vocation, c’est infirmière : passionnée par son métier, elle ne regarde plus la télé, sauf lorsqu’une émission en parle. Elle n’a plus beaucoup de choses en commun avec son mari non plus, et de ses trois enfants, elle communique surtout avec la plus grande, celle qui rêve de faire des études de médecine.

Ses collègues lui reprochent souvent de passer à côté de sa vie. Mais elle ne voit pas l’intérêt de leur ressembler.

Certes, Gloria est encore belle et séduisante à quarante ans, elle sort et voit du monde, elle a des amants ; certes, Mélanie est une mère épanouie, bientôt grand-mère, qui pourra toujours compter sur son entourage pour être à ses côtés en cas de coup dur ; certes, Claire fait de magnifiques voyages, Florence présente son chien à des concours de beauté, Sylvie fait toutes les reconstitutions médiévales en tenue de princesse...

Mais Jenna trouve tout cela bien futile. Elle n’est plus une enfant. Elle sauve des vies. Qu’est-ce qui pourrait être plus merveilleux que cela ?

Elle travaille depuis quelques temps dans une nouvelle spécialité, la maternité et les soins infantiles, un milieu dur mais gratifiant ; quand elle en parle à des personnes du dehors, elles ne comprennent pas.

Leur attendrissement, ou au contraire leur sévérité, la mettent facilement en colère. Alors, elle ne parle à personne ; son hôpital est devenu son grand amour, et ses collègues, sa seconde famille.

« Les entreprises Tennier, » intervient Sylvie, qui a toujours réponse à tout, « c’est un grand groupe pharmaceutique internationale, multi-millionnaire, basé en Suisse. »

Jenna fait mine de s’intéresser. « Ah, ces Tennier-là. Ceux qui distribuent les antibiotiques qu’on a maintenant, depuis les dernières normes. »

« Exactement, mais ils ne font pas que ça. Ils ont racheté NecTech, les créateurs de prothèses pour les amputés. Si ça continue, ils travailleront bientôt directement avec la NASA... La Terre ne sera plus assez moderne pour eux ! »

Gloria, qui aime rapporter les ragots, explique à une nouvelle, de l’autre côté de la machine à café :

« ...Et donc, Tennier a racheté notre clinique. Sûrement qu’ils vont y tester leur matériel de pointe. Je te le dis, moi je ne vais plus en radiologie, on ne sait jamais ! Pour me retrouver avec un bébé à trois bras, non merci ! »

Jenna lève les yeux au ciel. « Tu n’as pas été si regardante au moment de lui choisir un père, si je me souviens bien... »

Personne ne s’offusque : on a l’habitude. Jenna est trop cassante, trop directe, pour évoluer dans ce monde de taquineries féminines, de petites piques qui flirtent toujours avec la critique sans la dévoiler franchement. On l’ignore, et les conversations reprennent ; de son côté, elle a déjà la tête ailleurs.

Ce soir, elle est d’astreinte aux urgences : si un appel réclame une intervention à domicile, elle embarque avec les ambulanciers. Elle s’entend mieux avec eux, ils sont sobres, efficaces, souvent laconiques, mais toujours en forme et de bonne humeur. Si elle devait vraiment avoir un hobby hors du travail, elle irait avec eux à la salle de sport, tiens... ça ne lui ferait peut-être pas de mal.

Jenna l’ignore, mais son destin va bientôt frapper à sa porte. La pause se termine ; elle est la première à avoir remis sa blouse blanche.

Deux heures plus tard, l’ambulance fonce hors du parking de l’hôpital, toutes sirènes hurlantes, en direction des faubourgs de la ville.

C’est la femme de chambre d’un hôtel qui les appelle ; Jenna dialogue avec elle au téléphone, tandis que l’ambulancier à ses côtés fonce au milieu de la circulation qui s’écarte. Un touriste d’une quarantaine d’années vient de faire un malaise cardiaque. Il est inconscient dans sa chambre ; heureusement, elle est entrée au moment même où il s’effondrait. Jenna la guide pour administrer les premiers gestes.

« Il est habillé ? Costume cravate ? Desserrez tout ça. Je reste en ligne. »

Quelques secondes passent... Sans doute interminables pour l’homme qui suffoque, qui sent le sang se retirer de son cerveau.

« C’est fait ? Est-ce qu’il est conscient ? Vous savez faire le bouche à bouche ? »

Elle ne sait pas.

Jenna ne compte plus le nombre de personnes qui sont mortes stupidement, parce que l’unique témoin n’osait pas leur administrer ce geste pourtant simple et salvateur. Un vieux tabou culturel, sans doute.

Ils sont déjà sur place. Elle court au hall d’entrée, où le reste du personnel, prévenu à l’instant par le standard de l’hôpital, lui indique le couloir où cette femme de chambre est censée se trouver actuellement.

C’est bien ce qu’elle a balbutié au téléphone : troisième étage, chambre 326.

Enfin, Jenna arrive, et la voit plantée comme un piquet au-dessus de l’homme, inconscient, sans réaction. Il ne respire plus. Il semble endormi, mais il est peut-être déjà mort. L’infirmière remercie machinalement l’employée d’avoir donné l’alerte ; celle-ci s’éloigne en pleurant, sous le choc.

Le collègue de Jenna la rejoindra bientôt avec le matériel de réanimation : défibrillateur, masque à oxygène... En attendant