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Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 7 à 10: Cette Proposition irrésistible du Milliardaire, #13
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Livre électronique147 pages2 heures

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Lorsqu'on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement.

Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance !

Mais aussitôt l'offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise.

Louise comprend alors qu'elle n'a pas le choix.

En effet, cet homme d'affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec.

Sans recours, elle va se résoudre à l'accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas…

LangueFrançais
ÉditeurAnalia Noir
Date de sortie14 mai 2022
ISBN9798201456276
Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 7 à 10: Cette Proposition irrésistible du Milliardaire, #13

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    Cette Proposition Irrésistible Du Milliardaire - Tomes 7 à 10 - Analia Noir

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    Lorsqu’on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement. Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance ! Mais aussitôt l’offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise. Louise comprend alors qu’elle n’a pas le choix. En effet, cet homme d’affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec. Sans recours, elle va se résoudre à l’accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas...

    Lorsqu’on lui propose de travailler pour le richissime et célèbre Rafaelo Dimitri, Louise refuse immédiatement. Ce milliardaire a une réputation de goujat impossible à gérer, et elle refuse tout net de renoncer à son indépendance ! Mais aussitôt l’offre déclinée, Rafaelo en personne la somme de rejoindre son entreprise. Louise comprend alors qu’elle n’a pas le choix. En effet, cet homme d’affaires si puissant – et hélas ! Tellement séduisant – a complètement le pouvoir de détruire sa réputation, et sa carrière avec. Sans recours, elle va se résoudre à l’accompagner à Dubaï, mais elle part avec une promesse : ne pas tomber sous son charme, surtout pas...

    Louise n’eut pas vraiment l’occasion de se retourner. Elle aurait aimé avoir du temps, avoir de quoi se retourner surtout : du temps devant elle pour digérer l’information, aussi joyeuse fût-elle. Dès le lendemain, elle se prépara sur les chapeaux de roue dans la petite salle de bain de l’appartement de Guenièvre. De manière générale, elle sentait revenir la douce sensation d’une excitation nouvelle sinon retrouvée lui réchauffer tranquillement la poitrine et s’y loger douillettement au creux de celle-ci. Les affaires reprenaient enfin et tout allait naturellement – du moins elle l’espérait – rentrer dans l’ordre. Elle dirait même qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse de retrouver sa patronne, aussi froide et sévère qu’elle était. Alors qu’elle se dirigeait dans la cuisine, vêtue d’un tailleur noir brodé de vert turquoise, pour réussir l’exploit d’avaler son petit-déjeuner sans se tâcher, elle eut même une pensée pour les quatre chats de la patronne, de vrais petits monstres qui lui en avaient pourtant toujours fait voir des vertes et des pas mûres. Son amante était en train de préparer à manger, n’ayant enfilé qu’un pull gris distendu.

    « Tiens, je t’ai préparé tout ce qu’il faut. »

    Elle désigna du doigt le bar au milieu de la cuisine, chargé de victuailles fraîchement préparées, notamment des pancakes au sirop d’érable, les préférées de Louise. Celle-ci sortit une boîte hermétique du placard au-dessus de l’évier pour les emporter, puisqu’elle n’avait pas vraiment le temps de les manger sans s’étouffer, vu l’heure.

    « Je les mangerai plus tard. » Lui dit-elle en l’embrassant sur la joue et passant négligemment sa main sur les fesses de Guenièvre, qui rougit violemment.

    En sortant de l’immeuble pour la réelle première fois depuis quelques jours, l’air frais matinal lui fouettant le visage et réveillant chaque pore de sa peau, la jeune femme rousse se dit qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse qu’en cet instant. Tout autour d’elle lui paraissait plus coloré, plus vivant, plus réel ; elle ne savait pas si c’était grâce au fait de se sentir profondément libre, libre de reprendre le court de sa vie sans aucun stress inconnu, en sachant à qui s’attendre ; ou bien si c’était dû au fait qu’elle n’avait pas mis le nez dehors en deux jours, peut-être trois. Elle n’en avait eu ni l’envie, ni le temps, bien trop occupée à prendre soin de son amante et à lézarder plus que de raison dans les draps si doux et parfumés de sa chambre. Louise avait tenté de compter combien de fois elles avaient fait l’amour et avait abandonné rapidement, trop prise dans l’excitation de l’instant. Il fallait dire que depuis l’annonce de sa patronne selon laquelle non seulement Louise retrouvait son ancien poste, mais qu’en plus on l’accueillait à bras ouverts, la jeune femme s’était senti pousser des ailes et que Guenièvre en avait bien profité. Elles avaient alors eu l’envie irrésistible de se découvrir plus en profondeur et en précision. Elles s’étaient mordues, pincées, caressées, enlacées ou encore pressées l’une contre l’autre et embrassées jusqu’à plus soif et le meilleur dans toute l’histoire, c’était qu’elles en avaient chacune redemandé encore, jusqu’à épuisement. Louise découvrait enfin qu’elle pouvait tout à fait avoir une vie privée épanouie en plus d’une vie professionnelle plus que remplie. La jeune artiste avec qui elle partageait désormais sa vie lui apportait une douceur, une compréhension infinie ; et elle était profondément, éperdument amoureuse.

    L’important était désormais de transférer cette énergie nouvelle dans son travail. Quelque chose lui souffla qu’elle allait en avoir bien besoin. Elle passa devant le Starbucks devant les locaux de Be Yourself et fit demi-tour une fois l’avoir dépassé de quelques pas pour y entrer. Les habitudes allaient revenir, mais il fallait quand même les pousser un peu.

    « Un double cappuccino, sans sucre, une touche de caramel, beaucoup de chantilly et des mini marshmallows. » Demanda-t-elle à l’homme au comptoir.

    « Tu retournes travailler chez la dragonne ? Eh ben, y a vraiment qu’elle pour commander un truc pareil ! »

    « Je suis sûre que tu vois bien pire... » Répondit-elle en lui faisant un clin d’œil.

    Elle sortit de la boutique la boisson à la main. Les affaires reprenaient en effet, cela ne faisait aucun doute et pour commencer, il fallait que sa patronne ait son café comme elle le voulait à la minute où elle le voulait. Tout le monde l’appelait effectivement « la dragonne » et ça voulait dire exactement ce que ça sous-entendait, mais Louise avait fini par s’y faire. En réalité elle s’appelait Clara Johnson, mais de toute évidence, ce n’était pas assez iconique pour elle, tant et si bien qu’à la connaissance de Louise, personne ne l’appelait jamais ainsi. La jeune femme passa devant les locaux de Love Yourself sans même les regarder. Elle était bien trop occupée à observer la façon dont les rayons du soleil tombaient et complimentaient sa longue chevelure rousse qu’elle avait laissée libre ce matin. Elle n’en avait plus rien à faire, tout allait mieux et ça n’existait même plus dans sa tête, du moins c’était ce qu’elle s’efforçait de croire.

    « Ah, mademoiselle Clearance, vous tombez bien ! Toujours aussi ponctuelle à ce que je vois. »

    « Oui, je... »

    « Vous vous êtes occupée de mes enfants ? Ils sont avec leur père ? Et les chats. »

    « Je retrouve tout ce petit monde à cinq heures devant l’immeuble, ne vous inquiétez pas. » Répondit la jeune femme en posant le gobelet de café d’une telle manière que la main de la patronne n’eut qu’à se baisser au bon moment pour le saisir, alors que celle-ci faisait les cent pas derrière son bureau, comme à son habitude.

    « Bon, je vais aller droit au but, je vous nomme employée du mois. »

    « Pardon ? » Demanda Louise en sentant sa mâchoire inférieure s’ouvrir à n’en plus finir.

    « Ne me regardez pas comme ça, vous avez réussi votre exercice. Vous êtes restée en tout trois semaines chez Rafaelo Dimitri, c’est remarquable. Personne n’a jamais fait ça, avant. Vous avez du mérite. »

    Louise referma la bouche et fronça les sourcils.

    « Je ne comprends pas, vous avez tout orchestré depuis le début ? »

    « Non, non, vous avez vu mon emploi du temps de ministre ? » S’écria la dragonne en éclatant de rire. « Je n’ai pas le temps pour ces enfantillages, je remarque juste les efforts faits par mon assistante. De toute façon, vous n’avez pas besoin de me dire comment ça s’est passé, ça se voit sur votre visage que vous avez galéré. Allez, laissez-moi, je dois m’occuper de la couverture du prochain numéro. »

    Louise avait l’habitude que leurs entrevues se terminent de la sorte et sortit du bureau sans rien dire. Une seule information lui bourdonna immédiatement dans la tête, imposante, irrésistible elle aussi : elle venait d’être nommée employée du mois. Alors oui, elle voyait déjà venir les remarques et la tête de Guenièvre quand elle allait lui dire ça, parce qu’elle allait à coup sûr avoir la même réaction que le reste du monde qui ne travaillait pas à la rédaction d’un magazine de mode d’une telle ampleur. Pour le reste du monde justement, être nommé employé du mois n’était pas un grand honneur parce que les entreprises ne faisaient généralement pas grand-chose de plus que de prononcer cet énoncé performatif. Au mieux, les autres employés, moins chanceux et complètement jaloux pour presque rien se fendaient d’un compliment absolument pas sincère une fois dans le mois et c’était fini, tout le monde s’en tenait là. Chez Be Yourself ou dans un autre magazine du genre, l’employé en question avait plutôt intérêt à juger cet honneur à sa juste valeur, parce que toute la boîte allait lui rappeler constamment à quel point c’était un truc de dingue. Alors bon, on n’allait pas afficher sa tête sur la devanture de l’immeuble non plus et fort heureusement. En revanche, on savait très bien que le statut en lui-même, en plus d’avoir la classe, était la clé de la serrure bien compliquée de la porte excessivement difficile d’accès vers des avantages non négligeables. Par « non négligeables », il fallait comprendre ici « avantages en nature » de manière illimitée pendant tout un mois. Par exemple, au magazine – et c’était quelque chose qui se faisait ici et nulle part ailleurs, elle avait beaucoup de chance ! – Louise savait qu’elle allait avoir droit à un photoshoot privé dans le magazine, faire la couverture du numéro du mois prochain et avoir droit à trois pages à l’intérieur, rien que ça.

    Mais ça, ce n’était que le plus gros lot, en attendant le jour venu – si ses calculs étaient corrects, ça allait avoir lieu dans trois jours, à peu près – elle pouvait toujours compter sur le dressing officiel de la boîte et son accès illimité. À elle la lingerie fine la plus somptueuse qui soit, les robes et les sacs à main de grands créateurs que personne n’osait même rêver acheter, même avec la paye généreuse dont chacun bénéficiait. Alors oui, ça pouvait paraître quelque peu superficiel de penser fringues, bijoux et autres gâteries matérielles, mais la jeune femme n’allait pour rien au monde oser s’en plaindre : être nommée employée du mois allait faire d’elle une star, pour un temps imparti. Une star éphémère, certes, mais une star quand même. Elle n’aurait jamais pensé que ça puisse lui tomber dessus, même par inadvertance ou par erreur et pourtant c’était là, devant elle, offert sur un plateau d’argent. Comme quoi, s’acharner, sacrifier son temps et son énergie pour se faire un nom et une réputation dans le milieu de l’assistanat – ou du baby-sitting de gens importants, tout dépendait du degré de cynisme de l’interlocuteur – ça avait du bon, ça payait enfin. Boursoufflée de fierté, Louise bomba la poitrine et retourna dans son bureau, ce bureau si calme, à son image, qui n’avait pas bougé d’un pouce pendant sa courte pause, d’une agence à l’autre. Elle s’installa confortablement dans son fauteuil pour savourer l’instant, puis agrippa son portable et appela Guenièvre pour lui faire part de la nouvelle. Celle-ci ne sous-estima pas l’importance de l’évènement, elle avait dû entendre le degré d’excitation et de joie dans la voix de son amante. Louise sentit alors une pointe de désir lui chatouiller le bas-ventre. Rien que sa voix lui faisait de l’effet, c’était électrisant.

    Pendant les deux jours qui suivirent, le cercle vertueux qui poussait constamment Louise vers l’avant continua d’exercer sa magie sans problème. Elle fut très bien accueillie

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