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Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6
Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6
Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6
Livre électronique192 pages2 heures

Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6

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À propos de ce livre électronique

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Stéfania vient de débarquer à New-York, avec une envie de réussir folle. Mais lorsqu'elle franchit la porte de ce building de verre pour un entretien, elle ne s'attend pas à l'irrésistible attraction qui va la saisir à la vue de John Seiner, le fondateur de cette société de prêt à porter de luxe.

Ce milliardaire mystérieux et terriblement séduisant semble avoir beaucoup de choses à cacher, et beaucoup de secrets que la presse ignore…

C'est plus fort qu'elle : pour découvrir John Seiner, elle va devoir entrer dans cet univers dangereux de pouvoir, de luxe et de rapports de domination...

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie16 févr. 2022
ISBN9798201537821
Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6

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    Shades Of Love - INTEGRALE - Tomes 1 à 6 - Analia Noir

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    ––––––––

    Stéphania vient de débarquer à New York, avec une folle envie de réussite. Mais lorsqu'elle franchit la porte de ce building de verre pour un entretien, elle ne s'attend pas à l'irrésistible attraction qui va la saisir à la vue de John Seiner, le fondateur d’une société de prêt à porter de luxe.

    Ce milliardaire mystérieux et terriblement séduisant semble avoir beaucoup de choses à cacher, et beaucoup de secrets que la presse ignore...

    C’est plus fort qu'elle : pour découvrir John Seiner, elle va devoir entrer dans cet univers dangereux de pouvoir, de luxe et de domination...

    Dernier coup d'œil dans le miroir pour ajuster ma veste de tailleur rouge carmin. Je place mes mèches folles et blondes derrière mes oreilles ornées de créoles argentés. Je me dirige ensuite vers la porte et saisis mon sac et mon parapluie. Je me retourne une derrière fois avant de sortir et contemple mon nouveau studio new yorkais. Il n'est pas parfait, mais ses murs de brique et son plancher grinçant lui confère un charme atypique.

    Je foule les rues bétonnées de Manhattan en affrontant les fines gouttes qui ricochent sur mon parapluie. Les talons de mes escarpins martèlent les pavés puis le sol marbré de l'accueil de Seiner & Co. J'entre, l'air déterminé et mon CV sous le bras. Rien ne pourra m'empêcher d'obtenir ce poste. Cela fait maintenant des années que je fournis un travail acharné pour une petite boîte minable qui n'avait de cesse que de me rabaisser.

    Seiner & Co représente pour moi l'opportunité d'un nouveau départ ; nouvelle ville, nouvel appartement, nouvelles fréquentations, et peut-être nouveau job.

    Autrefois, je bossais pour une enseigne de prêt-à-porter bas de gamme. Je tâtais des tissus tous plus fins et de mauvaise qualité les uns que les autres, les usines de stockage sentaient constamment le pétrole, et les rares mannequins qui bossaient pour nous avaient généralement la joie de vivre d'une ex-détenue.

    Aucune de mes propositions n'étaient retenues, et j'avais bien souvent l'impression de servir de faire-valoir durant les réunions avec les actionnaires. J'ai fini par décréter que je valais mieux que cette entreprise de bas étage, et ai fait mes bagages, au grand damne de ma mère éplorée et de mon père éternellement pessimiste. Mes parents m'ont toujours beaucoup couvée. Ils sont famille d'accueil, donc j'ai toujours été entouré d'enfants de passage, mais jamais, ô grand jamais ils ne m'auraient laissé de côté, trop obsédés par mon éducation rigoureuse.

    Et me voici maintenant, moi, Stéphania, dans le hall luxueux de cette grande enseigne de prêt-à-porter, tout de rouge vêtu et des rêves plein la tête. Je me rends à l'accueil et on m'indique le chemin à suivre pour me rendre à mon entretien d'embauche.

    Une fois arrivée au seizième étage du building, une femme m'attend à la sortie de l'ascenseur.

    « Bonjour, Stéphania je présume ?

    - Oui c'est bien moi, dis-je d'un ton assuré.

    - Enchantée, je suis Andréa Moreno, la secrétaire personnelle de Monsieur Seiner. Sophie Dickens, la responsable du recrutement devait vous recevoir, mais elle est absente aujourd'hui. Monsieur Seiner vous recevra donc lui-même.

    - Pardon ? Vraiment ?

    - Oui, répondit Sophie en riant. Je sais, c'est assez intimidant, mais ne vous en faites pas, tout devrait bien se passer. »

    Je la remercie, sentant mon assurance s'envoler peu à peu en apercevant la silhouette de mon potentiel patron au fond d'un couloir blanc et immaculé.

    « Bonne chance, me dit Sophie derrière mon épaule. »

    J'avance d'un pas maladroit, les mains moites et le souffle coupé lorsque mon futur employeur se tourne vers moi et me sourit. J'en ai le souffle coupé. Il est d'une beauté telle que je peine à lui dire mon nom lorsqu'il me le demande. Il est grand et bien bâti, drapé dans un costume bleu marine parfaitement taillé, sûrement du sur-mesure. Ses cheveux sont grisonnants, mais laisse deviner le noir de jais qu'ils arboraient autrefois. Ses mâchoires sont anguleuses, mais son visage n'en reste pas moins fin, abritant des yeux d'un bleu pâle et des lèvres ourlées.

    Je suis sous le charme.

    « Bienvenue, Mademoiselle Spire. Je vous en prie, entrez que nous puissions commencer l'entretien. »

    Je me contente de lui adresser un sourire en lui serrant la main, encore perturbé par cette apparition. Il est encore plus charismatique que dans les magazines. Je pénètre dans son bureau et m'assied sur un luxueux fauteuil gris anthracite face à un bureau en verre. Comment vais-je bien pouvoir répondre à ses questions si je ne suis même pas capable de me souvenir de la raison de ma présence ici ?

    « Voici mon CV ainsi que mes lettres de motivation.

    - Très bien, dit-il en parcourant mon CV des yeux. Je vois que vous avez travaillé pour différentes enseignes de prêt-à-porter. Vous êtes restée pendant huit ans chez Pixie, vous avez rapidement gravi les échelons et étiez bien payée. Qu'est-ce qui vous pousse à quitter cette boîte ?

    - Rien ne m'y pousse, je suis partie de mon plein gré. J'ai toujours été admiratrice de vos différentes collections, et des différents combats menés par Seiner & Co par rapport aux retouches photographiques ou à la diversité dans le mannequinat.

    - Merci de l'intérêt que vous portez à notre enseigne. J'imagine que vous êtes consciente que vous n'êtes ni la première ni la dernière à venir postuler pour travailler ici. Qu'est-ce qui vous différencie de tous les autres candidats ?

    - Mon investissement. Je travaillerai d'arrache-pied. Je me donnerai nuit et jour pour ce boulot. C'est ce dont j'ai toujours rêvé. Toutes les idées que j'ai pu proposer Pixie ont été refusées, sous prétexte que je suis une femme. Je n'étais qu'un objet de décoration, qui en plus s'occupait de l'intégralité de la paperasse. Je me suis battue pour ce job, j'ai économisé pendant des années pour pouvoir payer une école convenable. Je sais que l'approche sentimentale n'est pas la mieux perçue lors d'un entretien d'embauche, mais j'en ai assez de réciter mon texte comme un robot. Je donnerai tout pour ce job, même ce que je n'ai pas. »

    Il ne répond pas, se contentant de jouer avec son stylo d'argent sans me lâcher des yeux. Il me pose une série d'autre questions, mais je sens qu'il a détourné son attention de sa petite fiche de questions. A la fin, il reste silencieux, et me fixe d'un air instigateur.

    Il m'analyse, laissant son regard glisser de mon crâne jusque-là pointe de mes escarpins. Suis-je assez propre sur moi pour travailler pour lui ? Je le vois chercher la marque de mon tailleur rouge, prétendant probablement être suffisamment connaisseur pour le deviner d'un simple coup d'œil. Mais il ne me dupera point. John a hérité de Seiner & Co, la boîte de sa mère aujourd'hui décédée, c'est un novice.

    « Est-ce que je passe le test ?

    - Je vous demande pardon ?

    - Vous me scrutez depuis cinq bonnes minutes sans avoir dit le moindre mot.

    - Excusez-moi, me dit-il d'un air presque gêné. Je pense que nous arrivons à la fin de l'entretien. Merci de votre investissement. Je vous rappellerai. »

    Je sors du bureau en lui serrant de nouveau la main. Je sens que ses paumes sont devenues moites, et que sa voix a perdu de son assurance. Je quitte le bureau, ma pochette sous le bras, et des doutes plein la tête. Je croise Andréa Moreno dans le couloir, qui ne semble pas comprendre mon air perplexe.

    « Tout s'est bien passé ?

    - Je n'en sais trop rien. Je ne suis pas certaine d'obtenir le job. Monsieur Seiner semble davantage perturbé qu'impressionné.

    - C'est étrange, ce n'est pas habituel venant de lui.

    - Peu importe, mes références sont minables de toute manière. J'ai été ravie de vous rencontrer, bonne continuation à vous. »

    Je quitte le grand building de verre en traînant des pieds, troquant ma paire de talons contre la paire de mocassins qui traînait au fond de mon attaché caisse. Je ne prends pas la peine de déplier mon parapluie, marchant sous la pluie battante d'un New York gris et morose.

    J'ai passé la soirée à appuyer sur les boutons de ma télécommande, changeant de chaîne comme d'état d'esprit. Un coup j'étais au bout de ma vie, pleurant à chaude larme au-dessus d'un pot de glace au caramel, et un autre j'étais surexcitée, persuadée que j'avais convaincu John Seiner et qu'il était simplement tombé fou amoureux de moi. J'ouvre mon ordinateur afin d'effectuer quelques recherches sur cet énigmatique personnage. J'apprends, contre toute attente, que la célèbre Amanda Seiner n'est pas sa mère biologique, et que ses vrais parents sont décédés dans un tragique accident de voiture duquel il a réchappé à l’âge de quatre ans.

    Je fatigue, et je finis par m'endormir comme une masse sur mon canapé, la télé en fond sonore.

    Je suis réveillée par la sonnerie de mon téléphone portable. Un numéro masqué s'affiche, et je décide alors de ne pas répondre, trop fatiguée pour comprendre qu'il pourrait s'agir de Seiner & Co. Je me sers une tasse de café, agacée par cette sonnerie intermittente qui me fait mal à la tête.

    Je finis par répondre au bout du quatrième appel, la voix enrouée et ma tasse de café entre les mains.

    « Allô ?

    - Stéphania ? C'est Andréa Moreno, vous vous souvenez de moi ?

    - Oui, oui, bien sûr ! Excusez-moi j'étais sous ma douche, dis-je en reposant mon café et en chaussant mes lunettes à monture écaille.

    - Vous avez le job !!

    - Pardon ?

    - Je sais que cela peut paraître surprenant après l'attitude déconcertante de Monsieur Seiner hier, mais je vous assure qu'il a été séduit par votre franchise et votre motivation. Vous commencez dès demain, ça vous va ?

    - Bien sûr que oui, ça me va ! Oh mon Dieu, je n'y crois pas ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ?

    - Mettez le paquet, vos collègues seront de vraies vipères durant vos premiers jours.

    - C'est noté, merci beaucoup pour votre aide Andréa.

    - A votre service, à demain 9 heures. Ne soyez pas en retard.

    - Entendu. »

    Le lendemain :

    Je scrute mon dressing sans pour autant savoir quoi mettre. Des tonnes et des tonnes de vêtement s'accumulent sur le matelas et sur le sol. Rien n'est assez beau, et rien n'est assez luxueux pour correspondre à Seiner & Co. Je tente différentes combinaisons, le cerveau encore endormi, tant je me suis levée tôt pour arriver la plus apprêtée possible.

    Je jette finalement mon dévolu sur un pull bordeaux col roulé griffé Chanel, un pantalon de tailleur blanc cassé marquant ma taille, et une paire de bottes de chez Maje. J'accessoirise le tout de mon plus beau rouge à lèvre et de mes plus belles boucles d'oreilles, partant de chez moi satisfaite et plus prête que jamais.

    Andréa m'attend à la réception, une pochette sous le bras et un sourire plus blanc que blanc.

    « Bienvenue chez Seiner & Co Stéphania ! Tu permets que l'on se tutoie ?

    - Bien sûr, avec plaisir.

    - Parfait dans ce cas ! J'ai un milliard de choses à te montrer et à t'expliquer. Je vais commencer par te faire visiter les locaux. »

    Je bois religieusement ses paroles, la suivant à la trace dans les locaux de l'immeuble de verre. Chaque pièce est désignée avec soin et élégance, toujours dans des tons neutres et lumineux. Je ne peux m'empêcher de fixer les autres employés, impressionnée par leur élégance naturelle et le chic de leur tenue. Je sens les regards braqués sur moi, principalement ceux des femmes, qui relèvent les yeux de leur écran d'ordinateur pour répandre leur venin. Andréa avait raison.

    A la fin de la visite, nous nous arrêtons face à une gigantesque machine à café.

    « Allez, je t'offre un café, tes premières journées seront loin d'être les plus simples.

    - Ah bon ? Pourquoi ? »

    J'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'une femme d'au moins 1 mètre 80 s'approche de nous à grand pas, les cheveux noués en un chignon bas et la bouche d'une teinte incendiaire.

    « Bonjour, je suis Kristen Jones. Tu dois probablement être Stéphania, la nouvelle responsable marketing.

    - Oui, c'est bien ça.

    - Oh... Il faut dire que John a choisi une approche plus... Atypique. »

    Elle se retourne sans dire un mot de plus, roulant du cul comme pas permis.

    « Pourquoi elle a dit ça ?

    - Pour t'intimider, elle le fait à tout le monde.

    - En quoi m'engager est une démarche atypique ?

    - Tu bossais chez Pixie avant. Aussi respectable soit ce job, tous les employés de Seiner & Co viennent d'enseignes de luxe. Tu es la première à sortir du lot. Elle va être sur ton dos pendant quelques temps, mais rien de bien méchant, ne t'en fais pas.

    - A quoi je dois m’attendre ?

    - Rien de particulier, ne t'en fais pas...

    - Andréa, tu me mens n'est-ce pas ?

    - Je ne suis pas censée

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