Un Contrat de Mariage

Par Katia Lopez

Si elle accepte, elle lui appartiendra corps et âme...

 

Il sait ce qu'il veut Il est déterminé, sûr de lui, très doué en affaires un des hommes les plus riches du monde après avoir revendu son entreprise.

Et il veut un héritier, une famille, un fils. La seule femme pour être la mère de ses enfants, pour lui, c'est Anna, son attaché de presse. Elle est belle, elle est douce, elle vient d'une bonne famille, et elle lui donne l'impression qu'elle ferait une mère parfaite. Elle veut elle aussi trouver un homme avec lequel se marier et fonder une famille, mais elle ne s'était pas imaginé autre chose qu'une relation basée sur l'amour et la complicité. Il veut un engagement presque contractuel, et surtout exclusif.

Si elle accepte, elle lui appartiendra corps et âme.

Il  est un homme sans foi ni loi, qui obtient toujours ce qu'il veut, mais elle le connaît, elle sait qu'il peut aimer une femme et des enfants, et finalement cherche aussi à se faire aimer en retour...

• Langue: Français
• Éditeur: Katia Lopez
• Date de sortie: 6 mars 2022
• ISBN: 9798201709617

Aperçu du livre

Il sait ce qu'il veut Il est déterminé, sûr de lui, très doué en affaires un des hommes les plus riches du monde après avoir revendu son entreprise.

Et il veut un héritier, une famille, un fils. La seule femme pour être la mère de ses enfants, pour lui, c’est Anna, son attaché de presse.

Elle est belle, elle est douce, elle vient d’une bonne famille, et elle lui donne l’impression qu’elle ferait une mère parfaite. 

Elle veut elle aussi trouver un homme avec lequel se marier et fonder une famille, mais elle ne s’était pas imaginé autre chose qu’une relation basée sur l’amour et la complicité. Il veut un engagement presque contractuel, et surtout exclusif.

Si elle accepte, elle lui appartiendra corps et âme.

Il  est un homme sans foi ni loi, qui obtient toujours ce qu’il veut, mais elle le connaît, elle sait qu'il peut aimer une femme et des enfants, et finalement cherche aussi à se faire aimer en retour...

Il y a ceux pour qui le doute n’est pas permis. Xavier Lacour en fait partie. Dans le monde des affaires, il était reconnu comme étant de ceux pour qui le mot échec était banni de l’esprit. C’était un meneur impitoyable et froid pour qui la « gagne » était le seul moteur. Après seulement deux années, il avait réussi à bâtir un empire composé de plusieurs start-ups et menait tout son staff d’une main de fer.

Même si, en apparence, il était respecté de la plupart, il était bien conscient qu’il s’agissait plus de crainte que de respect. Il savait bien au fond de lui que beaucoup de gens le haïssaient. Son comportement rigide et sec n’était pas toujours facile à supporter par ses subordonnés. Cependant, il se méfiait beaucoup plus de ses proches qui l’enviaient et le méprisaient que de quiconque. Il avait reçu une éducation assez sévère qui lui avait permis de se forger assez de caractère pour parer les coups d’ennemis venant de toutes parts. C’était un homme qui ne se faisait aucune illusion sur lui-même et sur le genre humain.

Il avait grandi dans une demeure appartenant à son grand-père : le seul ami qu’il ait jamais eu. Son père s’était obstiné à tout faire pour lui donner l’éducation la plus sévère qui soit. Petit, il devait se lever à cinq heures du matin et devait sortir à l’extérieur de la maison pour se laver avec de l’eau glacée. C’était, selon son père, la meilleure façon de se forger un fort caractère. Par la suite, il devait ramener du bois pour faire le feu à la bonne et montait dans sa chambre s’habiller. Il n’avait le droit de porter qu’un seul style de vêtements. Une chemise blanche, une cravate noire, un pull bleu marine et un pantalon noir.

Il redescendait prendre son petit déjeuner en silence et pendant le temps qu’il lui restait avant de partir à l’école, il récitait ses leçons de latin ou de grec. Il avait reçu l’ordre de son père de ne jamais s’adresser au chauffeur qui venait le chercher chaque matin pour l’emmener en cours. À son retour, il devait se présenter à son père en silence.

Celui-ci avait un malin plaisir à le martyriser un peu plus chaque jour en lui trouvant un quelconque défi à relever. Il avait ordre de réussir coûte que coûte, autrement, son père le punissait jusqu’à parfois lui donner des coups de fouet. Seul le grand-père avait le droit d’intervenir pour faire cesser l’acharnement de son fils sur son petit-fils.

Il faut bien reconnaître que le père de Xavier avait de qui tenir. Il avait reçu la même éducation. Si ce n’est qu’à la différence de Xavier, il n’avait pas grandi dans une maison aussi cossue. Le grand-père lui-même avait été un homme très rude avec ses enfants. Charles, le père de Xavier, n’envisageait en aucune façon d’éduquer son fils autrement.

Les meilleurs souvenirs de jeunesse passée en famille de Xavier seront ceux qu’il aura passé avec son grand-père. Le patriarche lui avait appris à jouer aux échecs comme les grands maîtres. Il avait participé à son éducation en lui inculquant l’étude de l’histoire et des grandes stratégies. L’enfant avait adoré passer des soirées à écouter ce vieux monsieur qui lui relatait des faits historiques datant des Grecs et des Romains ainsi que de la Grande Russie, d’où il était originaire, comme s’il les avait vécus.

Il avait acquis grâce à ce vieillard un savoir et un comportement qui lui avait permis de devenir imperturbable face à l’adversité. Il lui avait bien fait comprendre, lorsqu’il était encore très jeune, que pour s’asseoir sur un trône, il fallait d’abord se forger un tempérament de guerrier avant d’acquérir celui des rois. Quel qu’ait été le moment que Xavier ait vécu dans cette grande demeure, chacun d’eux avait servi, que ce soit par son père ou par son grand-père, d’entraînement pour devenir un futur homme d’affaires accompli.

Que ce soit en ayant passé des heures, à se renforcer physiquement comme un soldat dans la forêt alentour, qu’il neige, qu’il vente ou sous une chaleur de plomb par ordre de son père, ou les heures passées à écouter les explications de son grand-père sur diverses théories et stratégies, il ne connaissait depuis sa plus tendre enfance que l’obligation de devenir fort et de se surpasser.

Un jour, alors qu’il n’avait que 17 ans, son grand-père eut un malaise cardiaque. Quelques mois plus tard, alors qu’il s’avérait qu’un séjour hospitalier prolongé lui serait nécessaire, Xavier reçut le devoir et l’obligation de prendre place sur son fauteuil de directeur. En attendant que le vieil homme ne sorte de l’hôpital, celui-ci avait nommé l’adolescent directeur